Tout ca pour du pain rassis .. / Kalel

e vis à storybrooke depuis maintenant quoi,, deux ou trois ans peut être. J'ai déjà eu l'occasion de rencontrer plusieurs familles d'accueil mais aucun d'eux n'a eu le courage de me supporter bien longtemps. Selon eux je finirais comme mes parents, plutôt culotté venant de gens qui ne les connaissaient même pas… je suis comme eux oui mais je ne résout rien par la violence contrairement à eux. Ils ont voulu jouer les malins face aux forces de l'ordre aujourd'hui ils sont en prison et n' arrêtent pas de prolonger leur séjour à cause de stupidité contrariant l'ego de ces gens qui les ont arrêtés … La plupart des familles ne comprennent pas non plus mon idéologie de vie, ils veulent que je sois quelqu'un d'autre et je n'apprécie pas vraiment. La famille où j'étais ces dernières semaines avait essayé de faire un effort alors j' en avais aussi fait un sur mon comportement. J'avais tenté de me montrer moins sauvage. Évidemment j'avais fini par recevoir un appel de mes parents qui avaient encore prolonger leur séjour. Ils le font exprès c'est pas possible… ils ne peuvent pas penser un peu a moi pour une fois et essayer de se sortir de la pour moi ? Je compte si peu pour eux? Je commençais un peu a me demander si j'avais vraiment ma place ou que ce soit alors j'avais pris la décision de fuguer de cette famille aux apparences parfaites. Ce n'est pas moi, je ne peux pas faire semblant. Cela faisait presque quinze jours que j'errais ici et là dans les rues, squattant aux premiers abris que je pouvais trouver. Je me nourrissais comme je pouvais, souvent en volant pour être honnête même si je n'en suis pas fier. Au pire je risquais quoi ? Finir au poste de shérif ? J'ai une carte de fidélité là- bas avec toutes mes petits troubles à l'ordre public. Enfin c'est comme ça qu'ils appellent l'expression de mon mécontentement. J'étais tranquillement installé dans mon squat, je ne faisais chier personne J'étais juste assis avec les quelques provisions que j'avais pu obtenir. J'étais fatigué, on ne dort que d'un œil quand on vit dehors. Tout le monde est susceptible de nous vouloir du mal alors mieux vaut être prudent. C'est sûrement là qu'à dû se trouver mon problème, épuisé j'ai dû fermer les yeux un instant car quand je les ouvrait à nouveau deux bruts se tenaient face à moi a vouloir voler mes provisions "laissez moi tranquille, je n'ai rien pour vous et je ne me battrais pas" ils ont ris, comme si ça allait changer quelque chose pour eux. Je me suis pris un coup de poing au visage, sans doute bien assez violent pour offrir une couleur violette instantanée à mon visage sale. Il ont pris mes provisions et ont voulu partir, évidemment j'ai dit que je ne frappais pas mais je parle beaucoup, je n'aurais sans doute pas dû se coup ci. Je ne sais pas trop ce que j'ai dit, j'ai parlé avant de réfléchir mais j'ai du mettre à courir, ils ne me lâchaient pas et j'ai réussi à me réfugier dans une ruelle. Enfin je le croyais jusqu'à voir surgir une des brutes derrière moi. Je sais que j'ai crié au secours mais je revois surtout le coup de pied dans les côtés qui m'a mis a terre. Un homme assez grand est arrivé, il avait dû m'entendre crier. Au bout de quelques secondes je crois le reconnaître, c'était Kalel, c'était un ancien ami de mes parents je crois. Je ne l'avais pas vu depuis longtemps, il s'était débarrassé de mes agresseurs avec une telle facilité. J'aurais sans doute pu me défendre un peu mais je refusais de faire preuve d'une quelconque forme de violence physique… je bredouillait simplement un "merci" levant à peine le regard vers lui. Je ne voulais pas vraiment que mes parents sachent que je vivais dans la rue et j'étais certain qu'il finirait par le leur dire. Si il avait encore contact avec eux du moins. Je n'étais même pas certain qu'il se souviendrait de qui je suis, je ne sais plus quand remonte votre dernière entrevue. J'étais toujours à terre, pour le moment mes côtes étaient un peu trop douloureuse pour se lever et mon visage aurait sans doute besoin d’un peu de glace…