La mémoire nous joue des tours (Luke & Orion)

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LES TROUS DE MEMOIRE

ft. Benedict & Luke & Orion

C’était une belle journée d’été et cette année était déjà pleins de promesses. Tout comme les nuages qui cédaient leur place à un Soleil dardant la cité de Storybrooke de ces rayons, les effets de la malédiction commençaient à s’estompés. Le mystérieux voile qui avait embrumé nos existences disparaissait peu à peu laissant nos anciens souvenirs coexistés avec les nouveaux. Nous pouvions enfin mettre un nom réel sur nos identités et c’était un soulagement pour nous tous. C’est tout du moins ce que je pensais alors que je voyais de nouveaux binômes se former dans la ville entre des personnes qui jusque là ne s’étaient jamais adressé la parole.

J’avoue que je ne pouvais m’empêcher d’observer ces personnes avec un regard envieux. Pour une raison que je ne m’expliquais pas mon ancienne vie demeuraient réellement un mystère pour moi. J’aurais souhaité pouvoir partager leur situation, savoir enfin qui j’étais mais pour le moment cela m’était impossible. Je me doutais bien que certains éléments de ma vie devaient constitués des indices précieux, oui mais lesquels ? Afin d’éviter de me poser trop de questions, je tentais de me faire une raison. Peut-être que tout ce dont j’avais besoin c’était de temps ? Après tout, ne dit-on pas que la patience est mère de toutes les vertus ?

Alors je continuais de vivre ma vie comme je l’avais toujours fait, passant mes journées entre mon travail de policier et mes diverses passions. Je profitais justement de cette période de l’année pour reprendre des entraînements d’escrime plus intensifs avec mes élèves. Cela me donnait l’occasion de faire moi-même un peu de sport, ce qui n’était jamais un mal. J’adorais mon rôle d’enseignant et je n’aurais pas été surpris de découvrir que j’enseignais déjà par le passé.

Ce matin-là, j’avais rendez-vous avec l’un de mes élèves les plus consciencieux. Un jeune homme dont les prouesses intellectuelles et physique n’étaient plus à démontrer, J’étais très fier de ses progrès et j’aimais à penser que j’avais pu jouer un rôle même minime dans son évolution. C’est sans doute pour cette raison que je poussais à donner sans cesse le meilleur de lui-même. Je savais qu’il pourrait devenir un expert dans le maniement des armes blanches.

Arrivant sur notre terrain d’entraînement, situé proche de la forêt, je n’avais pu m’empêcher de sourire en l’apercevant. En dehors de ma fierté de moniteur, je ressentais pour lui une réelle affection. C’était un brave garçon qui ne manquait jamais de motivation. N’ayant jamais été doué pour exprimés mes sentiments, j’espérais qu’il le comprenait de lui-même. A deux pas devant lui, je déposais à mes pieds le sac que jusqu’ici je portais en bandoulière sur mon épaule.

« Bonjour Orion ! Comment vas-tu ? Je suis content que tu aies pu te libérer. C’est une journée idéale pour un entrainement. »

Je fouillais alors dans mon sac, sortant de magnifique rapière que je conservais toujours précieusement pour les grandes occasions. Je lui tendis la plus facile à manipuler des deux tout en lui souriant.

« J’ai choisi ses épées exprès pour toi. Je sais à quel point tu avais apprécié de te battre avec la dernière fois. Alors, prêt à me montrer les progrès que tu as fait depuis la dernière fois ? »

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La mémoire nous joue des tours - feat Benedict and Luke

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Mon frère adoptif m’avait poussé il y a quelques semaines en arrière à me trouver une activité sportive. D’après lui j’en avais fortement besoin. Le seul muscle que j’avais besoin d’entretenir de mon point de vue c’était mon cerveau et ça je le faisais tous les jours en étudiant. L’ayant toujours sur le dos j’avais fini par céder, j’avais d’abord essayé la boxe, mais j’ai vite abandonné me prenant trop de coups et ressortant toujours avec des bleus. La natation a été mon deuxième choix, mais j’étais nul et puis franchement être quasiment à poil devant les autres ça me mettait vraiment mal à l’aise. J’ai fini par tomber sur une annonce, des cours d’escrime. Je me suis dit que ça pouvait être sympa, moins de contact, une tenue adaptée, ça collait un peu plus à ma personnalité. Croyez-moi je n’ai pas regretté une seule seconde ce choix me découvrant une vraie passion pour ce sport. Je pense que mon entraineur y a été pour beaucoup, il a toujours cru en moi et m’a apporté beaucoup de soutien. J’ai progressé très rapidement, apparemment j’avais un don pour ça et je m’amusais comme un fou à chaque combat. Ce matin j’étais plus que motivé à retrouver mon entraînement non loin de la forêt. Un combat en plein air, rien de tel ! J’avais apporté mes affaires et j’étais prêt à en découdre, impatient de pouvoir lui montrer ce que j’avais appris dernièrement. Je le retrouvais rapidement, vraiment content d’être là pour le coup. « Bonjour Orion ! Comment vas-tu ? Je suis content que tu aies pu te libérer. C’est une journée idéale pour un entraînement. » Je lui souris. “Bonjour. Je suis en pleine forme ! Et toi ? Je suis bien d’accord.” Les rayons du soleil était plus qu’agréable et il n’y avait qu’une légère brise. Je posais mon sac et le regardais fouillé dans le sien. Il en sort deux rapières vraiment magnifiques, je les connaissais j’avais déjà eu l’occasion de les utiliser, j’étais comme un gosse à noël quand il m’en tendit une. « J’ai choisi ses épées exprès pour toi. Je sais à quel point tu avais apprécié de te battre avec la dernière fois. Alors, prêt à me montrer les progrès que tu as fait depuis la dernière fois ? » Je ris doucement, j’étais plus que prêt. “Oh oui je suis prêt ! La prochaine fois c’est moi qui choisis les épées, j’ai bien envie de voir ce que tu vaux avec un sabre laser dans les mains par exemple ?” Je souris amusé. Moi fan de Star Wars ? Je ne sais pas de quoi vous parlez. Certes c’est un peu différent comme combat, mais on retrouve des bases identiques. Après m’être équipé, je me mets en place prêt à me battre espérant de tout coeur ne pas le décevoir. J'attaquais le premier espérant le prendre par surprise.

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J’avais toujours apprécié ces moments passés en compagnie d’Orion. Pouvoir faire face à un élève aussi doué et compétent que lui était une grande joie pour tous les moniteurs. Je pensais qu’un entraînement en plein air nous ferait le plus grand bien et apparemment il partageait mon point de vue. C’était un défi qui pouvait s’avérer intéressant. Nous pouvions faire face à toutes sortes d’imprévus auxquels on n’était pas forcément exposé lorsque l’on s’entraînait dans le cocon réconfortant d’une salle de gym. Je pris tout de même le temps de répondre à sa question.

« Moi ? Je me porte à merveilles. Je suis content de savoir que cette idée te plaît. Je trouve que s’entrainer en pleine nature ne fait que rendre le combat plus réel. »

Je m’amusais à penser qu’on aurait pu se croire dans une reconstitution d’un film de cap et d’épée ou encore une reconstitution moyenâgeuse. Je gardais cependant cette réflexion pour moi. Je ne pus cependant réprimer un sourire au moment où Orion ma parla de sabre laser. Oh bien sûr, je n’étais pas ignorant au point de ne pas savoir de quoi il parlait. Après tout, même ici à Storybrooke, il était difficile de ne pas connaître au moins de nom les magnifiques films de Georges Lucas. Bien que je n’en ai vu que des extraits, poussé par ma passion pour tout ce qui touchait à l’espace, je devais bien admettre que cet univers avait son charme. J’étais bien sûr bien loin de me douter à quel point j’étais en droit de me sentir proche de cet univers. Je riais alors légèrement avant de me tourner vers lui.

« Et pourquoi pas après tout. Un combat au sabre laser demande des gestes plus précis et un respect plus important des distances. Cela peut être intéressant. En revanche, je ne garantis pas de posséder de tel arme dans mon arsenal. Mais si tu en as apporte-les. Je serais ravi de tenter l’expérience. »

Je me mis alors à ma place, saluant mon adversaire avec tout le respect et le cérémonieux que je me devais d’avoir en de telles circonstances. Je relevais alors mon épée devant moi et parais le premier coup d’épée qu’il me portait. Je souhaitais avant tout pouvoir juger de la force et de l’assurance qu’il avait prise au fur et à mesure du temps. Je devais bien admettre que je n’étais pas déçu par le résultat. Nos nous lancions ensuite dans une série de passes. Avançant puis reculant d’un pas au coup par coup, ma concentration était totale et mes parades assurées. Puis, une fois le combat bien lancé et nos habitude prises, je commençais à m’amuser avec notre environnement. Il y avait autour de nous toutes sortes d’obstacles. Les arbres, les pierres, les branches de bois qui jonchaient le sol… tout était prétexte à tester la concentration et la capacité d’adaptation de mon élève. Par deux fois, je manquais moi-même de chuter à cause de l’un de ses obstacles mal placés, mais ce fut Orion qui finit par en être déstabilisé en trébuchant sur une branche. Une fois à terre, je le pointais de mon épée avant d’afficher un sourire sur mes lèvres. Je tendis alors mon bras dans sa direction.

« C’était finement joué, Orion. Tu t’es très bien débrouillé. Je suis fier de toi. Il faudrait que nous fassions ces exercices plus souvent. »

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J’étais vraiment très content de retrouver mon entraineur dans la forêt. Quelle merveilleuse idée il avait eu, je ne regrettais pas le fait d’avoir accepté sa proposition. Il semblait lui aussi très content d’être là. Cela promettait donc un très bon entrainement. J’avais rarement été autant motivé pour faire du sport que depuis que je le connais. Il m’avait transmis sa passion pour ce sport. « Moi ? Je me porte à merveille. Je suis content de savoir que cette idée te plaît. Je trouve que s'entraîner en pleine nature ne fait que rendre le combat plus réel. » Il avait entièrement raison, l'éblouissement du soleil, la brise, tout ça pouvait jouer alors que dans une salle ce n’était pas le cas. Je lui souris. “J’espère réussir à utiliser la nature à mon avantage.” J’étais bien déterminé à gagner ce combat, j’étais un petit malin et j’avais deja des petites idées en tête. Il avait apporté tout l’équipement dont nous avions besoin pour notre entraînement, on avait plus qu’à s’y mettre et j’avais vraiment hâte. Cela dit je lui ai proposé que la prochaine fois nous faisons ça avec mes armes à moi, des sabres lasers. Ne riez pas c’est devenu un vrai sport en réalité, il y a même des compétitions. Bon ce n’est pas à Storybrooke que je pourrais en faire, mais un jour dans une grande ville peut-être. « Et pourquoi pas après tout. Un combat au sabre laser demande des gestes plus précis et un respect plus important des distances. Cela peut être intéressant. En revanche, je ne garantis pas de posséder de tel arme dans mon arsenal. Mais si tu en as apporte-les. Je serais ravi de tenter l’expérience. » Je dois dire que cette idée me motivé encore davantage, je ne pouvais pas dire non à ça. “En tant que grand collectionneur de l’univers stars wars évidemment que j’ai ça ! Je suis heureux que l’idée te plaise, ça me plairait vraiment.” J’avais l’attitude d’un gosse le jour de noël, j’essayais de garder les pieds sur terre, je ne voulais pas perdre par manque de concentration. Le combat commença, dans mon esprit c’est comme-ci j’étais au jeux olympique, je devais gagner. J’avais envie de le rendre fier surtout je pense, j’avais rarement eu la chance d’avoir une figure paternelle. On resta plutôt dans un cadre de salle au début, mais on a ensuite commencé à jouer avec l’environnement et c’est devenu encore plus amusant tout à coup. Par deux fois j’ai presque failli le faire tomber et j’aurais vraiment aimé réussir, pas pour qu’il se blesse, mais parce que j’ai quand même l’esprit de compétition. Deux minutes plus tard c’est moi qui se retrouva fesses par terre après avoir mis mon pied sur une branche qui m’a déstabilisé. Il pointa sa rapière vers moi et j’étais déçu de moi même je dois dire. « C’était finement joué, Orion. Tu t’es très bien débrouillé. Je suis fier de toi. Il faudrait que nous fassions ces exercices plus souvent. » Bon l’entendre me dire ça me rassura un peu. “Je sais que j’aurais pu mieux faire, mais oui c’est à charge de revanche.” Je lui souris me relevant je lui rendais son arme et frottais mon jean. Je ne m'étais pas fait mal, la mousse sur le sol de la forêt avait amortie mon joli fessier. Une sonnerie de téléphone vient se faire entendre, elle provient de mon sac. Un appel du musée, il voulait que je vienne au plus vite, mon collègue ne pouvant pas travailler aujourd’hui il me proposait de le remplacer. J’acceptais évidemment. Je reviens vers Ben. “Je suis désolé je vais devoir y aller, mais oui on remettra ça c’est certain, promis la prochaine fois je prend les sabres lasers. Encore merci ! ” Je devais me dépêcher, je n’avais pas le temps de passer prendre une douche heureusement que j’avais du déo dans mon sac j’allais encore devoir courir jusqu’au centre ville, on ne peut plus me reprocher de ne pas faire de sport là !

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C’était le pompon quand la mémoire lui était revenue il avait sauté sur ses pieds ce matin enfiler les premiers vêtements qui lui passaient par la main et s'était mis en quête de Obi-Wan. Premièrement, il n’avait pas compris ce qu’il faisait ici, mais c’était sûrement un coup de son ancien maître. Et ensuite il s'est rendu compte qu’il n’avait pas son sabre laser et que la force ne fonctionnait pas ici. De quoi le mettre doublement en rogne. Seul avantage à la situation, il avait retrouvé son visage d’avant Mustafar. Ce qui était en soit une bonne chose. Il se demandait si Padmé était là aussi… Après tout, pourquoi pas ? Mais avant de s’occuper de la chercher il s’occuperait de son ancien maître.

Il le chercha partout en ville, sans la force pour le guider il se sentait légèrement perdu. Mais il finirait par le trouver. Et il terminerait ce qu’il n’avait pas pu faire dans leur monde.

Anakin ou Luke finit par trouver celui qu’il cherchait. Seul, parfait. “BEN!” Bordel si seulement la force fonctionnait ici.. Mais non il avait essayé de lui balancer un tronc dans la tronche mais rien n’avait bouger. “OBI-WAN” Il s’approcha de lui en courant avant de l’attraper par le col de son vêtement.

Il le secoua un peu avant de le lancer violemment contre un tronc d’arbre. “Qu’est ce que tu m’as fais ?! Comment as tu réussie ça… Il est temps qu’on en finisse.”

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La journée avait magnifiquement commencé. Cet entraînement m’avait donné de l’énergie à revendre et m’avait rempli de fierté. Constater les progrès d’Orion était toujours un véritable plaisir pour moi. Je devais bien admettre que si les circonstances n’avaient pas tourné en ma faveur, il aurait pu finir par me battre. Je souris donc au jeune homme lorsque ce dernier admis qu’il aurait pu faire mieux.

« Ne sois pas si dur avec toi-même. Tu t’es bien battu et tu as fait beaucoup de progrès depuis que nous avons commencé. Je suis persuadé que la prochaine fois tu parviendras à me battre. Tu auras d’autant plus de chance que tu dois certainement maîtriser le sabre laser beaucoup mieux que moi. J’ai en tout cas hâte de voir ce que ce duel pourrait donner. »

Il m’annonça alors qu’il devait partir. Cela m’attristait dans un sens parce que j’avais vraiment eu beaucoup de plaisir à passer ce temps avec lui mais après ce n’était que partie remise.

« Très bien Orion, ne te mets pas en retard. Nous nous reverrons certainement très bientôt. Passe une bonne journée. »

Je le regardais alors partir tout en lui adressant un dernier signe de la main. Je rangeais ensuite nos armes et mon matériel avant de m’arrêter subitement. Réalisant que je n’étais plus seul, je tournais ma tête en direction du visiteur impromptu. Un sourire éclaira alors mon visage lorsque je reconnus Luke. Nous étions amis depuis l’armée et j’avais passé beaucoup de temps à veiller sur lui dans cette ville, faisant en sorte qu’il ne sombre pas totalement dans ses mauvais travers. Sans lui, je n’aurais peut-être jamais pu échapper à mes problèmes d’alcool. Je lui devais beaucoup et faisais de mon mieux pour lui montrer ma reconnaissance, même si parfois mes tentatives pouvaient échouer lamentablement. Mais après tout personne n’est parfait.

Cependant, la colère que je pus lire dans mes yeux m’étonna beaucoup. Certes, il m’arrivait de l’arrêter et de le punir lorsqu’il se livrait à ses dangereuses courses clandestines. Mais je ne faisais que mon travail. Pour quelle raison m’aurait-il autant voulu ? Car ce qui émanait de lui était plus qu’une simple colère. C’était de la haine pure et dure. Un comportement qui m’inquiétait grandement. Je restais alors debout, droit et fier, attendant de comprendre ce qui se passait. J’ouvris de grands yeux étonnés lorsque le jeune homme m’appela Obi-Wan. Obi-Wan ? Comme le maître jedi de Star Wars ? Décidément, cette saga ne semblait pas vouloir me quitter aujourd’hui.

Je le laissais s’approcher de moi, ne pouvant pas esquiver son geste au moment où il me saisit par le col. Je ne comprenais rien de ce qui se passait en cet instant. Est-ce que Luke aurait bu un coup de trop ? Il semblait pourtant totalement sobre.

Au moment où il m’envoya contre un arbre, la douleur du choc me fit pousser un hurlement. Je finis à terre et tout en touchant mon dos douloureux, je lançais ma première remarque avec beaucoup d’agacement.

« Mais enfin Luke, qu’est-ce je t’ai fait pour mériter ça ? Je ne comprends pas. »

Je l’écoutais alors me parler, comprenant de moins en moins ce qu’il voulait me dire. Je tentais alors péniblement à me relever tout en ne le lâchant pas du regard.

« Comment j’ai réussi à faire quoi ? Explique-moi. »

De l’agacement, je passais à la stupéfaction. Son désir de vouloir se battre contre moi me semblait tellement ridicule. Il me semblait pourtant que nous nous apprécions beaucoup tous les deux. Pourquoi aurais-je eu envie de le frapper ?

« En finir ? Mais enfin Luke nous sommes amis tous les deux. Je n’ai aucune envie de te faire du mal. Allez reprends tes esprits et parle-moi. Pourquoi es-tu autant en colère ? »

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“Tu ne comprends pas ? Tu oses me regarder dans les yeux en me disant que tu ne comprends pas ?! C’est de ta faute ! Qu’est ce que l’on fait là?” Luke, enfin Anakin était dans une colère noire. Il avait entendu le choc du corps d’Obi-Wan contre le tronc et cela ne lui avait rien fait. Pas une once de pitié pour celui qui avait été son maître, son ami, son frère. Mais la mémoire lui jouait des tours et les souvenirs de storybrook lui revenaient en mémoire. Tous ses moments passés avec Ben, cette amitié qu’ils avaient retrouvée. Il secoua la tête. Il ne devait pas se laisser avoir. Il ne savait pas comment, ni pourquoi, mais Obi-wan allait payer pour ce qu’il lui avait fait. Sur Mustafar mais aussi ici.

“Comment m’as tu privé de mes pouvoirs !? Répond moi Obi-wan parce que je jure que je vais te tuer. Tu m’as tout pris et ce n’est pas ces faux souvenirs que tu m’as implantés dans le crâne qui vont faire quelque chose. Qui vont changer ce que nous sommes, ce que tu m’as fait.”Anakin se tue pour reprendre son souffle avant de s’approcher en grande enjambées vers Ben et le releva par le col le maintenant coller contre l’arbre. L’écorce devant lui rentrer dans le dos mais Ani n’en avait rien à faire. Il voulait des réponses et il les aurait, quoi que cela lui coûte.

“Tu n’as toujours fait que vouloir m'humilier, prendre tout ce que j’aimais. Et maintenant tu nous envoies ici et tu me prive de la force. Comment as tu fais !? RÉPOND MOI !” La rage, la rage le consumer. La même que celle qui l’animait lors de leur dernier combat. “REPOND MOI !!”

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Voir Luke dans un tel état de fureur avait quelque chose de véritablement perturbant. Ce n’était certes pas la première fois que je le voyais en proie à une crise de colère mais généralement, lorsque j’en étais la cause, je comprenais de quoi il en retournait. Mais maintenant je n’y comprenais absolument rien. Que lui avais-je donc fait pour mériter son courroux ? Les sourcils froncés je restais un long moment interdit, me demandant de quelle manière je devais réagir. La moquerie n’était sans doute pas l’angle d’attaque le plus pertinent. Je devais au contraire tenter de le calmer et entrer dans son jeu pour en tirer des informations utiles qui m’aideraient à comprendre ce qui se tramait.

« Luke je t’assure, je ne comprends rien à ce qu’il se passe et pour quelle raison tu m’en veux autant. Ce n’est pas moi qui t’es poussé à vivre à Storybrooke après notre retour de guerre. Et je n’espère pas non plus que tu sois resté ici pour moi. Je ne voudrais surtout pas être une entrave à tes rêves. »

Mes propos paraissaient surréalistes et je n’étais pas certain que cela en aurait davantage pour lui. J’aurais souhaité pouvoir m’excuser auprès de moi ami. Si j’avais commis une erreur, j’aurais été le premier à le reconnaitre. Mais le fait est que j’en ignorais la raison. Et lorsqu’il finit par me parler de pouvoirs surnaturels, de faux souvenirs et de cet Obi-Wan, je ne pouvais qu’en être encore plus surpris. Je souris alors avec ironie bien malgré moi.

« Tu es sûr que tu vas bien ? Tu n’as pas consommé quoique se soit d’illicite ce matin j’espère. »

Ma voix commençait à laisser passer des intonations de railleries et d’agacement que je ne pouvais pas me permettre d’avoir en cet instant. D’ailleurs, mon jeune ami ne tarda pas à réagir en me saisissant par mon col de chemise et en me plaquant contre un arbre. Je demeurais alors calme et pris donc quelques secondes pour reprendre mon calme avant de poursuivre mon discours.

« Tu aurais finalement adhéré à cette théorie qui dit que nous sommes tous des personnages de fictions envoyés dans ce monde par la Méchante Reine ? Luke, il ne s’agit là que d’une légende. Des délires nés de l’imagination d’un petit garçon influent. Obi-Wan Kenobi est un personnage de Star Wars… il n’existe pas dans notre réalité. »

Acceptant finalement de le prendre par cet angle de discussion, je me mis à réfléchir très vite et à lui répondre.

« Et même en admettant que tu aies raison, ce qui est hautement improbable, tu t’en prendrais à la mauvaise personne. Je te l’ai déjà dit cette théorie dit que c’est la Méchante Reine qui nous a envoyé dans ce monde. Je suppose que c’est à elle que tu devrais reprocher la perte de tes pouvoirs. Obi-Wan Kenobi n’aurait jamais eu le pouvoir de le faire. La Force de ce que j’en sais ne permet pas cette sorte d’aptitude. »

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“Tu le savais… Tu l’as fait exprès et tu en a profiter pour… Pour.. Tout ça ce n’était que des mensonges ! Tu…” Luke, enfin anakin… Cela lui embrouille totalement l’esprit, avait fini par lâcher Obi-Wan. Tous leurs moments à Storybrook lui reviennent en mémoire et de rage il donne un puissant coup de poing dans un arbre s’arrachant la peau des phalanges avant de grimacer et de se tourner un doigt pleins de sang pointer, accusateur sur Obi-Wan. “Arrête de me prendre pour un idiot ! Arrête ! Je sais que c’est toi ! tu voulais… Tu… Tu as profité de moi ! Tu m’as… Je te hais !” Il n’arrivait pas à se calmer. Ses souvenirs de Storybrook et ceux de son autre vie se mélangeaient sans qu’il n’arrive à les dissocier. Il avait l’impression d’être deux hommes, un qui haïssait Obi-Wan et l’autre qui… Non il refusait de mettre de tels mots sur ce qu’il ressentait pour l’autre homme. C’était hors de question.

Il se remit à faire les cents pas tout enrobé dans sa rage, les souvenirs se mélangeaient dans son esprit. Ceux de cette maudite ville, ceux de leur monde d’origine. Avant, après la malédiction, il avait parfois du mal à bien savoir où se placer. Et cela le faisait enrager encore plus. Cette… Cette relation qu’ils avaient eue… Cela embrouille tout. Changeait tout. Anakin ouvrit et ferma plusieurs fois ses phalanges abimées. Obi-wan continuait à faire l’ignorant et cela agaçait encore plus Anakin. Non ce n’était pas de l'agacement, c’était de la haine. Une haine brûlante. Mais teinté d’autre chose et cela le rendait encore plus fou de rage.

Il bouillait, il brûlait de l’intérieur, ses prothèses lui faisant plus mal que d’habitude. Sûrement parce que son esprit se souvenait de ce qu’il c’était passé. De la trahison d’Obi-Wan… Et cela ralluma le feu de sa haine. Il revient vers lui et le plaqua de nouveau contre le tronc d’arbre. “Arrête ! Arrête de me mentir ! Tu l’as fais exprès et tu en as profité ! Tu devais bien t’amuser pas vrai ? Avoues le !” Anakin était trop enragé pour reconnaître qu’Obi-Wan n’y était pour rien.

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Voir Luke plongé dans une telle détresse était absolument déchirant. J’aurais voulu pouvoir l’aider, trouver les mots pour calmer sa rage et sa colère. Mais je n’y parvenais pas. La situation était compliquée pour tout le monde et dans mon cas sans doute un peu plus. Je me retrouvais à devoir répondre à des actes auxquels je ne comprenais rien. Je commençais à saisir que je devais être dans notre autre monde mais je n’en avais pas le moindre souvenir, pas plus que je n’avais des personnes qui avaient joué un rôle capital dans ma vie et c’était sans doute pire que tout. Comment me faire pardonner des actes dont je n’avais pas conscience ? Je fis un pas dans sa direction et tentais alors de calmer sa fureur.

« La malédiction a eu des conséquences semblables pour chacun d’entre nous, Luke. Je ne me rappelle pas qui j’étais dans notre autre monde. Et si j’ai pu te faire du mal à l’époque, je le regrette sincèrement. »

J’aurais voulu me rapprocher de lui, le serrer dans mes bras pour qu’il puisse enfin s’arrêter de se torturer psychiquement et encore plus physiquement. Mais je savais que ça ne ferait qu’aggraver la situation. J’avais encore du mal à mettre un nom sur son visage. Par ignorance ou par déni, lorsque je le regardais je ne voyais que Luke. Ce jeune homme auquel je tenais tant, cet ami avec lequel je m’étais adonné aux plaisirs charnels sans le regretter une seconde. L’entendre tenir de pareils propos me faisait également beaucoup de mal. Je tenais infiniment à lui et jamais je n’avais eu d’arrières pensées dans notre relation. Mes sentiments étaient sincères et je n’avais jamais cherché à les cacher. Tout du moins, Benedict n’avait jamais cherché à les cacher.

« Je voudrais simplement que tu te calmes et que tu prennes le temps de réfléchir à la situation. Je n’ai jamais profité de toi… je n’aurais jamais pu. Le seul mensonge que nous vivions au quotidien était cette malédiction. Je comprends que la vérité te fasse peur mais tu n’es pas le seul à devoir l’accepter. Pour moi non plus ce n’est pas évident. »

Je me rapprochais de lui, posant une main sur son épaule et en lui souriant tendrement.

« Je suis prêt à t’aider à faire de l'ordre dans tes souvenirs. Mais je t’en supplie, arrête de te torturer ainsi. Je n’ai pas envie que tu te fasses du mal. »

Il revint alors à la charge, recommençant à me traiter de tous les noms. Je parvins finalement à me dégager de son emprise je tentais alors de me concentrer, à ressembler les morceaux de ce puzzle nébuleux. Je voulais savoir qui il était pour savoir ce que je devais lui dire. Mais plus je tentais de me concentrer et plus j’avais mal à la tête. J’avais l’impression que des piques tranchantes s’enfonçaient dans ma tête de plus en plus profondément. Je finis par me tenir la tête et par pousser un cri de douleur. Mais il fallait que je trouve la réponse à mes nombreuses interrogations. Puis finalement, je me redressais et jetais un regard en direction de Luke. Je n’avais pas réussi à puiser le moindre souvenir mais en m’interrogeant sur les raisons de sa rage, je finis par élaborer une théorie.

« Si… si je suis vraiment la personne que tu crois que je suis. Si je suis vraiment Obi-Wan Kenobi alors ça signifie que toi tu serais Anakin Skywalker ? »

Je fis alors quelques pas dans sa direction, un air toujours aussi doux et interrogateur planté sur mon visage.

« C’est pour cette raison que tu m’en veux autant ? Tu penses que je t’aurais amené ici pour mettre fin à la terreur infligée par Dark Vador ? Pour fragiliser l'Empire ? »

Cela me paraissait totalement absurde et j’avoue volontiers que si je n’étais pas face à son air furibond j’aurais ans doute tourné ses considérations en ridicule. Je plantais mon regard dans le sien le plus sérieusement du monde avant de déclarer.

« Je ne sais pas si ce que tu dis est vrai, mais si c’est le cas alors je tiens à te dire une chose. Que cela soit dans cette vie ou dans l’autre… jamais je ne t’ai menti. J’ai beaucoup d’affection pour toi et si je partage un point commun avec Obi-Wan c’est bien celui-ci. »

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Comment est ce qu’il ne pouvait pas savoir ? Comment est ce qu’il pouvait dire de telles choses ?! Quand il repensait à leur vie ici… Il regrettait presque que la mémoire lui soit revenue. Parce qu’il avait été heureux. Heureux comme il ne l’avait pas été depuis la mort de Padmé. Mais non il avait fallu que tout cela ne soit qu’un rêve. Une illusion. Comme si on cherchait à le tourmenter un peu. Et il ne voulait pas penser à sa vie ici. Il avait été si heureux ! Encore une fois on lui prenait son bonheur. Il cria de rage. Un cri viscéral qui se répercute partout. “Arrête ! Arrête de dire ça ! Si tu es Obi-Wan alors tu m’as trahis ! Puis tu m’as laissé pour mort ! J’ai souffert le martyre, tu m'as tout pris ! L’ordre m’a tout pris ! Et aujourd’hui ! Aujourd’hui alors que je pensais être heureux… De nouveau on me prend tout et le seul dénominateur commun… C’est TOI !” Il Recommença à faire les cent pas, Il n’arrivait pas à se calmer et le fait qu’Obi-Wan comme à son habitude garde un calme olympien ne faisait que l'agacer davantage.

Mais il finit par s’effondrer sur le sol cachant son visage dans ses mains pour masquer ses larmes. “Pourquoi…. J’avais tout. J’étais de nouveau heureux, j’avais tout et on me le prend de nouveau ! POURQUOI ?! POURQUOI ?!” Il releva son visage pleins de larmes vers Obi-Wan qui fût son frère, son mentor puis son amant… Obi-wan qui avait toujours eut réponse à toutes ses interrogations. “Dit moi pourquoi ? Pourquoi je ne peux pas être heureux ?” Demanda-t-il d’une petite voix fluette et triste avant de serrer les poings arrachant l’herbe sous ses doigts. “Je trouverais le responsable de cette malédiction et je le tuerais ! Je le tuerais de mes propre mains !”

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LES TROUS DE MEMOIRE

ft. Benedict & Luke & Orion

J’avais le cœur lourd en l’entendant tenir de tels propos. Mes propos étaient sincères. Je tenais véritablement à lui. Je connaissais intimement Obi-Wan, ne serait-ce que parce que j’avais vu son histoire à travers les films et les romans. Je le comprenais car nos personnalités étaient très similaires. Si la Méchante Reine nous avait enlevé nos vies, elle n’avait jamais su nous retirer ce qui faisait l’essence-même de nos personnalités. Je devinais à quel point la disparition et la trahison d’Anakin avait dû être pour lui des fardeaux lourds à porter pour ses épaules. Il était son meilleur ami, la personne à qui il tenait certainement le plus au monde. Il n’avait pas été uniquement son padawan et son meilleur ami, il avait également été l’élu de la prophétie. Ce qui signifiait que tous les rêves et les espoirs d’Obi-Wan Kenobi était entièrement tournés vers lui. Comment avait-il pu se reconstruire après ça ? Cela dépassait l’entendement.

« Tu sais que ce n’est qu’une partie de la vérité. La situation que tu décris est uniquement ton point de vue. Tu as abandonné l'ordre et ton rôle d’élu, laisser derrière toi toutes les personnes qui t’aimaient sincèrement pour suivre les projets d’un politicien totalement mégalomane. Et tout ça pourquoi ? Parce que tu as cru à un mensonge. Ce n'est peut-être finalement pas moi le nœud du problème. As-tu déjà songé à cette possibilité ? »

Je me tus quelques instants. Mes propos étaient cruels certes, mais ils reflétaient toutes mes pensées en ce moment. Je ne l’avais peut-être pas aidé à réaliser sa destinée certes. Mais en aucun cas je ne l’avais entraîné vers le côté obscur de la Force. Il ne le devait qu’à ses propres erreurs et décisions. Je me calmais alors, espérant pouvoir finalement transmettre le message qui me brûlait les lèvres.

« Je sais que je t’ai aimé. Tu représentais à mes yeux tous mes espoirs et mes rêves de rétablir l'ordre dans la galaxie. Tu étais aussi cher qu’un frère à mes yeux. Même si je ne rappelle pas bien, j'imagine aisément que te perdre a dû totalement me briser. Survivre à l'ordre 66 était déjà assez difficile. Sans toi à mes côtés, c'était une véritable torture. C’est sans doute pour cette raison que je me suis inconsciemment autant rapproché de toi dans cette vie. Tu m'avais atrocement manqué et je voulais retrouver notre complicité d'autrefois.»

Je sentais des larmes perler à mes yeux alors que je voyais mon ami s’effondrer sur le sol de détresse et de chagrin. C’était horriblement douloureux de l’entendre crier ainsi. Ses pensées trahissaient les miennes et je me reconnaissais dans chacun des propos qu’il tenait. Que se passerait-il dans quelques temps ? Lorsque l’étape douloureuse de la période post malédiction serait passée ? Est-ce que je perdrais Luke à nouveau ? Est-ce qu’Anakin reprendrait l’armure de Dark Vador ? Se rangeant à nouveau aux côtés de Palpatine ? Pouvait-il seulement faire ça ? Aussi dévasté que lui, je finis par m’accroupir à sa hauteur, saisissant d’une main son visage et essuyant ses larmes. L’autre s’était posée sur la main qui arrachait des touffes d’herbes. Je lui souris alors tendrement et tentait de joue mon rôle de mentor.

« Anakin… Anakin regarde-moi. »

Je ramenais son visage vers moi, résolu à le réconforter et à faire preuve d’autant d’honnêteté que possible.

« Je suis là. Je me tiens ici, tout près de toi et je n’ai pas l’intention de t’abandonner. Tant que ce sera le cas, tu n’auras pas tout perdu. »

Il avait réellement l’impression de ne pas mériter de pouvoir être heureux. Je pouvais le comprendre. Sa vie n’avait pas été facile et il était normal qu’il pense ne pas avoir droit au bonheur après toutes les atrocités qu’il avait commis en tant de Dark Vador. Mais son passé ne devait pas définir son avenir.

« Ne vois pas ça comme une fatalité. C’est peut-être au contraire une chance… une chance tout effacer et reconstruire ta vie en faisant les choix qui pourront te rendre heureux. »

Je le rapprochais alors de moi, prenant le risque de le serrer dans mes bras. J’imaginais déjà qu’il me repousserait dès qu’il en aurait l’occasion. Mais je voulais qu’il sente que son ancien maître, ami et à présent amant était tout près de lui, capable de grands sacrifices pour l’aider à reconstruire sa vie.

« Je suis persuadé qu’il y a quelque chose de positif à tirer de cette expérience. Tu as le droit d’être heureux, Anakin, même si tu ne le penses pas. Moi je sais une chose. Pour moi cette malédiction aura été ma rédemption. Elle m’aura permis de te retrouver et de passer avec toi certains des plus beaux moments de mon existence. Je ne veux pas que tout s’arrête maintenant. Je veux croire qu c’est le début de quelque chose de grand, l’occasion de prendre un nouveau départ… ensemble. »

Je finis moi-même pas me décoller de lui, réalisant avec frayeur les propos qu’il venait d’énoncer. Je le tenais par les épaules, plantant un regard plus autoritaire dans le sien.

« Je t’en prie, ne reproduits pas les erreurs du passé. Tu sis que le côté obscur ne te mèneras qu'au désespoir et à la souffrance. Tu ne parviendras jamais à trouver le bonheur en t'adonnant à la violence qui sommeil en toi."

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