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 (Cocat) The bitch strikes back.

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MessageSujet: (Cocat) The bitch strikes back.   (Cocat) The bitch strikes back. EmptyMer 16 Nov - 3:13


w/   @Larry Cateway coeur    




Le Pink Palace. Coraline n’aurait jamais cru revenir dans cet endroit. Elle venait à peine de déposer sa valise quand elle avait été transportée à Storybrooke. Et là voilà qui devait veiller sur cet endroit en l’absence de ses parents. Ces derniers sont désormais décédés et donc elle avait décidé de reprendre la maison, la vie en ville ne lui convenant plus. Et même si durant son enfance, il y avait un tout petit épisode ô combien traumatisant, elle aimait le jardin et les grandes étendues. Donc elle avait repris la route des Etats-Unis, ayant retrouvé ses cheveux d’un bleu plus néon que précédemment. Cela lui avait fait tout drôle de revenir ici. Elle n’y avait pas remis les pieds depuis des années et l’imposante bâtisse lui filait la chair de poule. Elle était toute seule. Padbol était parti ou était on ne sait où. Sa grand-mère décédée également depuis de nombreuses tout comme les deux bonnes femmes du sous-sol et Monsieur B. La demeure demeurait donc vide hormis la présence de Coraline qui regrettait sa vie à Storybrooke. Certes, cette dernière n’était pas non plus des plus reluisantes vu sa mère et son historique mais elle avait eu Padby et Larry. Si elle était retournée dans son monde, lui aussi. Elle ne le reverrait sans doute jamais.

Et alors que les nuits, elle ne parvenait plus à dormir, elle s’isolait sur le toit de sa maison, en fumant une cigarette, pleurant sur son amour disparu. Elle ne serait jamais cru romantique ou même en proie à un chagrin d’amour. Coraline n’avait toujours été que cynisme, que sarcasmes et pourtant, elle avait découvert un pan plus doux de sa personnalité. Et ne souhaitant pas se détacher de l’ancienne Coraline, elle avait gardé ses traits coréens. De toute façon, il n’y avait plus personne pour se souvenir de ses anciens traits. Même ce maudit matou avait déserté. Ou alors il était mort. Un chat ne peut pas vivre aussi longtemps, si ? Après tout, son monde n’obéissait pas aux règles normales. Mais tout de même, il aurait quel âge ? Dix-huit, dix-neuf ans ? Elle réfléchissait à ça en fumant sa cigarette, fixant la toile lumineuse qui servait de ciel, se demandant où il pouvait être. Où était Larry en ce moment ? Si c’était bien son prénom et son physique. Se maudissant pour son côté fleur bleue, elle descendit avant de se rendre compte qu’elle ne trouverait pas le sommeil.

Elle enfila donc son éternel manteau jaune, sa casquette et ses bottes pour aller à l’extérieur et faire du jardinage. Il doit être sous les coups de trois heures du matin. Et si elle s’y mettait sérieusement, elle pourrait attraper des lucioles. La jeune femme traina des pieds avant de voir la brume qui envahissait le sol. Alerte, elle fixait sa demeure qui avait l’air encore plus morbide que la journée. C’était peut-être une mauvaise idée que de sortir au clair de lune ? Toute seule. Mais Coraline n’avait jamais eu besoin de personne. même si le chat et Padby l’avaient aidé à venir à bout de l’autre mère, elle savait que cette dernière n’était plus ? Ou est-ce que la malédiction l’avait également ressuscité ? Elle ne saurait dire alors qu’elle se munit de son sécateur, priant pour ne pas tomber sur les maudites limaces que son benêt d’ex meilleur ami affectionnait tant. Coraline commença donc sa corvée de desherbage tout en chantonnant. Il lui fallut une vingtaine de minutes pour venir à bout du massif d’hortensias et elle termina par terre, le buisson entre les mains avant de regarder la lune.

Une lune en forme de bouton.

La jeune femme poussa un cri de terreur avant de passer une main sur son visage, elle était redevenue normale. Un mirage ? Elle se leva alerte avant d’aller vers l’arbre. Là, elle tendit la main pour attraper sa bouteille d’eau. Quelque chose grimpa sur sa peau, l’érafla et elle n’osait plus bouger alors que son corps fut pris de tremblements. Minutieuse, elle ôta son membre du trou avant de voir des doigts métalliques plantés dans sa chair. Encore une fois, elle eut un hurlement de terreur avant de la secouer. Agitant nerveusement son bras, elle entreprit de le cogner contre le mur. La douleur fut aiguë mais lui remit les idées sur place tandis que l’espèce d’ araignée tomba au sol pour déguerpir. Coraline était prise de nausées lorsque sa tête se mit à tourner subitement. Le choc sans doute. Le sécateur tomba au sol dans un bruit inaudible. Puis fut suivi par le corps de la jeune femme.
Qui avait tout bonnement perdue connaissance.







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MessageSujet: Re: (Cocat) The bitch strikes back.   (Cocat) The bitch strikes back. EmptyJeu 17 Nov - 18:35


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Au fil des années, je me suis habitué à une vie plus solitaire. Si après l’aventure de Coraline dans l’Autre Monde, je suis encore resté de longues années avec Padbol, je ne l’ai pas accompagné quand il a quitté le domaine. Je le comprenais, bien sûr, sa grand-mère morte, il n’avait plus rien à faire ici. Il a laissé les locataires continuer à y vivre. Je sais qu’il a voulu m’emmener avec lui mais ma place a toujours été au Pink Palace et ce, même avant que lui n’y arrive. Les deux personnes auxquelles j’étais le plus attaché étant parties, je suis redevenu un chat plus sauvage. Je pense que les parents de Coraline n’ont jamais été très fans des chats. Je ne sais pas si c’est elle qui le leur a demandé ou s’ils l’ont fait en pensant à leur fille mais ils prenaient toujours le soin de mettre un peu de nourriture et d’eau sur leur perron. Les vieilles voisines ne tardèrent pas à mourir et M. Bobinsky les suivit quelques années plus tard. Je ne revis pourtant pas mon ancien maître et j’ai fini par me demander si Padbol n’avait pas trop peur du Pink Palace pour s’en approcher à nouveau. Il n’y eut donc pas de nouveaux locataires. À la mort des parents de Coraline, je pris la décision de m’éloigner un peu du Palace. Après tout, j’avais beau m’étonner de survivre à toutes ces personnes, je ne tenais pas à mourir de faim. N’ayant plus de maître ni personne pour veiller pour moi, j’ai décidé de m’isoler dans la forêt juste à côté de l’immense bâtisse. Maintenant que celle-ci était vide, je me demandais si Padbol allait se résoudre à la vendre ou la laisser pourrir.

La malédiction me tint éloigné du Pink Palace pendant deux ans mais m’y revoilà. C’est étrange de redevenir un chat après s’être habitué à être humain. Je le sens, que je peux me retransformer, mais j’ai peur d’être toujours condamné. Peut-être qu’être sous la forme d’un chat ne changeait pas la mort qui planait sur moi mais je me sentais en pleine forme. Toujours doté de cette intelligence anormale pour un animal, j’ai aimé pouvoir gambader sur toutes mes pattes sans canne. Restant dans les bois pour me nourrir, j’ai senti il y a quelques jours que quelqu’un se trouvait au Pink Palace. Méfiant, je n’ai pas encore osé m’approcher. Restant le plus loin possible, j’observais une silhouette travailler dans le jardin. Padby avait-il fini par se décider à revendre ? L’inconnu(e) reste même dormir dans la bâtisse depuis plusieurs jours. Qui oserait venir dans une maison aussi grande pour y vivre seul(e) ? Intrigué, je reste aux aguets, passant mes journées non plus à chasser mais à surveiller.

Allongé contre un arbre, je suis brusquement réveillé par un cri au beau milieu de la nuit. Mon instinct me hurlant d’aller voir, j’accours vers le Pink Palace. Arrivant au jardin, j’aperçois la femme à qui appartient cette voix crier une seconde fois avant de cogner brusquement son bras contre un mur. Si tout chat devrait s’enfuir face à tant d’agitation, je me rapproche plutôt comme l’inconnue ne tarde pas à s’écrouler. La Lune ronde illumine ses traits et je me fige. Coraline est allongée, devant moi, et des souvenirs me reviennent brusquement en tête. Je me souviens bien de ma vie à Storybrooke mais évite d’y repenser pour ne pas prendre ma forme humaine. Cependant, face au visage de celle qui a été mon amour dans cette autre vie, je me rappelle d’à quel point mes sentiments d’humain étaient puissants pour elle.

Et mon apparence change en une fraction de secondes.

Mon regard se pose sur mes mains d’homme salies par ma vie dans les bois. Je ne perds pas plus de temps et m’approche de celle que j’ai aimée. La portant telle une princesse, je l’emmène à l’intérieur du Pink Palace. Je n’y suis plus entré depuis des années mais je ne peux pas me résoudre à la laisser allongée dehors. L’emmenant dans la chambre où je me rappelle qu’elle dormait quand elle était petite, je l’allonge sur le lit et la couvre d’une couverture pour ne pas qu’elle attrape froid après lui avoir retiré ses bottes et sa casquette. Pris d’un vertige, je m’assieds sur le bord du matelas et grimace. C’est mauvais signe et c’est ce que j’avais peur de découvrir. Je regarde Coraline et mon cœur s’emballe, je suis tellement heureux de la revoir mais je ne suis pas sûr de pouvoir me montrer en tant qu’humain devant elle. Si j’ai toujours la MH, mes années sont comptées et il vaudrait mieux pour elle qu’elle m’oublie… Remettant ses mèches de cheveux en place, je me penche vers elle pour déposer mes lèvres sur les siennes.

-Je t’aimerais toujours, ma Coraline…

Me redressant, je reprends ma forme animale et, me glissant sur le lit à ses côtés, je m’allonge proche d’elle pour rester jusqu’à son éveil.

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MessageSujet: Re: (Cocat) The bitch strikes back.   (Cocat) The bitch strikes back. EmptyJeu 17 Nov - 20:09


w/    @Larry Cateway  coeur     




Jamais elle n’aurait dû racheter cet endroit à Padbol. Mais elle avait fait une promesse. Celle de ne pas laisser l’endroit pourrir. Coraline n’y avait pas remis les pieds depuis ses dix-huit ans, époque à laquelle ses traits encore caucasiens. Elle était revenue voir ses parents, une fois mais n’avait pas reconnu l’endroit. On ne saurait dire pourquoi elle s’était faite gardienne de cet endroit mais la malédiction avait pas mal changé la donne. Qui était cette femme qui s’était incrustée dans ses souvenirs comme étant sa mère ? Et si c’était elle ? Elle le sentait. Que l’autre mère était de retour, ressuscitée par cette malédiction mais elle n’en avait pas la preuve. Coco était donc passé dans l’appartement de Monsieur B mais il n’y avait aucune trace des souris ou des rats. Le tout tombant en ruines. Puis elle était allée chez les sœurs et avait fixé les chiens empaillés avec répulsion. Elle avait trop de respect pour ces vieilles folles pour ne pas brûler les dépouilles mais cela lui faisait froid dans le dos. Il n’y a que chez la grand-mère de Padbol qu’elle n’était pas allée et n’en avait aucune envie. Ainsi la jeune fille aux cheveux bleus se retrouvait seule dans cette immense bâtisse. Elle n’avait plus ses parents qu’elle commençait tout juste à pleurer, la perte de Larry… Elle ne se serait jamais crue romantique. Mais elle avait le sentiment qu’on lui avait arraché le cœur. Son chat. Le seul qui avait vraiment compté puisque tout le reste était factice. Alors, elle réprimait ses larmes, refusait de les laisser sortir. Car elle était certaine que si elle commençait, elle ne saurait plus se stopper.

Mais voilà que la terreur reprend son droit lorsqu’elle lève le nez et se trouve face à une lune en forme de bouton. Son esprit la renvoya des années plus tôt alors qu’elle se trouvait dans l’autre monde à devoir remplir le défi qu’elle avait proposé au monstre qui voulait la dévorer en compagnie du chat. Ce chat qui lui avait sauvé la vie. Comme Padbol. Mais ils n’étaient plus là. Le chat était sans doute mort, comme tout le monde et il ne restait plus qu’elle. Alors qu’elle voulut prendre sa bouteille, convaincue d’un miracle, elle fut attaquée par la main mécanique. Elle sentit les griffes s’enfoncer dans sa chair et poussa un hurlement de douleur alors qu’elle frappait contre le mur pour déloger la chose qui l’avait prise en otage. Elle allait craquer. Jamais elle n’aurait le courage d’affronter son autre mère toute seule. Enfin, la main mécanique relâcha son emprise et tomba au sol. Coraline la regarda fuir alors que la tête se mit à lui tourner.
Et que devint noir.

Elle rêva de lui. Elle était couchée dans son lit et il était au-dessus d’elle, lui murmurant mille mots. Coraline aurait juré qu’il était réel alors qu’elle lui rendit son baiser. Qu’elle en sentit la morsure sur ses lèvres. « Moi aussi. » Encore assoupie, elle répondit en dormant. Certaine d’être dans un rêve. Elle se coucha sur le flanc, sentant une présence à ses côtés. Les doigts de Coraline caressèrent l’animal dans son sommeil. Qui n’était pas paisible. De grosses larmes coulaient sur ses joues alors qu’elle rêvait de l’abandon. De ses parents qui ne sont plus, de Larry qui est on ne sait où mais qui elle espère, va bien. Elle rêvait de Padbol, de Monsieur B et de tout un tas d’autres personnes. « LARRY ! » Le cri s’éleva en sursaut alors que son corps était encore en proie aux cauchemars. Elle se leva, nauséeuse, avant de se rendre jusqu’à la salle de bain pour rendre le contenu de son estomac. La peur étreignait son cœur à mesure qu’elle essaya de calmer les élans de son cœur. Puis, elle se laissa retomber sur le sol de la salle de bain et la voir.

La poupée.
Elle était accrochée au miroir.

Un autre cri sortit des lèvres de Coraline alors qu’elle se redressa. Cette salope jouait avec elle. La jeune femme constata que durant son sommeil, elle avait repris son ancienne apparence. Et la poupée lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Son poing fusa dans l’air alors qu’elle le fit s’écraser sur le miroir qui se fracassa en mille morceaux. Le verre entailla sa main déjà blessée par l’espèce d’araignée mécanique. Puis, elle ramassa la poupée. Il fallait qu’elle sache. Elle devait savoir. Etant prise à nouveau d’un vertige à cause de sa panique, elle se rattrapa comme elle put, se servant de sa main blessée.
Elle devait aller au puits. Voir s’il était toujours fermé. Ou si sa crainte était fondée.
Et que l’autre mère, ressuscitée était revenue pour l’achever.




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MessageSujet: Re: (Cocat) The bitch strikes back.   (Cocat) The bitch strikes back. EmptyVen 18 Nov - 1:06


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Personne ne devrait revenir ici. C’est trop dangereux et je pensais que Padbol serait suffisamment intelligent pour le savoir. J’aurais dû me douter que dans notre duo, j’étais le cerveau. Si seulement il me comprenait, je lui aurais dit de ne jamais revendre cet endroit. Depuis mon retour, j’ai l’impression que quelque chose a changé. L’endroit n’est déjà pas très accueillant mais c’est autre chose. Et voilà cet intrus. Je suis méfiant, je ne m’approche pas. Il vaut mieux que je ne fasse pas l’intrépide. Qui sait qui cette personne est ? La sorcière déguisée ? Cela expliquerait pourquoi le puits est ouvert. Je m’en souviens très bien : avant la malédiction, j’allais chaque jour vérifier si le puits était toujours fermé. En revenant de Storybrooke, j’ai eu la mauvaise surprise de le trouver ouvert. J’espère que ça ne veut pas dire ce que je crois. Je suis un chat, je ne devrais pas m’en inquiéter mais je me vois comme le gardien du Pink Palace en l’absence des humains qui l’étaient avant moi. La solitude était plus difficile maintenant, à cause de mes souvenirs. Cependant, même si mon envie de redevenir humain était forte parfois, je me raisonnais. Qui pourrais-je même retrouver ici ? Coraline ne doit pas être ici.

Pourtant, en pleine nuit, un cri trouble mon sommeil une première fois. Je m’élance sans même réfléchir. Je ne connais pas la personne s’étant installée dans le Pink Palace mais la curiosité est plus forte que la raison. Je retrouve alors une jeune femme que je ne connais que trop bien. Revoir ses traits me chamboulent et je reprends ma forme humaine. Je ne sais pas si je suis heureux d’être à nouveau Larry mais pour le moment tout ce qui compte, c’est Coraline. Je la porte malgré mon état et l’emmène dans son lit pour qu’elle puisse s’y reposer. J’aimerais rester à ses côtés mais la perte d’équilibre qui me prend m’indique que je suis encore faible. Toutes mes peurs semblent se réaliser. J’aurais aimé prendre le temps de la soigner mais je dois reprendre ma forme de chat avant mon réveil. Je veux veiller sur elle mais il vaut peut-être mieux que je ne sois qu’un animal de compagnie qu’un humain qu’elle aime. Sa réponse me rassure et je me transforme pour m’allonger à ses côtés. Ses doigts me caressent et je ronronne, apaisé d’être à nouveau près d’elle…

Quand tout à coup, elle crie mon nom. Je bondis dans un miaulement, désagréablement surpris dans mon sommeil pour la deuxième fois. Me retrouvant au sol, je regarde Coraline se précipiter dans la salle de bain. Mes grands yeux bleus clignent plusieurs fois, surpris par son changement d’apparence, avant que je ne la rejoigne puisqu’elle crie à nouveau. Je me fige en voyant la poupée accrochée au miroir. Ça ne peut pas être un hasard. Elle est de retour. Je sursaute comme la jeune femme précédemment coréenne frappe le miroir de son poing avant de récupérer sa copie conforme. Je me sens nerveux et j’ai envie de me retransformer pour l’aider. Je pousse un miaulement déchirant alors que je comprends dans son regard ce qu’elle a en tête. Je ne veux pas qu’elle s’approche de ce puits, elle en viendrait à la même conclusion que moi. Assise sur le pas de la porte, déterminé à ne pas bouger, je la regarde de mes yeux malicieux et secoue lentement la tête.

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MessageSujet: Re: (Cocat) The bitch strikes back.   (Cocat) The bitch strikes back. EmptyVen 18 Nov - 8:56


w/    @Larry Cateway  coeur     




Coraline avait conscience qu’elle n’aurait jamais dû revenir au Pink Palace. Mais elle avait fait une promesse. Qu’une fois tous les habitants morts, elle reviendrait pour garder cet étrange endroit. Celui qui l’avait traumatisé et lui avait coûté une fortune en psychologues et somnifères en tout genre comme elle faisait toujours des cauchemars. Pourquoi revenir maintenant ? Elle était encore jeune et avait la vie devant elle. Pourtant elle avait le sentiment que cette dernière était terminée avant même d’avoir vécu. Vivre à StoryBrooke, auprès de cette femme qu’elle soupçonnait être la sorcière, aux côtés de Larry… Elle se demandait où il était, ce qu’il faisait et surtout qui était-il ? Hantée par son souvenir, elle préférait se raccrocher à cet espoir chimérique de le revoir un jour en gardant son ancienne apparence.

Et pourtant, cela semble des plus compromis alors qu’elle affronte la main mécanique de l’autre mère. Si au départ, elle avait cru à une hallucination. Elle en était certaine, la sorcière était de retour. Et sous le choc, elle perd connaissance. À demi éveillée, elle sent des mains qui s’emparent d’elle. Qui était-ce ? La jeune femme n’en a aucune idée alors qu’elle ne parvient pas à ouvrir les paupières. Coraline semble rêver. Elle sent des lèvres se poser sur les siennes et répond malgré elle au baiser. Sa voix s’élève alors qu’elle se tourne pour venir serrer la boule de poils contre elle. De sa main vacante, elle le caresse alors que son esprit s’eloigne. Le cauchemar est vivace. Celui de l’autre mère voulant lui ôter toute joie et donc lui prendre Larry. Elle s’éveille en sursaut, trempée de sueurs.

Coraline bat des cils alors que la nausée l’assaille. Elle rend le contenu de son estomac avant de la voir. Cette maudite poupée. Un hurlement glaçant sort de sa bouche alors qu’elle se redresse pour abattre son poing sur la glace qui se brise en mille morceaux. Elle les avait déjà eu ses sept ans de malheur. Et la malédiction continuait puisqu’elle se retrouvait ici toute seule. Sauf qu’un miaulement la tire de ses pensées. Coraline tourne donc la tête pour voir le chat. Sentant que sa main la lance, puisque blessée deux fois, elle le fixe avant de se pencher à sa hauteur. « Salut mon grand. » Elle lui fait un sourire avant de tendre la main pour venir le caresser. « Je pensais que tu étais mort. » Comme tout le monde. Elle plonge dans ses grands yeux bleus avant d’avoir un petit rire. « C’est toi qui m’as ramené ? » Elle sait que non. Elle a du faire une crise de somnambulisme. Comme lorsqu’elle était à StoryBrooke. Poussant un soupir, elle sait ce qu’il essaie de lui dire. Elle finit donc par acquiescer avant de le prendre dans ses bras. « Viens je vais te donner à manger. »

Elle serre contre elle, caressant son peluche ébène de sa main blessée sans tenir compte de sa douleur. Une fois dans la cuisine, elle ouvre le frigo et sort le restant de poulet. « Désolée je n’ai pas les rats que tu aimes tant. » Puis elle lui en donne un morceau avant de se coller contre l’évier et fixer dehors. Elle sait qu’elle devrait l’écouter mais Coraline devait voir pour y croire. Elle profite donc de l’inattention du chat pour sortir. Pieds nus, elle avance dans la brume, consciente de sa bêtise. Serrant la poupée dans sa main valide, elle arriva jusqu’au puits.
Il était ouvert.

Ce fut comme si le monde se craquelait sous ses pieds. Toutes les émotions qu’elle tentait de retenir des suites de la perte de ses parents, de Padbol, de Larry, de ses amies. Coraline s’effondre. Son mini elle dans une main, perdue dans ses pensées.


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MessageSujet: Re: (Cocat) The bitch strikes back.   (Cocat) The bitch strikes back. EmptyVen 18 Nov - 19:09


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Le retour d’une habitante dans le Pink Palace ne me semblait pas du tout être une bonne chose. Je ne me faisais pas d’idées, un jour ou l’autre, cet endroit serait habité à nouveau mais je ne pensais pas si tôt. En réalité, j’espérais égoïstement que ça arriverait après ma mort. Avant la malédiction, l’Autre Monde me manquait assez. Je ne sais pas ce qui a changé depuis mon retour mais je me trouve plus craintif. Pour un chat, c’est un grand changement de savoir qu’on a été homme pendant deux longues années. Peut-être que cela aurait été plus simple si j’avais été malheureux à Storybrooke, après tout, j’étais mourant. Coraline a pourtant illuminé ces deux années par sa présence à mes côtés. Je ne sais pas si son prénom semblable à celui de l’ancienne habitante du Pink Palace est une coïncidence ou si cela se pourrait qu’elle soit la même personne. Je pense que je n’aurais jamais la réponse à cette interrogation.

Je pensais que je n’aurais jamais la réponse puisqu’en plein milieu de la nuit, je découvre que la mystérieuse habitante n’est autre que la belle coréenne qui était mon premier et dernier amour à Storybrooke. La revoir, ainsi évanouie après un événement que je n’ai pas pu comprendre, provoque ma retransformation en humain. Je n’avais pas vraiment envie de redevenir Larry mais mon instinct protecteur surpasse toutes mes autres craintes. La ramenant vite au chaud, je meurs d’envie de lui dire que je suis là, que nous sommes réunis même dans cet étrange monde mais une perte d’équilibre m’en empêche. Mes jours sont peut-être toujours comptés, au final… Me penchant pour offrir un dernier baiser à ma belle au bois dormant, je lui souffle que je l’aime avant de reprendre forme animale et m’allonger, tel un protecteur, à ses côtés.

Ici, je ne suis pas celui qui est hanté par des cauchemars. Coraline me réveille en sursaut alors qu’elle quitte la chambre pour foncer dans la salle de bains. Perturbé par le fait qu’elle ait hurlé mon prénom, il me faut quelques secondes pour me reprendre et la rejoindre dans la salle. Si nous manquions encore de preuves à propos du retour de la sorcière, la poupée accrochée au miroir en est une que l’on ne peut pas nier. Ainsi, ce que je pensais était réel, ma Coraline à Storybrooke est bien la même que celle qui a combattu le monstre de l’Autre Monde avec moi. Si je pourrais m’en réjouir, les événements m’en empêchent. M’inquiétant déjà pour celle que j’aime, je lui fais remarquer ma présence. Elle s’approche pour me caresser et je blottis mon museau dans sa main. Évidemment, elle me pensait mort. Un chat ne peut pas avoir une longue expérience de vie et pourtant, je suis bien là et heureux de la retrouver. Quand elle me demande si je suis celui qui l’a ramené, je me contente de pencher la tête. Elle me prend alors dans ses bras et je m’y blottis alors que son idée me plaît très vite. Comme elle me caresse, je me met à ronronner. Elle m’emmène dans la cuisine où elle me sert du poulet. Je plisse des yeux et ma queue tape de mécontentement contre le sol face à sa remarque. Depuis la disparition de la sorcière, je n’ai plus eu à tuer de rats et ça me fait le plus grand bien. Coraline sait que je m’attaque à ces créatures qu’en cas d’urgence. Me jetant sur le poulet, je ronronne de bonheur. Voilà bien longtemps que je n’avais plus mangé quelque chose d’aussi bon ! Quand je relève mon museau, la jeune femme a disparu et mon sang ne fait qu’un tour. Je me précipite directement à l’extérieur. La brume est partout et je frisonne alors que je déteste ça. Je fonce tout de même et me fige quand je vois son ombre effondrée proche du lit. Mon cœur se serre et à nouveau, c’est plus fort que moi mais je reprends forme humaine. Habillé d’un simple pantalon déchiré mais malgré le frisson qui parcourt mon corps, je m’approche de Coraline pour m’accroupir et la prendre dans mes bras. Je ne voulais pas qu’elle sache que je sois là mais je n’ai jamais supporté la voir triste que ce soit ici il y a de nombreuses années ou à Storybrooke.

-Ça va aller… Je suis là, je ne la laisserais pas te faire de mal.

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MessageSujet: Re: (Cocat) The bitch strikes back.   (Cocat) The bitch strikes back. EmptyVen 18 Nov - 22:09


w/    @Larry Cateway  coeur     




Storybrooke avait profondément changé Coraline. Avant de faire un séjour de deux ans dans une toute petite ville du Maine, elle était dure comme de la pierre. La jeune femme n’était pas connue pour laisser ses émotions sortir. Elle enfouissait tout sous des couches de sarcasme, de cynisme et de froideur. Il n’y avait qu’un être vivant qui l’avait vu pleurer et c’état le chat. Alors qu’elle était toute seule au Pink Palace et que l’autre mère lui avait pris ses parents, elle avait pleuré longuement, roulé en boule dans son lit. Après ça, elle avait souffert d’un grave traumatisme bien qu’elle le cachait sous son air revêche. Le chat était rapidement devenu son confident alors qu’elle grandissait en esprit et en beauté. Elle avait pris longuement le petit animal contre elle pour lui dire adieu.

A Storybrooke, il n’y avait qu’une seule personne de qui elle était proche. Certes, elle avait des amies mais il y avait Larry. Larry qui était devenu son centre de gravité. Si on s’arrêtait à ceux qu’elle avait côtoyé pendant les deux ans de la malédiction et que tout fut faux : Larry fut son premier, son seul et sera son dernier. Elle souffrait atrocement de cette solitude forcée. D’être revenue dans son monde. Mais la jeune femme s’était découverte une fragilité au contact de son compagnon. Elle qui était pudique, laissait ses sentiments ressortir de temps en temps. Devenue optimiste, elle voulait passer chaque jour qu’il restait à son amoureux à ses côtés, se battant pour lui faire vivre le meilleur des moments. Mais elle ne pouvait pas toujours repousser sa souffrance. Coraline s’était découverte une certaine humanité au contact de Larry. Une féminité oubliée, une douceur cachée, une sensibilité à fleur de peau et cette manière d’être tactile. Ce côté qui ne ressortait alors qu’elle gardait le chat lové contre elle.

Elle fut contente de retrouver son ami alors qu’elle se tenait dans la salle de bain, la main en sang et remplie d’éclats de miroir. La jeune femme s’approcha doucement pour caresser le chat qui se frotta contre sa main. Un rire triste sortit de sa gorge alors qu’elle baissa la tête. « Tu m’as manqué aussi. » Après tout, elle le pensait mort. Un chat ne pouvait pas vivre aussi longtemps. Mais dans son monde, ils n’étaient pas régis aux mêmes règles que dans l’univers de Storybrooke. Peut-être que Larry survivrait plus longtemps ici ? Que son espérance de vie serait doublée ? Elle eut une petite moue triste en pensant à celui qui occupait toujours son cœur et ses pensées. Elle attrapa donc le chat qui se blottit contre elle. « Tu te fais bien affectueux dis donc. » Elle penche donc la tête pour venir poser ses lèvres sur le dessus de sa tête. Ils n’étaient plus que tous les deux et elle descendit pour aller le nourrir. Il devait mourir de faim. Depuis combien de temps était-il tout seul ? Elle rigola un peu lorsqu’elle le vit la regarder avec sévérité. Elle se pencha donc pour déposer un baiser sur son museau. « Toujours aussi susceptible. » Elle lui servit donc une assiette alors que son regard fit la navette entre la poupée et l’extérieur. Il fallait qu’elle sache. Le ronronnement du chat aurait pu l’apaiser mais Coraline avait les idées ailleurs. Elle s’éclipsa donc à pas de loups.

La brume l’enveloppait donc alors qu’elle évoluait dans un paysage désolé. Digne d’un film d’horreur. Elle avait conscience du danger dans lequel elle était en train de se draper mais elle devait en avoir le cœur net. Donc, uniquement vêtue de son pyjama, elle remonta l’allée pour aller jusqu’au puits. Ce qu’elle vit, explosa toutes ses barrières qu’elle peinait à contenir. La perte de ses parents. Elle avait le sentiment de les avoir enterrés la veille puisqu’elle n’avait pas pu faire son deuil convenablement. Coraline les avait détesté lorsqu’elle était enfant, se sentant ignoré. Elle avait cru aux mirages de l’autre mère jusqu’à perdre la sienne. C’est là, alors qu’elle s’était tenue dans le Pink Palace, qu’elle avait compris à quel point ses parents étaient essentiels.

Ses genoux ployèrent alors qu’elle tomba au sol. Son poing blessé se serra et le sang se mit à jaillir des nombreuses plaies. Elle revivait également la perte de Larry. Lui qu’elle avait tenu contre elle durant ses crises nocturnes. Qu’elle avait consolé après chaque rendez-vous, qu’elle avait appris à aimer. Elle revoyait tous leurs bons moments à mesure que son cœur se fêla davantage. La tête basse, ses longs cheveux bleus devant son visage, son cœur fut pris de tremblements incontrôlables. Elle ne se considérait pas méchante. Une complainte d’animal blessé sortit de ses lèvres à mesure qu’elle laissait sa peine sortir. Cette dernière étant trop puissante pour être contenue.

Et pourtant, deux mains vinrent enserrer le corps de Coraline, amaigrie. Situation précaire qu’elle avait caché à travers sa transformation. La jeune femme entendit la voix de Larry. Elle reconnut son timbre. Alors, elle se tourna, battit des cils pour chasser les perles translucides qui coulaient sur ses joues. Sa main lâcha la mini-elle alors qu’elle la passa autour de la nuque de son amoureux. Son esprit était encore trop embrumé par son chagrin pour faire le lien. Coraline colla son front contre le sien alors que son visage était toujours caché par ses cheveux. Sa main blessée toujours fermée. Son corps peinait à stopper les tremblements, sa respiration laborieuse. « Je n’y arriverai pas. Je ne peux pas faire ça une seconde fois. » Elle se confie alors que son courage la déserte. Sa main valide vint se poser sur la joue de son compagnon alors qu’elle redresse la tête pour venir le regarder dans les yeux. Doucement, son cœur comprend. « Mon chat, murmure-t-elle pour eux deux. » Larry. Son Larry. Était-ce possible ? Elle le regarde avec ses grands yeux chocolatés. Était-ce vraiment lui ? Elle vint le serrer un peu plus fort pour venir enfouir sa tête dans le creux de son cou, essayant de réprimer au mieux les sanglots.



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MessageSujet: Re: (Cocat) The bitch strikes back.   (Cocat) The bitch strikes back. EmptySam 19 Nov - 22:13


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Je l’ai senti dès que j’ai repris forme humaine. Cette faiblesse dans mon corps, dans mes muscles. Je ne peux pourtant pas m’arrêter là-dessus longtemps. Face à une Coraline évanouie, je ne m’attarde pas sur mon apparence pour uniquement me préoccuper sur la jeune femme. Elle a toujours su capter toute mon attention et à être ma seule inquiétude. Si j’étais mécontent que quelqu’un revienne au Pink Palace, je me réjouis de pouvoir revoir la femme que j’aime. Elle ne doit pas savoir qui je suis, c’est pour ça que je reprends rapidement forme animale pour lui tenir compagnie. J’ai conscience que la nuit est difficile pour Coraline mais je sais aussi que je suis heureux. Une fois que nous avons quitté Storybrooke, j’étais sûr que nous ne nous reverrions jamais mais voilà que sa main caresse mon pelage, m’arrachant des ronronnements. Je ne sais pas si je suis un chat comme les autres. Comme Coraline me le disait, je devrais être mort. Peut-être que mes passages dans l’Autre Monde ne m’ont pas offert qu’une intelligence particulière. Peut-être ai-je obtenu une vie plus longue ? J’aurais aimé que mon corps d’humain guérisse mais je dois me faire à l’idée que Coraline n’aura qu’un animal de compagnie. Je ne suis pas aussi affectueux d’habitude mais je suis trop ravi de la retrouver. En plus, elle me donne à manger. Cette femme a toujours été parfaite pour moi, peu importe ce que je suis. J’ai beau faire mine que je râle, quand je dévore le poulet qu’elle m’a servi, je suis le chat le plus gâté du monde.

C’est ce que j’imagine jusqu’à ce que je remarque qu’elle a disparu. Je n’ai pas de mal à comprendre qu’elle m’a appâté avec de la nourriture pour me distraire. Quittant très vite la demeure pour retrouver la nouvelle propriétaire, je devine vite où elle peut se trouver. Rejoignant le puits malgré la brume, mon regard bleu tombe rapidement sur la silhouette de la jeune femme. Assise au sol, elle semble plus démoralisée que jamais. Je pourrais me glisser à ses côtés et me contenter de ronronner pour la rassurer mais au fond, je sais que ce n’est pas ce dont elle a besoin. Reprenant ma forme humaine une seconde fois, je décide de la prendre dans mes bras. Elle se tourne alors vers moi et passe sa main dans ma nuque avant de poser son front contre le mien. Mon cœur s’emballe doucement, entouré d’une chaleur rassurante comme toujours quand je suis près d’elle. Je ne sais pas si j’arrive aussi à l’apaiser, je l’espère. Mon bras entoure sa taille et ma main vient contre sa joue pour essuyer ses larmes. Je vois bien qu’elle est en panique.

-Coraline… Rien ne t’oblige à rester ici. Tu peux encore partir, elle ne viendra jamais te chercher si tu t’éloignes d’ici.

Son regard s’ancre dans le mien et elle me donne ce surnom qu’elle me donnait déjà à Storybrooke et qui me va particulièrement bien. Je n’en avais pas conscience, évidemment. Mes doigts glissent dans ses cheveux et je la serre un peu plus dans mes bras. Mes lèvres se posent sur sa tempe.

-Ne retiens pas tes pleurs, pas avec moi. Tu n’as pas à subir ça une nouvelle fois.

Je me souviens bien des nuits que j’ai passé à pleurer dans ses bras. Elle a été là pour moi. Elle était mon pilier face à la mort qui me guettait et je sais que je peux l’être aussi pour elle.

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MessageSujet: Re: (Cocat) The bitch strikes back.   (Cocat) The bitch strikes back. EmptySam 19 Nov - 22:40


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Elle ne sait pas. Que le chat est en réalité Larry. Le seul, l’unique. Le seul à avoir pu capturer son cœur alors qu’elle était si inaccessible. On ne saurait dire pourquoi ils se sont retrouvés tous les deux. Était-elle destinée au chat ? Était-elle faite pour l’aimer lui ? Alors qu’ils sont dans cet étrange monde et qu’elle se sent plus seule que jamais. Ses doigts caressent son pelage alors que sa main est blessée. Son esprit était cependant ailleurs. il était dehors, près du puits. Et elle se demandait si elle était revenue ou si elle souffrait d’hallucinations. Donc elle nourrit le félin, le caressant et déposant ses lèvres sur son museau tout rose. C’est fou de se dire qu’il n’y avait plus qu’eux deux. Ils en avaient vécu des choses. Le pire étant qu’au départ, elle n’aimait pas les chats. Mais il était exceptionnel. Elle regrettait que dans ce monde ci, il ne sache pas parler. Peut-être qu’il aurait pu la rassurer. Coraline ne voulait pas faire diversion auprès du chat mais encore une fois, son esprit était ailleurs. Avec ce visage qu’elle n’appréciait plus. Ce corps qui n’était plus le sien. Doucement, elle se faufile. Mais elle n'aurait pas dû.

A l’extérieur, l’ambiance est pesante. Elle aurait préféré retrouver les couleurs qui animaient autrefois son monde presque psychédélique. Mais il n’y avait rien de plus que du noir. Un peu comme son esprit. Alors qu’elle se dirige vers le puits, pieds nus ; elle rabat sa main blessée sur sa poitrine. Elle avait mal la petite Coraline. Mal au cœur d’avoir perdu les personnes qui comptaient le plus dans sa vie ; mal d’avoir perdu Larry ; mal de devoir encore affronter ce monstre qui hantait ses nuits. A Storybrooke, elle était apaisée dans les bras de son amoureux mais c’était lui qui était en proie aux cauchemars. Dans le fond, peut-être qu’il irait mieux sans elle. Elle n’en avait aucune idée. Mais se faisait la promesse de vaincre cette salope puis de partir le retrouver. Même s’il était encore mourant ou même s’il s’agissait d’une soucoupe, elle resterait à ses côtés.

Seulement, son monde se craquela à mesure qu’elle se tenait devant le puits qui était ouvert. Tout lui revint en mémoire. Le kidnapping de ses parents, les yeux en forme de boutons, les fantômes. Alors elle s’effondra. Il était rare qu’elle le fasse. Sentant des mains entourer sa taille, elle n’a pas besoin de se tourner pour savoir que c’était lui. Pensant le rêver, elle se tourne cependant pour venir passer ses bras autour de sa nuque. Son corps était chaud contre le sien, collant son front contre le sien. Elle avait peur. Peur pour lui, peur pour elle, peur que l’autre mère ne lui enlève. « Ne me demande pas de t’abandonner. » La jeune fille leva son nez fin vers celui de son amoureux, son visage parsemé de tâches de rousseurs. « Tu sais très bien que je refuse de te quitter. » Elle était un peu penaude alors que les larmes coulaient toujours sur ses joues. « Même si tu es… c’est toi le chat ? » Elle pencha la tête alors qu’elle ferma les yeux, sentant ses lèvres sur sa tempe.

Elle ne réfléchit pas. Coraline vient poser doucement ses lèvres sur celles de Larry. Elle ne sait pas s’il est toujours malade ou ce qu’il se passe. Mais elle se fait douce alors que son corps continue de trembler contre celui qui animait jusque son âme. Une fois qu’elle rompt l’échange pour venir respirer, elle laisse son regard se perdre dans le vague. Son visage commence à changer petit à petit pour retrouver ses traits asiatiques. « Tu… tu veux bien rester avec moi cette nuit ? » La nuit qui semblait s’étirer à l’infini. Tant les heures ne passaient pas. Elle lui montre sa main blessée. « Elle m’a attaquée. J’arrive plus à dormir depuis que je suis rentrée et sa main m’a attaquée. Je pensais avoir rêvée comme… comme quand tu m’as ramené. » Peut-être préférait-il son apparence de chat ? Peut-être qu’il ne l’aimait plus maintenant qu’il était redevenu celui qu’il était avant ? Un nouveau sanglot s’échappa de ses lèvres alors qu’elle vint enfouir de nouveau son visage dans le creux de son cou. « Je veux pas qu’elle te fasse de mal, murmura-t-elle contre sa peau, peut-être que tu m’aimes plus maintenant que t’es redevenu toi mais je veux pas qu’elle te fasse du mal pour se venger de moi. » L’autre mère lui avait pris ses parents, lui avait pris son sommeil, lui avait pris sa vie presque. Mais elle n’aurait pas Larry. Peu importe le prix que payerait Coraline pour le sauver.




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MessageSujet: Re: (Cocat) The bitch strikes back.   (Cocat) The bitch strikes back. EmptyDim 20 Nov - 0:43


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On pourrait croire que choisir d’être réduit à un bête animal de compagnie est stupide et surtout incompréhensible. Cependant, dans la peau d’un chat, je ne me sens plus faible, au contraire, je suis libre. Plus de canne, plus de vertige, une intelligence développée. Il n’y a que des points positifs. Je sais que je faisais mine de supporter ma condition de vie mais entre nous, ce n’était pas si simple. Se déplacer avec une canne voire des béquilles quand j’avais trop de mal à marcher… J’étais si faible et c’est normal : j’étais mourant. Et je le suis hélas encore. Je le sens quand je reprends ma forme humaine. Je fais donc bien de rester un chat. Coraline mériterait de savoir qui je suis mais je veux l’épargner. Je me sens bien alors qu’elle prend soin de moi. Ses caresses, le baiser qu’elle dépose sur mon museau, la nourriture qu’elle m’offre… Finalement, c’est une bonne situation que d’être un chat. C’est ce que je crois jusqu’au moment où elle s’évapore.

Mes certitudes vacillent quand je la retrouve près du puits. Elle est triste et c’est même plus que ça : elle est désespérée. Elle n’est pas seule mais je doute que la compagnie d’un chat soit réconfortante. C’est de moi dont elle aurait besoin, de Larry, de mes câlins et de mon réconfort. Je craque et je sais que je le regretterais mais ça ne fait rien. Mes bras l’entourent et mon corps se serre contre le sien. Elle n’aurait jamais dû revenir ici, pas après les traumatismes qu’elle y a vécu. Sa place n’est pas dans une demeure aussi lugubre et au passé aussi chargé que le Pink Palace. Elle s’accroche à moi, me rendant mon étreinte. Je voudrais qu’elle s’en aille, qu’elle parte d’ici le plus vite possible mais son nez se lève vers moi et je baisse les yeux. Mes mains prennent son visage en coupole et mes lèvres se pincent alors qu’un air sérieux reste sur mes traits.

-Il n’y a plus rien pour toi, ici, si ce ne sont de mauvais souvenirs. Ton bonheur n’est pas dans cet horrible endroit.

Je continue d’essuyer ses larmes avec tendresse et hoche lentement la tête face à sa question.

-Oui, c’est moi. Je ne suis qu’un chat et je ne suis pas une raison nécessaire pour que tu restes.

Ses lèvres viennent plutôt se poser sur les miennes et si je ne devrais pas la laisser faire, mes sentiments prennent le pas. Je laisse mes bras l’entourer alors que je me fais tendre également. Je sens qu’elle tremble contre moi. Quand elle s’écarte, je la fixe reprendre petit à petit ses traits asiatiques que je connais si bien. Elle a alors aussi la capacité de changer d’apparence… Intéressant et surprenant.

-D’accord, je veillerais sur toi.

Elle me montre sa main blessée et je la prends doucement entre mes mains pour observer un peu plus la plaie. Ma mâchoire se serre alors que cette blessure m’inquiète profondément. La main s’attaque à Coraline… La fausse mère est donc bel et bien en vie. Celle qui était ma petite amie à Storybrooke est en danger. La gardant dans mes bras, je réfléchis longuement à la situation. Jusqu’à ce qu’elle reprenne la parole. Je lève les yeux au ciel et la prends par les épaules avec tendresse.

-Jamais je n’arrêterais de t’aimer.

Je pose mes lèvres sur les siennes comme pour sceller mes paroles. Mon nez vient ensuite frôler le sien, elle ne compte sûrement pas partir mais elle se rend bien compte que le retour de la sorcière fait de cet endroit un lieu dangereux.

-Elle ne me fera aucun mal. Tu le sais, elle n’aime pas les chats mais elle n’a jamais réussi à me faire de mal. Regarde ta main, c’est à toi qu’elle en veut. Tu es en danger et tu n’aurais pas dû revenir ici. Ça n’a plus à être ton combat.

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MessageSujet: Re: (Cocat) The bitch strikes back.   (Cocat) The bitch strikes back. EmptyDim 20 Nov - 1:12


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Coraline se sent si démunie à cet instant. Alors qu’elle croule sous le poids de la solitude, elle sent qu’elle vacille. Que son éternel courage s’évapore. A genoux devant le puits, ce puits où elle avait failli y laisser la vie la dernière fois. S’il n’y avait pas eu Padby et Le Chat, elle serait morte. Et bien qu’elle soit contente d’avoir retrouvée le félin, elle sait ce qu’elle a à faire. Mais c’est si dur que de remettre ses bottes jaunes et de partir en quête de la sorcière. Ses épaules s’affaissent et elle s’écroule en larmes. C’est à Storybrooke qu’elle avait laissé ressortir sa fragilité. Mais comment aurait-elle réagi si c’était venu avant ? Aurait-elle pleuré également ? Elle qui n’a versé des larmes qu’à la mort de ses parents. Parents qu’elle avait l’impression d’avoir enterré hier. Elle serre plus fort la poupée, cette mini-elle qui la fixe. Elle sait que la sorcière la voit au travers des yeux et doucement, le puzzle se forme dans son esprit. Après tout, ses parents étaient déjà morts durant la malédiction. Et si l’autre mère était celle qui l’avait soi-disant élevée et qui ne cessait de la tourmenter ? Jamais cette chose ne la laissera tranquille.

Elle sent des bras qui entourent sa taille. Elle sent un corps contre le sien et elle n’a pas besoin de se retourner pour savoir que c’est lui. Son Lui avec un L majuscule. Larry. La jeune femme se retourne, son cœur vacille. Et il est là en face d’elle. Elle connaît le caractère de son compagnon. A chaque crise, à chaque faiblesse trop intense, il lui demandait de s’en aller, disait qu’elle méritait mieux. Mais elle tenait bon. « Ne me demande pas de t’abandonner. » Elle est têtue la petite Coraline. Doucement, elle lève ses yeux humides pour les poser sur le visage de Larry. Sa main valide lâche la poupée alors qu’elle caresse tendrement sa joue. « Je ne partirai pas sans toi. » L’amour peut s’avérer stupide et dangereux. « Arrête. Tu vaux toutes les raisons pour que je reste. » Elle est déterminée. Découragée mais déterminée et voilà qu’elle plonge dans ses yeux verts avec ténacité. Cependant, elle vient poser doucement ses lèvres sur celles de son compagnon tout en douceur. Elle sent les bras de ce dernier autour d’elle, qui se referme comme un cocon réconfortant tandis qu’elle prolonge le baiser au maximum. Ses traits redeviennent doucement ceux qu’elle a choisis, ne supportant plus son visage d’avant. Son front se colle doucement à celui de Larry alors que ses doigts caressent sa nuque du bout des doigts.

Timidement, elle avance sa main. Celle dont elle s’est servie pour fracasser le miroir et qui porte encore les marques de son combat contre l’autre mère. Elle serre le poing malgré elle et le sang coule encore une fois. La douleur est encore supportable alors qu’elle déglutit. « Je t’aimerai toujours aussi. » Elle soupire à son baiser, lui rend. Elle a conscience qu’elle ne pourra pas lui demander de redevenir Larry. Sauf dans les cas extrêmes comme ce dernier. « Tu arrêtes Larry le Chat. » Encore une fois, elle se mord la lèvre inférieure d’agacement. Son corps se colle contre celui de Larry. « Même si le chat n’avait été qu’un chat et pas mon amoureux, je ne serai pas partie. Et tu le sais. » Elle passe sa main blessée sous le menton de son compagnon pour le forcer à la regarder. « Je t’ai fait une promesse. Je ne t’abandonnerai jamais. Que tu sois un chat, un homme séduisant ou un imbécile. Tu n’as pas à prendre cette décision à ma place. Je te l’ai déjà dit et je te le redis. Je ne peux pas te demander de rester en humain si tu n’en as pas envie mais tu ne peux pas me demander de partir alors que tu seras là avec elle. » Petit à petit, elle reprenait contenance et cette fois-ci, elle l’embrasse mais disons que la timidité a disparu. Comme à chaque fois qu’il la mettait en colère.

Une brise vient soulever ses cheveux bleu électrique alors qu’elle s’écarte mais pas suffisamment pour le lâcher. « Je suis sûre que c’était elle. Ma mère à Storybrooke. La malédiction l’a transporté là-bas et c’est ce qu’il l’a libéré. » De même qu’elle savait qu’elle ne se pointerait pas ce soir. Elle tenait à lui faire peur. La jeune femme fixe sa main blessée qui ne cesse de saigner. « Tu peux dire adieu aux caresses. Fallait pas être un vilain chat à me repousser encore pour que je parte. » Elle pose son index à sa bouche, lui faisant les gros yeux. « N’insiste pas ou tu seras puni de caresses pendant une semaine. » Elle lève le menton, inconsciente du double sens. Ou si elle en a conscience mais disons qu’elle laisse libre interprétation à ses dires. « De même que ce n’est pas parce que t’es un félin au mauvais caractère que je vais rompre avec toi. Tu pourrais être une tasse que ça ne changerait rien. Sauf si toi tu veux rompre… » Ses mots meurent sur sa langue alors qu’elle se rend compte qu’il risque de la larguer. « Tu… » Elle écarquille les yeux encore alors que son teint pâlit. Il allait lui briser le cœur, c’est sûr. Décidément, elle sera passée par toutes les émotions. Agressée par une main mécanique, martyrisée par une poupée, découragée par un puits et larguée par un chat. Il est profond ce puits ? Voir si elle pouvait se jeter dedans ?!




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MessageSujet: Re: (Cocat) The bitch strikes back.   (Cocat) The bitch strikes back. EmptyLun 21 Nov - 5:07


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Les souvenirs sont plus faciles à oublier sous ma forme de chat mais je ne peux pas non plus les ignorer, surtout pas quand je vois Coraline ravagée devant ce puits où nous avons fini de battre la sorcière. Je me revois, humain, aussi peiné qu’elle et mon cœur d’animal se brise. Je ne peux que redevenir Larry, celui qu’elle a tant consolé et qui à son tour, veut la rassurer. Je ressens la douleur de la jeune femme, que lui reste-t-il ? Ses parents sont morts comme tous les habitants du Pink Palace. L’endroit est désert et n’offre qu’un pur sentiment de solitude. Elle a le droit de savoir que moi, je suis toujours là. Cette maison va la briser, la sorcière est dangereuse et je ne peux pas la laisser se mettre en danger, pas quand l’amour que je ressens est toujours là. J’oublie toutes mes convictions et ce n’est pas la première fois que je fais cela pour la coréenne. Mes bras l’entourent, mon corps rencontre le sien et je l’enveloppe dans mes bras comme pour la protéger, pour qu’elle se sente en sécurité. Nous en avons connu des difficultés à Storybrooke à cause de ma maladie et jamais, elle ne m’avait abandonné. Je ne la remercierais jamais assez pour ça mais la moindre des choses que je puisse faire, c’est le lui rendre. Alors que j’essaye de la convaincre de partir, elle comprend trop vite où je veux en venir et je plisse légèrement mon nez. Elle semble si effrayée mais toujours déterminée à rester à mes côtés. J’ancre mon regard dans le sien et reconnais ma Coraline tenace et têtue. Un petit sourire étire mes lèvres.

-Je ne veux pas que tu m’abandonnes, je veux que tu vives, que tu sois heureuse et en sécurité. C’est tout ce que j’ai toujours voulu que ce soit ici ou à Storybrooke.

Dans le monde où nous avons vécu ensemble pendant deux ans, j’avais peur qu’elle ne mette sa vie de côté pour me soutenir dans la maladie. Ici, j’ai surtout peur qu’elle reste et mettre sa vie en danger. Qui sait de quoi la sorcière est capable pour se venger ? Nous ne sommes que deux et nous n’aurons aucune autre aide si Coraline décide de rester. C’est dangereux, je n’aime vraiment pas ça. Ses lèvres se posent sur les miennes et je n’ai jamais su résister à ses baisers, je n’ai même jamais essayé. Si ce baiser me fait oublier quelques secondes les problèmes auxquels nous faisons face, je m’en rappelle dès qu’elle me montre sa main et mon inquiétude revient au galop. Je veux parvenir à la convaincre de partir, de me laisser et de choisir la vie plutôt que moi. Son corps se colle contre le mien et je déteste quand elle est têtue. Je déteste ça mais je l’adore tout de même.

-Je sais bien que tu ne me lâcheras pas et c’est ce qui me fait peur, tu es trop téméraire et ici, c’est dangereux.

Elle me rappelle la promesse qu’elle m’a faite et je lève une seconde les yeux au ciel. Je la reconnais bien là. Quand elle a une idée derrière la tête, rien ne peut la lui enlever. Comment puis-je être aussi exaspéré et amoureux en même temps ?

-Tu resteras avec moi jusqu’à la mort, c’est ça ? Je ne risque peut-être rien ici, contrairement à toi. Elle n’a encore rien tenté contre moi et je doute qu’elle s’intéresse un temps soit peu à un chat miteux.

J’essaye en vain de la convaincre, je sais que mes paroles sont inutiles et qu’elle n’en tiendra même pas compte, la preuve, elle préfère m’embrasser avec cette fougue qui la caractérise chaque fois que je l’énerve. Elle me rappelle qui était sa mère à Storybrooke et mon sang ne fait qu’un tour face à cette information. Si c’est vrai, alors elle sait très bien qui je suis et ce qui me lie à Coraline. Mon regard tombe sur la petite Coraline qui nous fixe de ses yeux en bouton. Si elle nous observe toujours à l’aide de cette horrible poupée, elle sait que Coraline m’aime et que je suis le chat qu’elle déteste. Je n’étais sûrement pas en danger jusqu’à cette nuit. La sorcière veut faire souffrir Coraline et la dernière fois, elle s’en est prise à ses parents. Qui dit que je ne suis pas le prochain sur la liste.

-Si elle était vraiment ta mère à Storybrooke, c’est une raison de plus pour que tu partes. Elle en sait sûrement suffisamment sur toi pour savoir exactement comment te blesser.

Je déchire un morceau de mon pantalon de toute façon déjà en lambeaux et entoure sa main blessée avec. Il faudra désinfecter la plaie en rentrant mais pour l’instant, je me concentre sur ses paroles. Je fronce les sourcils et attrape sa main qu’elle avait posé devant mes lèvres.

-Je te repousse pour ton bien, pas pour t’énerver. Je ne supporte pas l’idée que tu sois blessée ou que tu souffres, tu le sais !, je fais une moue boudeuse et fais claquer ma langue contre mon palais, Je ne pensais pas que m’inquiéter me vaudrait une punition.

Je garde mon petit air râleur jusqu’à ce qu’elle suppose que je pourrais rompre avec elle. Je hausse les sourcils et la vois pâlir à vue d’œil. Mon regard se baisse, pensif. Si je rompais avec elle, elle n’aurait plus rien qui la retiendrait ici et elle partirait sans doute pour m’oublier. C’est peut-être la solution idéale pour qu’elle cesse de s’acharner et de s’entêter. Quand mon regard se pose sur ses beaux traits coréens, la réponse à mes hésitations vient tout naturellement. Je pousse un soupire et me remets difficilement debout alors que mon corps humain est plus faible. Je prends la poupée de Coraline pour la balancer dans le puits avant de refermer celui-ci et de tendre ma main à celle qui a été et qui restera toujours la femme de ma vie.

-Je ne compte pas rompre non plus. Je t’aime… Et si tu souhaites rester ici, alors nous la battrons ensemble, nous l’avons déjà fait.

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MessageSujet: Re: (Cocat) The bitch strikes back.   (Cocat) The bitch strikes back. EmptyLun 21 Nov - 11:47


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D’ordinaire, elle arrivait à repousser ses émotions. Mais revenir dans cet endroit, sans ses parents et avec la menace que l’autre mère était de retour; elle était aneantie. Devant le puits, la mini elle dans une main et son poing blessé fermer, elle avait toutes les peines du monde à stopper ses sanglots. Il n’y avait personne pour la juger. Du moins c’était ce qu’elle pensait lorsque des bruits puissants se refermèrent autour d’elle. Coraline ne voulait pas y croire. Jusqu’à ce qu’elle entende sa voix. Celle de Larry. Ils ont toujours eu un lien spécial tous les deux. De véritables âmes sœurs. Comme s’ils étaient constamment aimantés l’un vers l’autre. Mais elle avait conscience que ses sentiments a elle étaient plus forts que ceux de son compagnon. Elle entendait ses mots et son coeur se perdait d’avantage. Osait-il lui demander de le quitter ? Alors qu’elle était restée envers et contre tout à StoryBrooke. Coraline leva vers lui ses grands yeux suppliants. Elle avait déjà perdu ses parents. « Mais quand est-ce que tu vas comprendre qu’il n’y a que toi, Larry ? » Le chat, dut -elle se corriger. Les pleurs redoublèrent alors qu’elle cacha sa tête contre son torse. Elle n’aimait qu’il la voit comme ça. Faible. Sensible. « Tu n’es pas un chat miteux. Tu es l’amour de ma vie. Rentre-toi ça dans le crâne. » Coraline n’avait pas conscience de ce qu’elle disait. Des déclarations qu’elle lui faisait alors que c’était son rôle d’ordinaire. Il était plus enflammé qu’elle avec ses mots et elle avec ses gestes.

Coraline lève donc son nez parsemé de taches de rousseurs avant de venir coller ses lèvres sur celles de Larry. Si au départ le baiser est tendre, il change rapidement. Elle insuffle tous ses sentiments. Qu’il lui a manqué. Qu’elle l’aime. Qu’elle ne peut pas se passer de lui. Timidement sa langue vient forcer le barrage de sa bouche pour venir caresser sa jumelle alors que son corps se réchauffe un peu et que son coeur semble reprendre un peu de vie. « Ne me demande pas ça, s’il te plaît. » Toutes ses barrières se brisent. Coraline a toujours tenté d’être forte, de ne pas pleurer devant lui. Mais là, elle peine contenir ses émotions. Un sanglot déchirant sort de ses lèvres alors que ses cheveux changent de couleur. D’un bleu vif, ils passent à un bleu nuit, rendant ses traits encore plus pâles. Elle se tient à lui comme s’il était sa bouée de sauvetage comme s’il risquait de disparaître alors que c’est elle qui risque de s’effacer. Jamais o grand jamais elle n’avait démontré la force de ses sentiments à Larry.

« Je peux plus me servir de ma main, qu’elle articule avec peine, elle m’a griffée et j’ai des bouts de miroir dedans. » La coréenne grimace lorsqu’il panse sa plaie avant de détourner le regard. Elle n’osait pas le regarder pour le coup. Du coin de l’œil, elle le voit bouder et se rapproche alors, sa main valide vient descendre le long de son torse, passe le long de ses hanches et remonte dans son dos. Enfin ses doigts effleurent sa nuque tandis qu’elle penche la tête pour que ses lèvres tracent les contours de sa mâchoire. « Les caresses n’ont pas le même sens lorsque tu es un homme ou un chat. » Elle lui sourit timidement.

Elle le regarde alors que la peur étreint son coeur. Qu’elle a peur qu’il la quitte. Ses sanglots reprennent, silencieusement alors qu’elle baisse la tête pour cacher son visage derrière ses cheveux qui continuent de se foncer tant son humeur était catastrophique. La peur suintait par tous ses pores. La peur de le perdre de manière définitive. Doucement sa main se glisse dans la sienne et elle se colle contre lui avant de se rendre compte qu’il est gelé. Et elle aussi. « On… tu veux aller prendre un bain ? » Elle se mordille la lèvre inférieure car elle n’avait pas fait de feu et puis ils étaient dans un état. « On est pas forcés de… enfin de… » Elle rougit jusqu’aux oreilles. Coco avait juste besoin de sa chaleur et rien d’autre. Doucement elle se met à marcher pour aller à son rythme. « Tu sais, je me dis que ton état de chat pourrait peut être la faire reculer. Après tout, tu as neuf vies. Donc… » il avait l’air faible certes mais comme elle. « Même si tu es toujours malade, je resterai avec toi. Que tu sois en chat ou en toi. Après tout mon autre mère est une araignée, mon autre père une blatte donc l’amour de ma vie peut bien être un chat. » sur le perron, elle se tourne sans se rendre compte que son nez est à nouveau parsemé de taches de rousseur. Coraline se met doucement sur la pointe des pieds pour déposer ses lèvres sur la joue de son amoureux. « Je t’aimerai même si tu étais un pot de sucre. » elle était un peu penaude. Pas habituée à faire étalage de ses sentiments. Donc elle lâche la main de Larry pour retourner à l’intérieur, gênée.



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(Cocat) The bitch strikes back.
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