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 [ONE SHOT] Sweet dreams ar made of this (Obuffy)

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MessageSujet: [ONE SHOT] Sweet dreams ar made of this (Obuffy)   [ONE SHOT] Sweet dreams ar made of this (Obuffy) EmptyDim 6 Nov - 23:12

sweet dreams are made of this
obi-Wan Kenobi

   

Passant une main sur mon front humide, je jetais un œil en direction des soleils jumeaux. Ils ne m’avaient jamais semblés aussi chaleureux que ce jour-là. Occupé à charger des sacs de provisions à l’arrière de mon speeder, je regardais ce qui se passait aux alentours. La ville de Mos Eisley était grouillante de monde ce jour-là, on aurait dit que tout Tatooine c’était rassemblé ici pour une occasion spéciale. Difficile de trouver qui que se soit dans cette nuée de monde. Pourtant, je n’avais pas le choix. Je ne pouvais quand même pas quitter la ville seul. C’est pourquoi, je me mis à l’appeler espérant avoir une réponse.

« Buffy ! Buff… »

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que je la repérais enfin. Elle était là de l’autre côté de la rue. Elle discutait avec quelqu’un que je n’avais encore jamais vu… un homme. Tous les deux semblaient pourtant bien se connaître. Ils discutaient et riaient ensemble comme de vieux amis. Non, pas comme de vieux amis. Mon cœur se serra dans ma poitrine en me faisant cette réflexion. Ca n’était pas… elle ne pouvait pas… Pourtant, je la voyais jeter des regards autour d’elle, comme si elle craignait que quelqu’un puisse la repérer. Comme si elle avait un gros secret à cacher qui aurait pu gâcher toute notre relation. Je frémis d’horreur lorsque je vis l’homme poser ses mains sur sa joue alors qu’elle se rapprochait de lui. Furieux, je jetais le dernier sac de provision dans un geste brusque. J’avais envie de traverser à mon tour la rue pour aller lui dire ma manière de penser. Serrant les poings et les dents, j’avançais d’un pas déterminé dans leur direction. Je marmonnais alors ces paroles que lui adresserais dès le moment où je serais à leur hauteur.

« Enlève tes sales pattes de là. Tu n’as pas le droit de la toucher. C’est ma femme ! »


Pourtant, un doute naquit dans mon esprit. Une pensée terrible mais qui se faisait obsédante et me ralentissais dans ma détermination. Ma femme… l’était-elle réellement au fond ? Certes je lui avais fait ma demande mais pour quelle vie ? Je refusais d’avoir une quelconque intimité avec elle. Buffy était si belle et si séduisante même à son âge. Elle méritait d’être traitée avec un plus respect que celui dont je faisais preuve. Elle méritait d’être aux côtés d’un homme qui pouvait honorer sa beauté en la couvrant de baisers et de caresses. Moi, je ne pouvais pas lui offrir cette vie-là. Elle aurait certainement été plus heureuse sans moi. Peut-être devais-je simplement m’écarter de sa vie. Rompre nos fiançailles et la laisser libre d’être plus heureuse que jamais. Alors je baissais la tête et desserrais les poings. Le désir de possession était un péché mortel qui conduisait vers le côté obscur. Je ne pouvais pas m’y abandonner.

J’étais alors à deux doigts de rebrousser chemin lorsque je vis une ombre passer devant les deux Soleils jumeaux. Une obscurité oppressante s’imposa dans le ciel. Une grosse boule semblable à cette fameuse Etoile Noire que j’avais vu dans les films de Star Wars à Storybrooke avançait dans le ciel. Puis soudain elle s’immobilisa. Une passerelle descendit jusqu’au sol dans un grondement sourd. Je vis alors une silhouette métallique noire s’approcher de moi.

« Anakin… »

A peine avais-je prononcé son nom que je sentis un corps contre le mien. Elle me serrait fort dans ses bras alors que je reconnus sa chevelure dorée et son parfum envoutant.

« S’il te plait Obi-Wan, sauve-moi. »

Puis soudainement, elle fut écartée d’un seul mouvement par Vador. Mon ancien padawan la ramenait vers lui tout en allumant son sabre laser. Furieux, il me pointa du doigt et il lança de sa voix grave entrecoupée de respiration lourde.

« Tu n’as pas le droit, Obi-Wan. Tu ne peux pas goûter à un bonheur qui m’a été aussi cruellement enlevé. »

Je le vis alors planter le bout de sa lame dans sa poitrine. Une blessure qui sans nul doute mettrait fin à la vie de ma bien-aimée.

« Noooon. »

Je me précipitais dans leur direction, courant à toute jambes vers ma fiancée qui s’était écroulée de douleur au sol. Arrivée à sa hauteur, je la saisis dans mes bras.

« Buffy… je t’en supplie mon amour. Ne me quitte pas je t’aime. »

Je la sentis alors posé sa main sur ma joue et me regarder avec un sourire triste.

« Tu te rends compte de tout ce qu’on a manqué avec tes conneries. J’aurais pourtant tellement voulu être ta femme. »

Je sentais la vie l’abandonner et son corps se laisser aller dans mes bras. Je hurlais de douleur alors que Vador éclata de rire. Un rire à glacer le sang.

Et c’est alors que j’ouvris les yeux sur l’obscurité de ma chambre. La respiration coupée, je tentais de me concentrer sur ce qui m’entourait. Un cauchemar, ce n’était qu’un cauchemar. Je reposais alors ma tête sur mon oreiller, fermant les yeux quelques instants. Je reprenais alors tranquillement le contrôle de ma respiration. Puis, une fois calmé je me relevais et m’assis sur mon lit. Je fixais mon regard autour de moi ou plus précisément au-dessus de moi. Cela avait beau n’être qu’un rêve, je savais qui était rempli d’angoisses que je vivais au quotidien par rapport à ma relation avec Buffy. Mes envies personnelles tranchaient tellement avec mon devoir que cette question tournait en boucle dans ma tête. J’avais besoin d’être guidé et épaulé mais je n’avais personne pour le faire. Alors je me tournais vers la seule personne qui depuis mon enfance avait été ma conscience et mon refuge. Je parlais alors à voix basse pour ne pas attirer l’attention.

« Maître Qui-Gon… Etes-vous là, maître ? J’ai tellement besoin de vous en cet instant. Si seulement vous pouviez répondre à cette question. Ai-je le droit de m’autoriser ce bonheur ? Ai-je le droit de l’aimer ? J’ai peur de déjà connaître votre réponse. Vous m’aviez après tout éloigné de Siri lorsque je n’étais qu’un jeune padawan. Mais aujourd’hui, je ne sais pas. Je ne sais plus. Je l’aime plus que tout mais si elle risque sa vie pour ça alors c’est un amour bien égoïste… j’ai tellement peur de la perdre. »

Je laissais là mes confessions pour me relever. Il fallait que je la voies, que je sois près d’elle. C’était plus qu’une envie, c’était un besoin. A pas de loup, je quittais ma chambre pour rejoindre la sienne. En ouvrant la porte, je vis une silhouette allongée dans son lit. Les rayons de la lune éclairaient sa belle crinière dorée. Je l’entendais respirer et me sentais alors bien. Elle avait l’air bien. Apaisée, elle dormait d’un sommeil sans cauchemar. Je grimpais lentement dans le lit, soulevant délicatement les couvertures. Je me blottis contre elle tout en la serrant dans mes bras. Je fus alors plus que surpris de sentir la douceur de sa peau sous mes doigts. C’est vrai. J’avais presque oublié que ma belle ingénue avait pour habitude de dormir nue. Et lorsqu’elle se tourna dans ma direction toujours endormie, j’avais tout à loisir de l’observer dans toute sa féminité. Ce qu’elle pouvait être belle. Avec tendresse, je glissais ma main dans une mèche de cheveux que je repoussais derrière son oreille pour l’admirer avec plus de soin.

« Ma pauvre chérie… Je suis désolé de ne pas être le compagnon que tu mériterais. »

Je m’approchais alors d’elle, glissant ma main dans la sienne je reposais mon front contre le sien.

« Si tu savais pourtant à quel point je t’aime. »

Je fermais alors doucement les yeux, laissant ma respiration se mêler à la sienne. Je m’endormis alors rassuré et amoureux. Heureux, si heureux de savoir qu’elle était toujours là. De toutes mes incertitudes, la seule sur laquelle je pouvais me reposer était celle-ci. Qu’importe les décisions qu’elle prendrait. Qu’importe ce qui pourrait se passer entre nous… je l’aimerais pour toujours.

Come what may… I will love until my dying day.
(c) DΛNDELION
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[ONE SHOT] Sweet dreams ar made of this (Obuffy)
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