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 (Phantom family) what have you done ?

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MessageSujet: (Phantom family) what have you done ?   (Phantom family) what have you done ? EmptyDim 29 Mai - 15:02


w/ @Jeremiah H. Ravenswood pleures

Le manoir, dernier jour de la malédiction

Mélanie
Mélanie
Mélanie

Faisaient les esprits.

Elle pouvait sentir leurs caresses, leurs présences sans pour autant les voir. Seul le maitre des lieux avait cette chance. Henry Ravenswood. L’homme qui pouvait voir et communiquer avec les esprits. L’homme qui était piégé avec son unique enfant dans ce manoir depuis tant de décénnies que la jeune femme en avait perdu le compte. Le ciel auparavant d’un bleu si azur était désormais d’un noir d’encre. Son être n’était plus que cendres. Alors qu’elle ouvrit ses yeux, ce matin-là, piégée dans cette sublime robe de mariée.

Mélanie
Mélanie
Mélanie
C’est aujourd’hui que tu pourras l’ôter.


Oter quoi ? Sa robe de mariée. Qu’elle pourrait enfin revêtir autre chose que cet habit soyeux qu’elle avait appris à détester au fil des ans. Assise devant son miroir, ses gestes étaient mécaniques. Alors que la jeune femme brossait ses cheveux auburn et qu’une tête lui apparut dans le miroir. Si elle n’était pas habituée, si son esprit ne divaguait pas, sans doute aurait-elle eu peur ? Mais à la place, elle fixa cette tête qu’elle voyait presque tous les soirs depuis quelques temps. En parler à son père, pourquoi faire ? Ils n’étaient plus que des étrangers l’un pour l’autre. Elle n’oscillait plus dans la même sphère que la sienne. Mais depuis combien de temps ?

Mélanie
Mélanie
Mélanie
Bientôt tu lui appartiendras et cette éternité fin prendra.


Elle restait ainsi, les yeux écarquillés. « Mais de quoi parlez-vous à la fin ? » Les esprits ne s’exprimaient jamais clairement. Toujours par énigmes ou par lamentations. L’esprit vint à disparaitre à mesure que les voix se turent. La jeune femme se releva pour se diriger vers la fenêtre. Comme elle aimerait sentir une brise sur son visage. Comme elle aimerait voir le soleil briller à nouveau. Une larme coula le long de sa joue de porcelaine alors qu’elle restait ainsi prostrée à la fenêtre comme une statue. On ne saurait combien de temps elle y restera.

Mélanie
Mélanie
Mélanie
Retourne-toi, le monstre est là.


La jeune femme fit volte-face pour se retrouver face à son géniteur. Naturellement, elle recula à pas feutrés. Il lui avait dit la veille que son père viendrait enfin la voir. Après cette éternité infernale tous les deux. Allait-elle enfin prendre fin ? La demoiselle sentit son cœur pétrifié s’emballer. « Les esprits disent que tu es un monstre, argua-t-elle de sa voix spectrale. » Cette voix qui n’était plus aussi vive qu’avant.

Les esprits se matérialisèrent devant eux comme pour venir se jouer du père et de sa fille.
Du phantom et de sa mariée.

A chaque meurtre, de son esprit nous avons un peu pris.

Mélanie n’était ainsi plus qu’une enveloppe charnelle dénuée de toute raison. La jeune femme eut un éclat de rire, presque dément à mesure qu’elle fixait sa main, s’attendant à la voir disparaitre. « Est-ce que cela valait le coup ? » Après tout, on lui avait murmuré à l’oreille que son tourment était due à un pacte que son père avait passé auprès de la voyante. Les piégeant tous les deux dans cette bâtisse désormais délabrée.

Henry,
Henry,
Henry,
Entends-tu les pleurs dû à son propre malheur ?




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MessageSujet: Re: (Phantom family) what have you done ?   (Phantom family) what have you done ? EmptyVen 3 Juin - 22:34





What have you done
Henry et Mélanie.


Assis devant mon bureau, concentré à ma tâche actuelle, le silence n’était plus troublé que par ma plume qui griffonnait le papier posé devant moi. Sur mes lèvres, se dessinait presque un sourire de ravissement qui s’étendait au fur et à mesure que mes pensées se traduisaient en mots sur la feuille qui n’était désormais plus vierge.

Dans un mois… un mois… je serais enfin près de vous. Il me tarde tellement de pouvoir vous rencontrer. De pouvoir enfin vous embrasser et vous serrer dans mes bras. A bientôt, mon très cher Dorian.

Je mis un point final à la lettre et la rangeais sans son enveloppe. Je saisis dans ma main le mouchoir que mon cher correspondant m’avait envoyé en gage d’affection. Ce mouchoir imprégné de son odeur dont je me remplissais chaque soir les poumons avec une envie sans cesse renouvelée. Et pourtant, je l’avais depuis si longtemps qu’il était de plus en plus difficile de détecter la moindre senteur. Mais ce n’était pas grave. Après plus d’un siècle d’attente nous étions enfin libre. Mélanie et moi pourrions enfin prendre le bateau pour l’Angleterre et je n’aurais plus à imaginer son odeur. Je pourrais la respirer sur lui, en lui. Il me tardait tellement de quitter enfin cet endroit maudit et de refermer derrière nous ses vieilles portes moisies.

Je me relevais une fois ma tâche terminée, et avançait dans la pièce. M’arrêtant au milieu de cette dernière, je posais ma main sur l’épaule glacée de l’homme qui se trouvait assis à ma table. Il semblait dormir, la tête reposant sur le meuble. Il tenait encore sans sa main le verre de vin dans lequel j’avais versé le poison qui l’avait tué instantanément. Vous voyez bien que contrairement à ce que les bonimenteurs pouvaient transmettre comme légende sur moi, je n’étais pas si monstrueux.

« Merci mon ami, votre sacrifice est grandement apprécié. Nous ne vous oublierons jamais. »


Je l’abandonnais ainsi, sachant que son cadavre ne pourrait plus en aucun cas m’importuner. Je me dirigeais vers la chambre de ma fille. Mélanie n’était plus la même depuis longtemps. Mais je savais que cela avait un rapport avec cet endroit maudit. Dès qu’elle en franchirait la porte, elle redeviendrait cette femme belle, indépendante et pleine de vie que j’avais connue à l’époque. Je rentrais alors dans sa chambre, un immense sourire planté sur mes lèvres.

« Mélanie… mon amour, ma tourterelle, rassemble tes affaires. Nous quittons enfin ce maudit manoir aujourd’hui. »

J’avais tant de fois rêver de pouvoir lui dire cela. J’avais peaufiné mon discours dans les moindres détails. Et maintenant que je pouvais enfin tout lui expliquer et la rassurer… comme tout père se doit de le faire pour sa fille. Mais plus je m’approchais d’elle, plus elle reculait. Je renonçais donc à cette envie de la serrer dans mes bras et l’écoutais finalement me parler. Elle me transmit le message que les esprits tourmentés de cette maison lui avait transmis.

« Ce ne sont que des affabulateurs, mon ange. Tu ne dois pas croire un mot de ce qu’il raconte. Je nous ai sauvé tous les deux et je l’ai fait par amour pour toi. Penses-tu qu’un monstre aurait capable d’un tel mouvement d’altruisme pour une personne qu’il aimait ? »

Je voyais les fantômes nous entourés et nous narguer. J’avais l’habitude de les voir. Certains parmi eux étaient là depuis le début de notre malédiction. Ils faisaient à présent pratiquement partie de la famille. Des membres bien cruels mais qui veillaient sur nous tels des anges démoniaques. Mélanie me posa une question qui me glaça le sang, Pourtant, la compassion n’avait jamais fait partie de mes qualités. Si ces personnes avaient été assez bêtes pour pénétrer en ces lieux en sachant qu’elle était hantée ils ne pouvaient s’en prendre qu’à leur naïveté et à leur imprudence.

« Bien sûr que cela en valait la peine, Mélanie. N’as-tu donc pas entendu ce que je t’ai dit ? Nous sommes libres. »

Je ne comprenais pas exactement ce qu’elle voulait dire. Tout du moins, je feignais de l’ignorer. Elle ne pouvait pas savoir que la disparition de son fiancé était de mon fait. J’avais tout fait pour le lui cacher. Pourtant, les moqueries des fantômes eurent le don de m’énerver. Je me retournais alors et lançait dans un hurlement à glacer le sang.

« Taisez-vous ! »

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MessageSujet: Re: (Phantom family) what have you done ?   (Phantom family) what have you done ? EmptyVen 3 Juin - 23:55


w/    @Jeremiah H. Ravenswood  pleures  

Le manoir, dernier jour de la malédiction

Pourquoi, tu pleures ?
Pourquoi as-tu si mal au cœur ?
Sèche-donc tes larmes,
Car bientôt tu rendras les armes.


Mélanie oscillait entre réalité et songe. Dans ses songes, elle valsait de longues heures dans les bras de son bien-aimé. Elle souriait, elle était heureuse. Et ses parents se tenaient à ses côtés. Puis, elle ouvrait les yeux et devant elle se jouait à nouveau cette éternité de cauchemars. Seules les visites de son ami la réconfortaient un peu. Lui qui avait permis à la demoiselle d’entendre les esprits de cette demeure hantée, cette demeure qu’elle rêvait de quitter. D’une manière ou d’une autre, elle rêvait de la quitter. Quand il lui était permis de rêver, elle se voyait l’enlacer, l’embrasser. Elle sentait de nouveau le parfum de Jack chatouiller ses narines. Elle se revoyait, assise sur un banc du parc, discuter avec lui de son étrange mélancolie. Toutes les personnes qui l’aimaient finissaient par périr, disparaitre.
Et il n’a pas fait exception.

N’as-tu pas retenu cette leçon ?
Faut-il qu’on te l’enseigne à notre façon ?
Pourquoi sommes-nous piégés,
Ouvre les yeux, sur ce père tant adoré.


Ainsi, le jour fatidique avait sonné. Henry Ravenswood se tenait en face d’elle. La demoiselle le fixait sans réellement le voir. Alors qu’il la sommait de rassembler ses affaires. Quitter le manoir pour mieux la quitter elle. « Je n’irai nulle part. » Sa voix si grave, si hypnotique alors qu’elle se balançait d’avant en arrière. Comme prise en étau entre deux pensées. Elle sentait, le souffle fétide des esprits, qui murmurait à son oreille. Evidemment que tout n’était pas que vérité mais tout n’était pas mensonger. La demoiselle leva son regard si grand, si bleu vers celui qui l’avait enfermé dans cette vie. Elle eut un rire, un rire dément. Rejetant la tête en arrière alors que sa lourde crinière bouclée lui obstruait la vue.

« Pourquoi as-tu tué tous ses prétendants,
Toi qui disais l’aimer tant.
Pourquoi avoir condamné ton enfant,
A un siècle de tourments.
»

Les paroles furent chantées alors qu’elle continuait de se balancer d’avant en arrière. Ce n’était nullement de l’amour. Juste de la cruauté. Mais après avoir passée un siècle à pleurer. Toutes ses larmes, elle avait épuisée. Notre si belle mariée, qui ne pourra jamais convoler. « Tu es libre. » Elle le reprit sur le pronom qu’il avait employé.

« Tu m’as condamnée,
A l’instant même où tu as scellé
Ton odieux marché.
»

La demoiselle se détourna de son père pour venir ouvrir le secrétaire dans lequel était posée une enveloppe. Ses doigts caressèrent le papier soyeux alors qu’elle referma ses doigts si délicats, sur cette correspondance que son père lui avait caché.


La veille au soir,

Prépares-tu sa venue ?
De cet inconnu,
Qui te chuchote des mots doux,
Qui murmure dans ton cou.


Mélanie s’était tenue assise sur le lit, dans sa vaporeuse robe de mariée. Le jour se répétait sans cesse. Depuis peu, des voix s’ajoutaient alors que son père remplissait sa macabre mission. Elle ne pouvait voir les esprits contrairement à lui. Mais pouvait sentir leurs frémissements. Alors que dans un bruissement, il apparut devant elle. « Mélanie, mon amour, ma tourterelle… » Mots susurrés à l’éternelle mariée, déjà employés par un père condamné. Il posa ses doigts si froids sur son visage d’albâtre, la forçant à rencontrer son regard si clair. Puis de ses mains gantées, lui tendit le papier gribouillé. « Ton père est un fieffé menteur. Il t’a ôté ton amour, alors que lui se contente d’écrire au sien tous les jours. » Mélanie ne comprenait pas. Henry était piégé avec elle, tous les jours. Depuis une éternité. Tandis que son ami se plaça derrière elle pour lui coiffer sa chevelure, elle ouvrit la missive. Et l’effroi la saisit.

Nous revoilà donc à l’instant présent
Où les mensonges sont levés
Nous revoilà donc à cet instant
Où les genoux d’Henry devront ployer.


Sans l’ombre d’une hésitation, Mélanie se tourna vers son père. La lettre brandit. L’écriture de son père, adressé à un certain Dorian Gray, à Londres.

Henry, tu es maudit
Car aujourd’hui, tu as perdu ta fille chérie
Le compte est loin d’être acquis
Car la voilà déjà partie.


Elle aurait voulu avoir assez de vivacité pour lui asséner le soufflet mérité. « Combien d’âmes errent ici ? Est-ce que leurs âmes sont ici aussi ? Toi qui m’as ôté l’amour de ma vie alors que tu correspondais avec le tien, très cher père. » La jeune demoiselle, l’éternelle, jeta le papier à ses jupons avant de redresser la tête. Un sourire étira ses lèvres. « Je vais gagner ma propre liberté. » Puis, ainsi, elle leva le couteau caché pour venir trancher. Sa veine explosa mais nullement elle ne vacilla.

« Et voilà que sur la lettre de ton amant,
J’y répands mon sang
Va donc le retrouver
Mais ne compte pas m’emmener
Je préfère m’occire
Que de nouveau te sourire.
»

Des rires moqueurs s’élevèrent autour d’eux. Autour du père et de la fille maudits. Les esprits se jouaient d’eux, se délectaient du précieux sang Ravenswood versé. « Le compte n’est pas bon. Il manque une âme, très cher père.
La mienne.
»




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MessageSujet: Re: (Phantom family) what have you done ?   (Phantom family) what have you done ? EmptySam 25 Juin - 13:27





What have you done
Henry et Mélanie.


J’étais parvenu à sa chambre, l’âme brisée mais le cœur rempli d’un nouvel espoir. Enfin nous pourrions nous échapper. Enfin nous pourrions quitter cet enfer brûlant pour reconstruire notre vie ailleurs. Nous étions à deux fois de quitter cette demeure maudite, ce n’était plus qu’une question de minutes. Pourtant, la réponse de ma Mélanie me scotcha sur place. Comment pouvait-elle vouloir rester ici ? Après tout ce qui s’était passé ? Après tout ce que j’avais fait pour elle ? Non, ce n’était pas possible. Un instant de silence, je dus taire la colère qui grondait à l’intérieur de moi. Elle ne pouvait pas me faire faire cela ! Je m’approchais d’elle, refusant d’admettre le spectacle de l’âme brisée qui se déroulait devant mes yeux. La saisissant par les épaules, je lui dis avec toute la douceur qu’il m’était possible de faire preuve.

« Mélanie, tu ne peux pas vouloir rester ici. Il faut que nous partions. Je veux t’offrir une vie qui sera digne de toi. Je t’en prie, fais-moi confiance mon cœur. »

Je reculais de quelques pas en l’entendant parlé d’une manière si étrange, si désincarnée. Je compris alors ce qui se passait. Les esprits de cette demeure voulaient se venger des crimes que j’avais commis. Ils cherchaient à s’emparer de la personne que j’aimais le plus au monde. C’était d’une cruauté sans bornes de leur part. Mais cela ne me surprenait pas vraiment à vrai dire. Je levais la tête au plafond pour lancer dans une voix emplie de colère, transformant ma véritable voix.

« Taisez-vous ! Vous êtes morts… vous n’avez plus votre mot à dire. Taisez-vous et laissez-la tranquille. »

Mais ils n’arrêtèrent pas, bien au contraire. Ils se permirent même d’emprunter la voix de Mélanie pour me faire passer un message. Bien évidemment que ses pensées ne pouvaient pas lui appartenir. Mon enfant ne pouvait pas me parler ainsi, c’était impossible.

« Ne lui faites pas dire ces horreurs. Mélanie, tu sais très bien que ce n’est pas vrai. Je n’ai fait ça que pour te protéger d’un homme dangereux. Tu dois le comprendre. »

Pourtant, quelque chose en moi pensait bien qu’elle disait vrai. En signant ce contrat, c’était son âme et la mienne que j’avais vendue. Je sentis mon cœur se serrer dans ma poitrine à cette pensée. Je la regardais alors horrifiés mais bien décidé à faire preuve de tendresse envers elle. Le mieux étant peut-être de la ramener à moi.

« Je suis désolé, mon ange. Je sais que j’ai fait des erreurs… beaucoup d’erreurs. Mais je me suis amendé et à présent nous sommes libres. Laisse-moi rembourser la dette que j’ai envers toi. Je t’en prie. »

Mon cœur se glaça au moment où j’aperçus qu’elle avait caché dans son secrétaire une lettre que je voulais adressée à Dorian. Comment avait-elle pu mettre la main là-dessus ? Pourtant elle se trompait. Il n’avait rien à faire dans cette histoire et il ne mettait en rien notre relation en danger. Pourquoi devrais-je choisir entre elle et lui ? Cela n’avait pas de sens. Je sentais pourtant mon cœur se glacer et mon échine fut parcourue d’un frisson d’effroi. Je connaissais le caractère franc de ma fille mais je n’avais encore jamais eu l’occasion de la voir se rebeller ainsi.

« Je… sans doute oui. Je ne pense pas qu’elles auraient disparues… elles font probablement partie des 999 autres âmes hantant le manoir. »


Je rabaissais la tête, sachant que je ne trouverais rien à répondre à sa deuxième affirmation. Je le savais. J’étais froid, jaloux et possessif. Je l’avais toujours été. Et je le serais probablement toujours. Jamais personne ne trouverait grâce à mes yeux. Ces hommes étaient tous indignes de ma fille. Après tout, ils cherchaient tous à l’éloigner de moi. Mais je refusais de me laisser insulter par les âmes qui avaient élus domicile dans mon manoir. Elles ne représentaient rien à mes yeux.

« Le compte est bon… j’ai obtenu le nombre exact d’âmes que je devais récolter. Je ne lui dois plus rien à présent. Allez rejoindre votre maître. »

C’est alors que je vis Mélanie, ma chère et tendre petite fille, s’ouvrir les veines. J’ouvris alors de grand yeux, écarquillés par l’horreur qui se présentait à moi. Je me précipitais vers elle, la prenant dans mes bras.

« Non non… tu n’as pas le droit de me faire ça ! Mélanie, pas maintenant. »


Je serrais ma main sur son poignet, tentant de retenir le flot de sang qui s’en écoulait. Je la retins dans mes bras lorsqu’elle s’écroula, désireux de ne pas la lâcher.

« Mélanie… ma Mélanie. Ne m’abandonne pas, je t’en supplie. Je ne suis rien sans toi. Tu es toute ma vie, mon amour… ma tourterelle. Je ne partirais pas d’ici sans toi.»

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MessageSujet: Re: (Phantom family) what have you done ?   (Phantom family) what have you done ? EmptyDim 26 Juin - 14:28


w/    @Jeremiah H. Ravenswood  pleures  

Le manoir, dernier jour de la malédiction

Mais qu’as-tu fais Henry ?
Pour que tous les esprits en rient ?
Ne le sais donc tu pas ?
Que tu l’as perdu malgré tous ses efforts-là
Mélanie n’est plus
Il est temps d’ouvrir les yeux


L’enveloppe charnelle de Mélanie se tenait devant son père. Mais avait-il une idée de ce qu’elle était en réalité ? Complètement vide. Si quelqu’un venait inspecter l’intérieur de sa tête, il ne verrait dans le fond que du verre brisé. Car la jeune mariée a été brisée avant même que la malédiction n’est commencée. Voyait-il les mains chimériques qui tiraient les liens invisibles qui la reliaient à la vie ? Que le marionnettiste ne fût rien d’autre qu’un être surnaturel cruel qui voulait voir souffrir le patriarche Ravenswood. « Non. » Son ton était ferme, sa voix spectrale que son regard ne voyait même pas son père. Qu’elle n’était plus la jeune femme qui riait de manière innocente dans le jardin du manoir ou dans les mines de Thunder Mesa où elle avait joué pendant des heures

Henry ne le vois-tu pas ?
Que son esprit il ne reste rien
Tu as tout perdu en croyant faire le bien
Alors que tu n’as fait dans le fond que des atrocités
Et il est temps de payer.


Lui pouvait les voir les esprits qui tournaient autour de Mélanie sans pour autant la lâcher. La jeune femme aurait pu s’abandonner à la possession. Elle aurait pu fermer les yeux et laisser un des nombreux morts de son père prendre son corps pour lui faire payer. Une larme, unique, rond comme une bille translucide roula sur sa joue. La bouche de la brune s’ouvrit mais ce ne fut pas sa voix qui en sortit mais une version désincarnée d’elle-même.

« Oh non, très cher
Il est temps que tu payes
999 âmes tu dis
Mais le deal n’est pas celui-ci
Il lui en faut 1000.
»

L’éternelle adolescente se sentait piégée dans son propre corps. Comme si on l’avait maintenu dans une cage de verre depuis qu’il venait dans sa chambre. Il venait s’asseoir sur le lit de la demoiselle, coiffait ses cheveux auburn pendant des heures en la flattant de mille mots d’amour. Puis, il laissait ses bras se refermer sur les siens chétifs. Mélanie s’abandonnait à son contact mais cela n’allait pas plus loin. « Un jour, tu seras ma femme. » Voilà ce qu’il lui avait argué. Car pour l’oiseau, son père ne pouvait rien. Et donc, elle devait regagner sa liberté. Choisir entre Henry Ravenswood, sa seule famille et l’oiseau, celui qui venait la voir tous les soirs. Étrangement, quand il était là ; les esprits ne venaient pas. Ils se contentaient de flâner autour d’eux mais elle n’entendait que le silence. « TU ES LIBRE, hurla-t-elle dans une explosion de colère, TU M’AS ENLEVÉ LA MIENNE QUAND TU AS-TUÉ JACK. » L’explosion fut telle que les esprits se dispersèrent autour d’elle pour venir près de son père. « Dis-lui. DIS-LUI CE QUE JE SAIS. »

Il était une fois
Un père qui tomba bien bas
Devant sa fille aimée
Il refusait de la voir mariée
Alors il se rendit voir Leota
Pour conclure ce marché-là
L’amant disparut
Le marché conclu
999 âmes devraient périr
Pour qu’ils puissent s’en sortir


Mélanie qui en avait profité pour se rendre au secrétaire brandissait la lettre. « MENTEUR. EGOÏSTE. TU M’AS ÔTÉ L’HOMME DE MA VIE ALORS QUE TU CORRESPONDAIS AVEC LE TIEN. » La rage qui parcourait ses pores était telle que dans le fond, il ne s’agissait que du propre reflet d’Henry. « Tu es un monstre. » La voix se brisa alors qu’elle énonçait ceci. Puis, la jeune femme leva bien haut le couteau avant de trancher ses veines. Le sang coula, maculant la lettre qui avait terminé au sol. Lorsqu’Henry vint la prendre dans ses bras, elle aurait voulu l’écouter. Mais il lui avait dit qu’une fois le sort levé, sa mort serait rapide. Un bourdonnement se fit entendre dans les oreilles de la jeune mariée alors que son père tentait de la ramener à lui. « Lui… aussi… m’appelle comme ça. » Elle ferma les yeux, venant de déglutir alors qu’elle leva sa main intacte vers son père pour caresser sa joue.

Et dans cet ultime moment
Nous t’accordons ceci Henry
Que se lèvent ses tourments
Et qu’elle te voit vraiment


Les parasites qui obstruaient sa vision s’envolèrent, ainsi que les voix. Mélanie colla son front contre celui de son père. « Laisse-le passé derrière toi, papa. Je t’en prie. Oublie-moi et va le rejoindre. » Son corps fut pris d’un soubresaut alors qu’un filet de sang s’écoula de sa gorge. « Ça va aller. Je serai libre, toi aussi… » Sa voix mourut alors qu’elle s’agrippa à son père. Elle ne craignait pas la mort, s’y étant préparée depuis des années.

Des applaudissements retentirent derrière eux à cet instant
Et son entaille disparut immédiatement
Le corps de Mélanie disparut des bras de son père
Pour repaître dans ceux d’un homme dans la pénombre

Il ne fallait pas 999 âmes.
Mais bel et bien 1000.






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