Par tout les moyens / Wanda

Par tous les moyens ft @Wanda Eisenhardt

La vie en Sokovie est paisible. Depuis que mes souvenirs me sont brusquement revenus, je cherche avec désespoir l’équilibre qui me manque. La peur hante mes jours, les souvenirs hantent mes nuits et je tente encore de trouver la paix. Je ne pourrais probablement jamais me pardonner ce que j’ai fait, les visages de ceux que j’ai tués me poursuivent où que j’aille. Les Avengers sont peut-être à ma recherche mais ça m’étonnerait, certains doivent me haïr, si pas tous et je ne peux pas les blâmer pour ça. Je mérite cette colère. Je méritais de mourir mais le sort en a voulu autrement. J’aimais la magie que je pratiquais, j’en ai toujours eu peur mais une partie de moi la trouvait belle et voulait apprendre à l’utiliser. Cette partie est morte et ne me reste plus que la peur de voir cette magie faire du mal à des personnes que j’aime.

La Sokovie est un pays magnifique, je suis fière d’en avoir l’accent. Ma ferme entourée de mes champs est mon cocon, l’endroit où je peux vraiment me détendre et me sentir en sécurité. Je la quitte rarement. Aujourd’hui, pourtant, j’ai enfilé mon manteau et ai caché mon visage sous la capuche de l’habit pour me rendre à la capitale non loin d’ici. Novi Grad est à quelques kilomètres seulement et je m’y rends à pied pour y faire mes courses. Il fait beau, c’est un temps parfait pour se promener. Une fois dans la capitale, j’achète ce dont j’ai besoin et ne compte pas m’éterniser de peur d’être reconnue. C’est pourtant mon regard qui reconnaît un visage familier et je m’en approche, intriguée.

-Morgane ? Qu’est-ce que tu fais là ?

Elle lève son regard vers moi, me confirmant que je ne me trompe pas de personne. Morgane était une cliente fidèle à Storybrooke, elle aimait l’ésotérisme, comme moi et j’appréciais la voir dans ma boutique. Je suis surprise de la voir ici, en Sokovie. Elle semble étonnée aussi et je ne m’attendais pas à ce qu’elle annonce qu’elle me cherchait. Je m’assieds à côté d’elle avec un doux sourire alors que ses traits me rappellent une vie sans culpabilité.

-Je vais bien, merci. Et toi ?

Je suis intriguée. A-t-elle entendu parler de moi ? Elle a dit que je dois être la personne qu’elle cherche, elle n’avait donc pas mon nom…

-Pourquoi me cherchais-tu ? Tu as des ennuis ?

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Par tous les moyens ft @Wanda Eisenhardt

Je suis déstabilisée quand elle m’apprend qu’elle me cherche depuis des jours. Puis, elle utilise l’appellation « Sorcière rouge » et je me fige légèrement en la regardant. Je ne pensais pas qu’elle entendrait parler de moi. Je ne suis pas très à l’aise, si je suis bien celle qu’elle cherchait, je ne suis pas sûre que la femme que je suis aujourd’hui pourrait lui être d’une grande utilité.

-Des jours… Tu dois vraiment avoir besoin d’aide.

Elle mentionne sa famille et je devine que c’est sûrement ce qui l’a poussée à chercher une sorcière. Assise à côté d’elle, je suis prête à écouter ses problèmes et j’ai l’impression qu’elle est assez pressée. Ses inquiétudes sont justifiées puisqu’elle m’apprend qu’elle doit trouver un moyen de rejoindre son monde. Alors qu’elle me fait un résumé de sa situation, je garde les lèvres pincées. Elle est donc une sorcière elle aussi, j’aurais pu m’en douter. Je me redresse et me lève quand elle s’arrête de parler.

-Je ne sais pas si je suis plus puissante que toi. J’aimerais t’aider mais je n’utilise plus mes pouvoirs depuis que j’ai retrouvé la mémoire.

Je ne devrais pas refuser de l’aider, j’ai l’impression d’être son dernier espoir et elle est venue jusqu’en Sokovie pour me voir. Je lui fais signe de se lever à son tour et de me suivre.

-Allons chez moi, il doit bien y avoir une solution pour te ramener chez toi. En attendant de la trouver, tu peux rester avec moi si tu veux.

Je lui souris doucement, je ne lui offre probablement pas la réponse qu’elle attendait mais pour le moment, c’est ce que je peux faire de mieux pour elle. Je ne sais même pas si mes pouvoirs pourraient vraiment lui venir en aide mais ce n’est pas au milieu de la capitale que nous le découvrirons. Nous nous mettons en route et je l’emmène hors de la ville.

-De quel monde viens-tu, au fait ? C’est étrange que tu n’aies pas pu le rejoindre directement après avoir retrouvé ta mémoire.

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Par tous les moyens ft @Wanda Eisenhardt

Je ne voulais pas qu'on me retrouve... Mais le monde ne pouvait pas m'oublier aussi vite que je me souhaitais. Je me doutais qu'on finirait par venir me voir mais je pensais plutôt à un Avengers, pas à Morgane. Comment a-t-elle retrouvé ma trace ? J'imagine que ça a été difficile. Il a du lui falloir beaucoup de détermination tout ça pour que je ne puisse pas l'aider. Son désespoir me touche et si j'aurais vraiment envie de lui venir en aide, je ne m'en crois pas capable, plus maintenant. Je suis obligée de lui dire la vérité : je n'utilise plus mes pouvoirs depuis que je me suis souvenue de tout ce que j'avais fait. Je baisse mon regard sur mes doigts et mes lèvres se posent alors qu'elle a toutes les raisons du monde de se montrer curieuse face à ma décision.

-Avant d'arriver à Storybrooke, j'ai commis des actes impardonnables en utilisant mes pouvoirs. Je ne veux plus faire de mal à quiconque, j'ai envie d'être... Normale.

À Storybrooke, j'étais une femme douce et qui n'aurais jamais fait de mal à personne. Mais ici, je sais que je n'ai jamais été considérée comme une femme inoffensive. Pas depuis que j'ai mes pouvoirs. J'ai toujours été crainte et ce que j'ai fait à Westview et contre mes alliés n'aident personne à me voir comme une héroïne. J'ai été la méchante et la seule façon de ne plus m'être, c'est de disparaître. Je ne veux tout de même pas qu'elle soit venue jusqu'ici pour rien et décide de l'inviter chez moi puisqu'elle semble n'avoir nulle part où aller. Elle accepte et un petit sourire triste étire mes lèvres. J'ai vraiment envie de l'aider, quitte à réutiliser mon pouvoir mais je dois résister à ce côté maternel qui a toujours eu raison de moi.

-Tu es la bienvenue autant de temps que tu le souhaites. Tu dois vraiment être épuisée...

Elle me suit et le trajet étant relativement long hors de la ville, j'en profite pour en apprendre plus sur sa situation. Je pensais qu'après la malédiction levée, tout le monde avait pu rejoindre son univers. Elle me révèle son véritable nom et ses origines. J'apprends donc qu'elle est la Reine des Enfers, titre plutôt impressionnant, mais que c'est sans doute un de ses opposants qui l'empêche de rentrer chez elle. Je reste quelques minutes silencieuse alors que nous nous éloignons de la capitale du pays.

-En tant que Reine, j'imagine que tu dois être encore plus pressée de rentrer chez toi... Il doit exister un moyen de rouvrir cette porte depuis l'extérieur. Si tu as remporté les épreuves, c'est que tu devais être plus puissante que lui. As-tu perdu tes pouvoirs ?

Nous arrivons alors à ma maison entourée de champs et de cultures. Cet endroit particulièrement paisible m'apaise. J'espère qu'il en fera de même pour Sabrina. Je l'invite à entrer et à me suivre dans la cuisine pour s'installer sur une chaise tandis que je reste debout.

-Je peux te préparer un thé ? Je les fais toujours moi-même.

C'est une habitude que je n'ai pas perdue même si aujourd'hui je ne les vends plus. J'ai réussi à faire pousser mes propres plantes pour réaliser un thé parfaitement bio. Elle doit être déçue, je ne suis plus une sorcière mais une fermière. Si je sens toujours dans cette maison la puissante magie qui j'y ai pratiqué, je parviens à passer outre et à ne plus être tentée de l'utiliser à chacun de mes gestes.

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Pourrais-je toujours éviter d'utiliser mes pouvoirs ? Seule, je parviens à m'habituer à une vie sans eux. Il est étrange de me dire que le plus difficile, ce sont les choses les plus simples de la vie. Ce serait mentir que de dire que je les ai complètement laissé derrière moi. Il suffit que je veuille me saisir d'un objet se trouvant de l'autre côté de la pièce pour que j'utilise inconsciemment ma magie. À chaque fois que cela m'arrive, je culpabilise énormément. Ridicule, n'est-ce pas ? On peut dire que je gâche ce don qui m'a été offert et je pourrais être d'accord... Si je ne pensais pas les avoir déjà gâché le jour où j'ai commencé à les utiliser égoïstement. À Storybrooke, j'ai développé un côté maternelle et très accueillant avec certains de mes clients. Celui dont j'étais la plus proche était sans doute Jules. Morgan était sa meilleure amie, là-bas et je l'accueillais également avec beaucoup de bienveillance. Ma boutique n'était pas uniquement constituée d'objets et livres à vendre, j'y servais mon thé et ai fait de l'endroit un lieu d'échange et de partage. J'étais quelqu'un de bien alors que j'avais perdu autant qu'ici. Parfois, j'ose espérer que cette femme que j'ai été est celle que je suis aujourd'hui mais les souvenirs de mes actes égoïstes me reviennent très vite et me pèsent. Face à Morgan, ou plutôt Sabrina, cet instinct maternel qui peut me rendre aussi dangereuse que dévouée revient de plus belle. Je ne peux pas me résoudre à la laisser là, sans solution pour rentrer chez elle et sans abri. Pour l'aider, peut-être devrais-je mettre mes appréhensions de côté ? Je sais que ses mots se veulent réconfortants -et ils le sont- mais j'ai du mal à la croire sur parole.

-J'ai été l'ennemie de ceux qui ont été mes alliés. Si je n’avais fait qu’une erreur, j’imagine que j’aurais pu être pardonnée mais j’ai été si loin… Ici, je peux être celle que tu as connu à Storybrooke et j’espère rester quelqu’un de bien.

Mon corps est toujours marqué par mes actes, mon regard se baisse sur mes doigts noircis par l’utilisation du Darkhold. Jamais je ne pourrais oublier. Je sais que par mes actes, je pourrais me rattraper mais la peur me maintient loin de toute action… Bien que celles-ci me trouvent d’elles-mêmes. C’est plus fort que moi, je ne peux pas complètement repousser Sabrina. Elle est venue jusqu’ici pour me trouver, le moins que je puisse faire, c’est de l’inviter chez moi. Je le vois sur ses traits tirés par la fatigue, l’inquiétude qu’elle porte pour ses proches la rongent et je connais ça. Je pose affectueusement ma main sur son épaule.

-Nous allons trouver une solution, je ne te laisserais pas tomber. Je suis certaine que nous allons réussir à te renvoyer dans ton monde très vite.

Je ne sais pas encore comment et je manque sans doute d’un bon nombre d’informations pour le moment mais autant discuter autour d’une bonne tasse de thé. Comme nous marchons vers la périphérie de la capitale, elle m’explique avec plus de détails la situation. Il y a tant d’attentes qui pèsent sur ses épaules et elle est encore si jeune. Je ne doute pas de ses compétences, si elle a des pouvoirs au point d’être reine des Enfers, je ne peux qu’être impressionnée. Elle m’apprend comment fonctionnent les sorcières dans son monde et je l’écoute attentivement. Ils dépendent tous les uns des autres… Nous nous approchons de ma demeure et je pince les lèvres.

-Est-ce que tu penses que mes pouvoirs pourraient t’apporter le soutien nécessaire pour retrouver ta puissance ?

Je n’ai pas envie de les utiliser, j’aurais même peur de faire une erreur et de tout gâcher mais Sabrina a peur, elle aussi, et elle est loin de chez elle. Je sens que petit à petit, j’accepte l’idée d’utiliser mes pouvoirs pour l’aider mais je ne suis pas sûre d’être assez puissante ni de pouvoir réellement être utile. Je la guide jusqu’à ma cuisine ou je lui propose du thé. Je suis ravie de l’entrain qu’elle montre en acceptant. J’ai développé un intérêt surprenant pour cette boisson à Storybrooke et j’ai conservé cet intérêt ici. Je la laisse s’installer et ouvre mon armoire pour choisir certaines plantes séchées pour préparer l’infusion. Je connais bien les propriétés des plantes et je pense que nous avons toutes les deux besoin d’une préparation revigorante et surtout pour nous redonner un peu confiance en nous. Alors que je prépare les ingrédients, j’ai un sourire apaisé sur mes lèvres. J’adorais le fait que mes boissons plaisent autant dans mon magasin et ça me manquait de ne plus pouvoir les partager. Je suspends une seconde mes gestes face à sa question mais me reprends rapidement.

-Me convenir… Je pense que c’est le terme exact. Je ne suis pas particulièrement heureuse mais je m’en satisfais. Cette maison est un peu une prison dorée que je me suis construite pour y rester enfermée.

Je fais chauffer de l’eau et sors deux tasses. Je me tourne vers la jeune sorcière et m’appuie sur le plan de travail derrière moi. Je suis pensive et pour une fois, mon sourire se fait plus vague.

-Utiliser ma magie me manque mais tant que je ne suis pas certaine que ça ne blessera personne, je ne peux pas me résoudre à l’utiliser. On m’a souvent dit que les bonnes causes justifiaient toute action mais je ne suis plus sûre de savoir ce qu’est une bonne cause.

Je pousse un soupire avant de m’approcher de Sabrina pour m’asseoir à ses côtés. Je ne pensais pas que mon chemin croiserait celui d’une sorcière aujourd’hui. Nous venons pourtant de deux mondes différents, deux façons d’être une sorcière différentes.

-Est-ce que tu as déjà… tué quelqu’un en pensant avoir une bonne raison de le faire ?

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Par tous les moyens ft @Wanda Eisenhardt

J’aimerais pouvoir me débarrasser de la culpabilité qui me pèse. Je sais que je me suis construite moi-même cette prison dans laquelle je vis et que personne ne me force à y rester. Je ne sais pas vraiment si le reste du monde me déteste, s’ils préféreraient me savoir enfermée. Je me suis choisi mon propre châtiment et je me convaincs tous les jours que je le mérite. Je vis au jour le jour sans vraiment penser à ce que me réserve le futur. Au fond, je ne me dis pas que je passerais le restant de mes jours ici mais en même temps, je ne sais pas où je pourrais aller. Il n’y a aucun endroit où je pourrais me sentir vraiment chez moi. Comme on le dit souvent, on se sent chez soi grâce aux personnes avec qui l’on est. Moi, je n’ai plus personne. Je sais ce qui m’a fait perdre la tête, à plusieurs reprises, et je sais que je n’en suis pas complètement remise.

-Changer… Ce n’est une chose simple non plus. Cette magie est toujours en moi et je ne suis pas sûre de pouvoir faire le bien avec. J’ai perdu tous ceux que j’aimais, tout ce que je voulais, c’était les retrouver. Je m’y suis prise de la mauvaise façon parce que je n’acceptais pas d’être la seule à survivre.

Maintenant, j’ai accepté d’être seule. Enfin, je crois. J’aimerais pouvoir me convaincre qu’utiliser ma magie à des fins positives est possible. Pour le moment, je n’ai jamais réussi cet exploit. Mes intentions n’ont jamais été nobles contrairement à celles de Sabrina. Quand elle me parle de sa ville et de la protection qu’elle doit lui apporter, je n’imagine pas les inquiétudes qu’elle doit avoir. Elle a eu la malchance de se retrouver à l’extérieur de son monde et je m’en veux de refuser de l’aider. Il y a bien quelque chose que je pourrais faire. Je réfléchis longuement. J’étais sans doute son dernier espoir et j’aimerais trouver la solution qu’elle attend.

-Il doit exister un sort qui ferait réapparaître cette porte oui qui permettrait au moins de la localiser… Je ne te laisserais pas tomber même si mes pouvoirs ne peuvent pas t’aider, il me reste quelques connaissances.

Je lui souris en me montrant optimiste. Je ne sais pas exactement de quelle façon je vais l’aider mais je ferais de mon mieux. Alors que nous arrivons chez moi, je décide de préparer un bon thé pour nous détendre. Elle doit avoir besoin de repos. Comment peut-elle retrouver sa ville sans avoir toutes ses forces ? Ses questions ne me surprennent pas vraiment, moi aussi, je me demande souvent si cette vie me convient, si je pourrais à nouveau être heureuse. Les paroles de Sabrina m’arrachent un sourire. Elles sont pleines de bonnes intentions.

-J’aimerais ne pas être seule… Mais j’ai perdu mes parents, mon frère, l’homme que j’aimais et mes enfants. Je suis peut-être destinée à cette vie et parfois, il vaut mieux accepter son destin plutôt que d’en demander trop.

Je me relève pour faire infuser le thé avec des plantes que j’ai moi-même cultivées et reviens auprès de la jeune femme. J’écoute ses conseils en m’asseyant et regarde Sabrina avec attention. Ses paroles sont sages pour son âge mais je ne m’en étonne pas vraiment. Je sais à quel point il faut prendre en maturité quand des responsabilités nous tombent dessus. Je prends le temps de réfléchir à ses paroles mais me trouve encore trop timorée.

-Fut un temps où je faisais le bien avec mes pouvoirs mais ils faisaient tout de même peur aux gens. J’ai fini emprisonnée alors que je voulais simplement aider mes amis. J’aimerais que les choses changent, que les gens comme nous soient acceptés. À Greendale, tu peux être qui tu es sans qu’on te craigne ?

Je lui pose une question peut-être trop indiscrète et pince les lèvres face à sa réponse. Quand on est face à un ennemi qui nous veut du mal, c’est bien plus normal de se défendre et de le tuer. Ce n’est pas vraiment un choix. Quand nous devenons l’ennemi, que nous nous en prenons aux autres pour des raisons égoïstes alors c’est normal d’en payer le prix. Je devrais être morte.

-Ils ont de la chance de t’avoir. Je comprends que tu veuilles retourner au plus vite auprès des tiens et je vais t’y aider.

Je verse le thé dans nos tasses respectives et espère que cette boisson chaude lui apportera du réconfort.

-As-tu revu d’autres personnes de Storybrooke ?

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Par tous les moyens ft @Wanda Eisenhardt