Quand les morts frappent aux portes - Feat Allison

Quand les morts frappent aux portes

Il y a des choses qui peuvent sembler évidente pour tout le monde… retrouver sa vie d’avant la malédiction par exemple, mais pour moi, je ne sais pas comment gérer la chose. Mon dernier souvenir d’avant c’est que je suis dans les bras de Scott entrain de mourir. Et là, j’ai réapparu devant ma meilleure amie Lydia et heureusement, elle ne m’a pas prise pour une folle. J’avait déjà entendu des gens qui étaient revenus des enfers, mais je me demandais qui avait eu cette volonté pour moi. La seule personne qui me venait à l’esprit, c’était mon père. Après tout, il avait perdu tous les membres de sa famille et il ne lui restait que moi. Peut-être que sa solitude l’a trop rongé et qu’il est venu me chercher ? En même temps, connaissant mon père, ma théorie me semblait tellement impossible. Il fallait que j’en ai le cœur net.  J’étais parquée devant sa maison depuis un moment déjà, gardant mes mains sur le volant. Je ne pouvais pas arriver simplement coucou papa c’est moi… « Bon Allison, de toute façon, il va croire qu’il rêve… il ne va pas croire que c’est possible que je sois là, alors bouge et va frapper à cette porte » Je pris une grande inspiration et sortis du véhicule. Tout se passa très, même trop rapidement pour moi, je ne compris rien et mon père me tenait contre l’ascenseur de sa maison. Vite, Allison, trouve quelque chose à dire qui fera qu’il sait qui tu es. « Ce regard… la dernière fois que je l’ai vu, c’était à la mort de maman… Papa, je ne suis pas une créature, c’est bien moi… Laisse moi une chance de t’expliquer »Je réussis à parler le souffle court, les larmes me montant aux yeux. Je ne savais pas si mon discours serait assez convaincant pour lui ou s’il faudrait plus de preuves. Malheureusement, je n’en avais pas sous la main. Je cherchais dans mes souvenirs « Quand j’étais petite, j’avais un vélo violet. Maman en avait acheté un rose mais quand tu as vu mon désarroi, tu l’as repeins juste pour moi » Aucune créature au monde ne pourrait savoir cela sur notre vie non ?

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Quand les morts frappent aux portes

Mon père avait toujours été mon modèle, le premier homme de ma vie, mon exemple. Je l’avais suivi dans le monde de la chasse, pas vraiment par choix mais plutôt par sang. On dit qu’on a ça qui coule dans nos veines chez les Argent après tout non ? Je me rendais compte à quel point il avait pu me manquer, à quelle point ma relation avec lui m’avait manquée. J’avais hâte de le retrouver et de pouvoir reprendre ma vie avec lui dans la mienne. J’aurai du me douter que je n’allais pas être accueillie à bras ouvert. Quand je lui parlais de son regard, je savais d’avance que ça ne suffirait pas, mais je n’avais pas préparé de jolie phrase toute faite pour nos retrouvailles. Il était si imprévisible. En lui parlant de mon vélo, je savais que je touchais déjà plus une corde sensible et le sentis dans son regard. Quand il me demanda le code d’honneur des Argent. Ce même code que m’avait appris mon grand père et que j’avais finalement demander à changer pour pouvoir sauver mes amis loup-garous. Oui oui, en tant que chasseur, on peut avoir des amis loup-garou étrange non ? Je lui souris et plongeant mon regard rempli de larmes dans le sien « Nous protégeons ceux qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes » A peine eus-je fini que mon père me lâcha pour me serrer dans ses bras comme il le faisait autrefois. « Tu m’as tellement manqué papa… » Je pleurais et sentais également les larmes de mon père couler le long de mon cou. « Maintenant que tu as la preuve que je ne suis pas un monstre qui va te dévorer, je crois qu’on a plein de choses à se dire tu ne crois pas ? » Je m’essuyais les yeux tant bien que mal. Jamais je n’aurai pensé revoir le visage de mon père. il était amaigri, ridé, on voyait qu’il avait vécu des choses difficiles et je m’en voulais parce que ma perte y avait contribué bien entendu.

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Quand les morts frappent aux portes

Tout me semblait tellement irréel que j’avais du mal à tilter que je me tenais vraiment devant mon père. Les choses s’étaient enchainées très rapidement ces derniers temps et j’espérais que ce dernier serait la pièce manquante à mon puzzle. C’est-à-dire savoir qui m’avait fait revenir d’entre les morts. Je savais déjà que ce n’était pas Scott, ni Lydia, ni Stiles. Du coup, mon choix s’était porté sur mon père. il était le mieux placé pour avoir fait des recherches pour que je revienne après tout. Pourtant au moment où il me demanda notre devise, je compris qu’il n’était pas à l’origine de ma réapparition. Je ne pus retenir un sourire quand il me dit qu’il n’aurait pas apprécier qu’un monstre à mon effigie se balade en ville. En effet, cela aurait été un peu étrange je pense. Il finit par me serrer dans ses bras et son étreinte me rappela immédiatement mon enfance, lorsqu’il venait me border, d’autant plus en m’embrassant sur la tempe comme à son habitude. Je fermais doucement les yeux pour savourer cet instant, comme si c’était la dernière fois que j’allais le vivre. Comment ca je suis pessimiste ? Mais non pas du tout ! C’est simplement que lorsque la mort vient vous saisir, on ne s’y attend pas du tout, donc autant profiter de chaque petites secondes, de chaque petits détails comme si c’était la dernière fois non ? « Alors non je ne suis pas un zombie, je suis bien réelle… Mais je pensais que tu aurais pu m’expliquer comment c’était possible que je sois de retour. A première vue, ce n’est pas toi qui es venu me chercher… Tout ce que je sais, c’est que je me sentais partir et après je me suis retrouvée à Storybrooke, puis à nouveau ici avec mes souvenirs il y a quelques temps.» Je cherchais qui pouvait avoir voulu mon retour, mais tous mes proches étaient à priori, étranger à cela… « Qu’à cela ne tienne, je finirai bien par trouver qui m’a fait revenir. Le plus important, c’est qu’on va pouvoir se créer de nouveaux souvenirs et surtout profitez du temps perdu non ? » Je m’installais dans le canapé, comme au bon vieux temps. La maison avait toujours la même décoration, les mêmes odeurs, c’est comme si rien n’avait changé, mis à part quelques photos que je n’avais jamais vue… « Papa ? J crois qu’il y a des choses que tu dois me raconter toi aussi non ? »

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De ce que me disait mon père, je compris très rapidement qu’il n’avait rien à voir avec mon retour à la vie. Mais alors, qui aurait pu venir me chercher ? Cela resterait un mystère très certainement. « Quelque part entre les enfers et les lymbes… enfin j’imagine. A vrai dire je ne pourrai pas te dire réellement d’où je reviens et je cherche à savoir qui m’en a sorti pour le ou la remercier. Mais si ce n’est pas toi, ni personne de la bande, je ne sais pas vers qui je pourrai me tourner pour demander » En même temps, est-ce que cela était vraiment important ? Non ! Ce qui comptait maintenant, c’est que je puisse retrouver mon père et ma vie, même si les choses avaient quelque peu changé. « Vieux vieux… je trouve que tu as plutôt l’air jeune. Mais s’il te plait, n’oublie pas que des années ont passé et que je ne suis pas une adolescente. C’est possible ça ? » Même si j’étais persuadée que ce n’était pas facile voir même impossible pour lui, il faudrait qu’il comprenne que la Allison adolescente avait bel et bien laisser place à une véritable jeune femme. Storybrooke avait laissé des traces dans ma vie bien entendu. Quand je vis la photo de mon père accompagné d’un homme, je fus un peu surprise au début, mais je savais que tôt ou tard, il devrait m’expliquer certaines choses. J’étais de nature assez ouverte. Il me paraissait normal qu’il ait refait sa vie après la mort de maman, mais d’après ce que j’avais compris grâce à la meute, c'est que mon père s'est un peu refermé niveau amour depuis ma mort. Comme s'il s'interdisait d'être heureux. Le voir sourire sur cette photo me prouvait qu'il avait réussi à avancer malgré tout. Cependant, je me posais la question, est-ce que durant toutes ces années il s’était trompé de chemin et était en réalité gay ? il me faudrait quelques jours pour assimiler, mais pour le moment , je haussais simplement les épaules « Ne pense pas que tu vas y échapper comme ça hein ! Tu me connais et tu sais que je ne vais pas lâcher tant que tu ne m’auras pas expliquer » Après tout, j’étais en droit de savoir ce qu’il se passait dans la vie de mon père non ? Je m’appuyais contre le dossier du canapé qui m’était si familier en entendant mon père me demander comment je me sentais. Je n’avais jamais vraiment pris le temps de réfléchir à cette question à vrai dire. « C’est un peu étrange… j’ai encore des repères, mais en même temps, je ne suis pas sûre d’être réellement à ma place ici. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire ? Je suis morte, vous avez continué à vivre, Lydia est en couple avec Stiles, dans mon épopée à Storybrooke j’ai rencontré quelqu’un… Bref, je ne sais pas trop où j’en suis actuellement » Et merde ! je ne voulais pas lui dire directement que j’avais rencontré quelqu’un. Il était un peu tot à mon sens pour parler d’Andrea.  

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Quand les morts frappent aux portes

Il faudrait que je me fasse à cette idée que peut-être, je ne saurai jamais qui a été capable de me faire revenir sur terre. Ma foi, il y a des miracles qui arrivent parfois et du coup, j’en étais un. Promis, je n’ai pas pris de substances bizarres pour penser cela. « Alors disons que si on arrive à savoir, on sera deux à la remercier, mais je pense que cette personne préfère rester secrète. Du moins pour le moment… » Tout ce qui m’importait dans l’immédiat, c’était de retrouver mon père, mes amis et c’était plutôt en bonne voie. Par chance, tout le monde me croyait et on ne me prenait pas pour un zombie ou autre bestiole du genre. D’ailleurs, je ne pus pas retenir mon rire quand papa me dit que peu importe mon âge, je serai toujours sa petite fille. Je fis semblant de le supplier « Par pitié papa, ne me force pas à mettre une jupe à carreaux et des nattes pour aller au travail ! Dis toi qu’un jour peut-être tu deviendras papy, je te vois bien jouer au ballon avec ton petit-fils ou boire du faux thé avec ta petite fille » Je savais qu’il n’allait pas apprécier, mais en même temps, les années avaient filées et j’étais en âge de penser enfants et famille. Mais avant cela, il faudrait déjà qu’Andrea passe par la case rencontre. Pour le moment, je préférais me consacrer à lui et sa vie qui clairement, avait un peu changer. Je compris rapidement qu’il ne démordait pas facilement. Je lui racontais mon ressenti et quand je l’entendis me dire qu’il n’était plus utile à grand-chose, je déposais ma tête sur son épaule « Alors ça, je suis sûre qu’un matin Stiles ou Scott va débarquer pour une broutille, et puis, je suis là maintenant, tu seras toujours nécessaire à ma vie. Quand je pense les crises d’ados que j’ai pu te faire subir, je m’en veux… Si j’avais su… » Je serrai un peu ma mâchoire, consciente que ce n’était pas un sujet facile pour moi en tout cas. Je n’avais pas encore parler de ma mort à quiconque. Heureusement, il me parla rapidement de cet homme sur la photo avant de me demander le nom de mon petit ami… « Je crois qu’on aime bien les A dans la famille. L’homme qui est entré dans ma vie s’appelle Andrea. Je l’ai également connu à Storybrooke d’une façon un peu particulière, mais je pense pas que tu veuilles le savoir » C’est surtout que je ne me voyais pas dire à mon père que petit 1 c’était le portrait craché de Derek et petit 2 il était mon plan cul au début… « Aaron, j’aime bien ce prénom… Tu vas me le présenter un jour ? »

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Du moment que j’avais du temps à passer avec mon père, je m’en fichais de savoir tout de ma résurrection. J’étais simplement heureuse d’être là et de voir que mon père acceptait le fait que je ne sois plus la petite fille qu’il avait perdu. Voir mon père pleurer me fendait le cœur. Je le pris dans mes bras pour le serrer le plus fort possible « Plus jamais je ne t’abandonnerai papa… excuse moi d’avoir été si imprudente il y a quelques années de ça » J’avais vécu la perte de ma mère donc je pouvais imaginer ce qu’il avait vécu en me perdant moi également. Mais je ne pensais pas que l’idée d’être grand-père puisse l’émouvoir autant. « Dis toi que tu pourras profiter de ta fille qui découvre la vie d’adulte si je puis dire… Storybrooke était une expérience étrange mais pour le coup, j’aurai aimé la vivre avec toi. Les souvenirs qu’on m’a créé, maman était morte et tu serais parti lorsque j’avais 14 ans me laissant seule. Mais bon, je t’ai retrouvé maintenant et c’est la seule chose importante à mes yeux. Je te promets de te laisser encore un peu de répit avant de faire de toi ce grand-père gâteau. « Je ne pouvais m’empêcher de sourire imaginant papa jouer avec mes futurs enfants. Après tout, il avait été un super papa pour moi donc il serait un grand-père magnifique j’en étais persuadée. C’est vrai que j’avais pris le caractère de Kyle. Au moins, il s’en rendait compte, c’était déjà un bon point. L’entendre dire me fit sourire largement. Puis nous commencions à parler des hommes de nos vies. Il fallait que j’assimile le fait que mon père soit gay, mais en soit, il n’y a rien de dérangeant. Je ne pus m’empêcher de lui demander simplement « Question un peu étrange tu me diras, mais comment tu t’es rendu compte que les formes des femmes n’étaient plus forcément à ton gout ? » Ca me fit penser que je devais donner une précision sur Andrea… au cas où il le croiserait en ville sans moi je ne voudrais pas qu’il essaie de le tuer ou lui parle de trucs bizarres. « Avant d’accepter de passer ma journée entière avec toi, il faut que tu saches… Andrea ressemble étrangement à quelqu’un que tu connais et que tu as eu envie de tuer par le passé… Derek Hale. Et quand je dis qu’il ressemble c’est qu’on dirait véritablement deux jumeaux. Oh ouiiii des ravioles, on va les préparer ? » Je ne vous avais pas dit que j’étais la pro pour lancer quelque chose comme ca et détourner la conversation juste après ? Et oui en même temps je change d'avis constamment. Mais il vaut mieux que mon père soit au courant de tout, enfin presque...

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