Des explications s'imposent [Kabe/Jasmine]

Depuis que Scar, enfin Kabe, enfin bref, m’avait mis à la porte du palais, j’avais trouvé refuge chez Aladdin. Heureusement, nous nous souvenions notre relation fraternelle de Storybrooke et il m’avait accueilli à bras ouverts. Il continuait de me dire que Jasmine m’avait mis dehors et qu’il fallait que je passe à autre chose. Pourtant, je ne pouvais pas le faire aussi simplement que cela. après tout, elle avait été ma meilleure amie dans nos souvenirs inventés, mais notre relation était bien réelle. Et surtout, je savais maintenant que nous étions très proches également ici. Même si elle m’a connu sous ma forme animale, je savais que notre relation humaine pouvait très bien se passer également. J’avais donc décidé d’avoir une discussion avec la seule personne qui avait été capable de me parler jusque là, celui qui m’avait dit qu’elle ne voulait plus me voir. J’arrivais devant le palais et j’exigeais des gardes qu’ils m’ouvrent la porte, sous peine que je reste comme une statue devant celle-ci. Je hurlais de tout mon possible « Kabe ! Si t’es un homme, viens me parler ! J’ai des choses à savoir et à te dire ! J’attendrai toute la nuit s’il le faut, mais je rentrerai dans ce palais » Après tout, je connaissais les petits coins par lesquels il était possible d’entrer et sortir sans être vu des gardes et autres personnes indésirables.

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J’avais tournée en rond sur mes pattes en attendant que ce lion ne décide à se montrer. Heureusement, il arriva asse rapidement quand même. Je ne pouvais pas m’empêcher de le fusiller du regard, espérant que Jasmine aille bien. Après tout, il était le fautif et la raison pour laquelle je ne vivais plus auprès d’elle. Même si ma vie sous forme humaine me plaisait énormément, j’avais été le tigre de Jasmine durant tant d’années et nous avions une relation spéciale, d’autant plus avec ce que nous avions vécu à Storybrooke. Je me devais d’être là pour mon amie. Finalement, mes hurlements n’avaient pas été vains et les portes finirent par s’ouvrir. Je jaugeais Scar et je n’aimais clairement pas sa façon de me regarder comme si tout lui appartenait « Ce n’est pas réciproque sale lion ! » lui répondis-je lorsqu’il me dit que c’était un plaisir de me revoir, même si je savais que cela ne reflétait en aucun cas la vérité. Il aurait préféré que je meure de faim ou je ne sais quoi, j’en étais persuadée. J’avançais vers lui mais m’arrêtai à quelques mètres quand même, préférant lui faire face debout. Il me demanda ce que je voulais, mais c’était pourtant si simple à comprendre non ? « A ton avis, je veux quoi ? Que tu me rendes ma place ! Que tu me dises la vérité concernant Jasmine ! » je perdais patience, mais je ne savais pas comment réagir exactement. « Regarde moi dans les yeux et dis moi que la vérité c’est que TU as voulu me chasser d’ici parce que tu avais peur. La vérité c’est que Jasmine ne sait même pas ce que tu as fait n’est-ce pas ? » Je ne le quittais pas des yeux, consciente qu’il pouvait m’attaquer à la moindre de mes paroles. Pour mon amie, j’étais prête à tout, prête à me battre même si clairement, ce n’était pas dans ma nature.

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Ma présence en ce lieu à ce moment précis était entièrement de la faute, ou grâce à Aladin. Je n’avais pas encore décidé si c’était une bonne idée ou non que je vienne au palais. Mais en même temps, Jasmine avait le droit de savoir que j’étais toujours vivante et surtout ici, à Agrabah. Kabe était de loin la dernière personne que j’avais envie de côtoyer, mais il le fallait malheureusement, puisque ma meilleure amie s’en était amouracher. Quand je l’eus face à moi, je tentais de garder mon calme au maximum, même si cela ne m’aurait pas déplu de lui foutre un coup de patte dans sa tronche. Peut-être que cela l’aurait même améliorer qui sait ? Quand il me dit que ce n’était pas possible que je reprenne ma place parce que Jasmine ne parlait plus de moi, mon cœur se brisa très lentement. « Elle ne parle plus de moi parce que tu lui as lavé le cerveau j’en suis sûre ! Je ne passerai à autre chose que lorsque j’aurai entendu de sa propre bouche qu’elle ne veut plus me voir. Tu n’es personne pour décidé en ces murs, ni ailleurs je te rappelle… » Après tout, il n’était pas sultan, il n’était pas le fils d’un roi, bien loin de là. Il voulait absolument que je parte rapidement, je m’en rendais bien compte et sa patience était mise à rude épreuve. « Alors pourquoi est-ce que c’est toi qui m’a demandé de partir ? Si vraiment Jasmine ne me choisissait pas, elle me l’aurait dit en face ! Elle n’est pas lâche, pas comme toi ! Je ne pense pas qu’elle me prenne pour une peluche et si vraiment c’était le cas, tu n’aurais pas eu à faire cela ! » Je lâchais un rugissement pour faire comprendre à Kabe que me battre contre lui ne me faisait pas peur. Contrairement à ce lourdaud, j’étais fine et rapide. Là où il avait de la puissance, j’avais la vitesse. J’étais prête à en découdre et mon coté sauvage pris le dessus, me jetant sur lui pour l’attaquer.