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 Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)

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MessageSujet: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyMar 23 Nov - 22:30


 

 

 

Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.

 

 
Poussant les portes vitrées de mon saloon «The Sweet Temptation », je pris quelques instants pour admirer avec fierté la salle qui se tenait devant moi. J’étais particulièrement fier de cet établissement que j’avais bâti à Storybrooke dès la rupture de la malédiction. Chaque vitrail travailler avec finesse, chaque dorure encadrant ave splendeur les embrasures des fenêtres et des piliers témoignaient de manière ostentatoire les richesses de son propriétaire. Qui aurait pensé que le métier de croque-mort payait aussi bien ?

Descendant une après l’autre les marches de bois menant jusqu’à la salle centrale, je regardais avec plaisir les clients assis aux tables de jeux. Se livrant à des parties endiablées de poker, on pouvait lire en eux l’angoisse de parvenir à rafler la mise. D’autres moins aventureux préféraient siroter tranquillement des verres de whiskey tout en regardant le spectacle donné sur scène. Des danseuses de french cancan accomplissaient leurs impressionnantes acrobaties devant des spectateurs qui ne pouvait s’empêcher de regarder sous les jupes volantes au grès de leurs envies.

Je m’étais alors rendu au comptoir du bar, ne pouvant m’empêcher de sourire en voyant le barman préparer avec grand soin ses boissons. Passionné par son art, il inventait chaque semaine des cocktails différents qui faisaient la joie de leurs consommateurs. Levant son regard vers moi, un sourire se dessina sur son visage, laissant briller sous un éclat de lumière sa dent en or dont il était si fier.

« Je vous sert la même chose que d’habitude patron ? »


Un simple mouvement de la main lui fit comprendre que c’était tout ce que je souhaitais. Rien de tel qu’un bon remontant après une journée passée à s’occuper de cadavres fraîchement arrivés. Je n’eus pas le temps de porter mon verre à mes lèvres que je vis s’approcher de moi une femme d’âge mûre. Bien portante, elle avait cette grâce et cette confiance en elle que seules possèdent les patronnes de saloon sachant très bien faire tourner leur monde.

« Alors Jeremiah, les affaire sont bonnes ? »


« Moins bonnes que les tiennes visiblement, Molly. Il me semble que je n’ai jamais vu cette salle aussi comble. »


« Ah ah je t’avais dit que lancer un menu spécial pour les fêtes de fin d’année ne pourrait que ravir les clients. La salle ne désemplit pas depuis déjà une semaine. »


Je bombais alors fièrement le torse, heureux d’entendre d’aussi bonnes nouvelles. Ce que cette chère Molly semblait parfois oublier c’est qu’avant d’être son bébé, ce saloon était avant tout le mien. Heureusement, cette tenancière savait rester à sa place lorsqu’il le fallait. Regardant au loin, je fus surpris de voir un homme bien plus fasciné par les tableaux accrochés au mur que par ce qui se passait sur scène. Je ne l’avais encore jamais vu pourtant je trouvais à son allure élégante et son port altier quelque chose de fortement attirant. Finissant d’une traite mon verre, je me dirigeais vers lui pour en apprendre plus sur ce nouveau visage. Un rictus malicieux marque mes lèvres alors qu’il s’était arrêté devant le portrait me représentant. Sans m’annoncer véritablement, je me permis de lui faire une remarque.

« Une composition remarquable, vous ne trouvez pas ? On dit que ces tableaux ont quelque chose de magique. Lorsque la lumière de la nuit les éclaire et que les orages déchirent le ciel, ils changent d’apparence. Mais peut-être n’est-ce là qu’une légende. »


Bien sûr ce n’était pas le cas et je le savais très bien. Mon portrait laissait place à une face squelettique, comme pour me rappeler que mon véritable destin était d’être un fantôme errant éternellement sur Terre. Je le regardais se tourner vers moi et souris de plus belle. Je lui tendis alors une main chaleureuse et m’annonçait enfin.

« Bonsoir, je me nomme Jeremiah Ravenscraft et je suis le patron de ce charmant établissement. Qui êtes-vous monsieur ? Je crois ne jamais avoir eu l’occasion de vous voir ici. »


 
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Dernière édition par Jeremiah H. Ravenscraft le Sam 25 Déc - 8:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyJeu 25 Nov - 16:54


 

 

 

Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.

 

 
Un nouveau lieu de rencontre ? Dorian n’avait pas attendu pour s’y rendre. Il espérait y voir des choses ou plutôt des personnes intéressantes. Cela manquait cruellement de lieux d’amusement dans cette ville. Mais heureusement, quelqu’un semblait avoir combler le vide qui s'était créé chez Dorian. Bon avouons-le, il y avait toujours un vide chez Dorian. Mais il fallait bien occuper son immortalité. Même si depuis la fin de la malédiction, il avait retrouvé cette angoisse qui lui tordait le ventre dès qu’il quittait son tableau. D’ailleur il avait glissé sa main sur son torse pour sentir la clé sur sa peau sous sa chemise. Cela ne le rassura un peu mais il savait que ça ne durerait pas longtemps. Il fit le tour du propriétaire avec son verre de vin rouge dans la main. C’était un endroit plutôt agréable et vivant. Son regard sombre scannait les clients, le personnel et il se dit qu’il y aurait en effet de quoi s’occuper un petit moment.

Cependant son regard fût arrêté par une toile. Il s’en approcha lentement, levant son regard sombre sur la peinture. Il avait comme une étrange sensation en s’approchant. Il leva la main comme pour toucher la toile avant de se figer et de faire retomber sa main le long de son corps. Cette peinture lui faisait penser à son propre portrait. Il se demandait si elle avait le même pouvoir. Avant de secouer un peu la tête. Non, car si c’était le cas, le propriétaire ne le laisserait sûrement pas à la vue de tout le monde. Car un seul trou dans son portrait et il pourrait dire adieu à la vie. Il était plongé dans ses réflexions quand une voix le sortit de ses pensées. Il eut un petit sourire avant de se retourner pour se retrouver devant le modèle grandeur nature de la toile. Il laissa son regard sombre glisser sur la silhouette devant lui avant de plonger ses lèvres dans son verre de vin.

“Oui, pas mal, le coup de pinceau est très doux et le trait est précis… Croyez-moi… Je pourrais sûrement vous en apprendre beaucoup sur les portraits et leur magie…” Il laissa un petit sourire joueur se dessiner sur ses lèvres. Et bien, on lui avait caché ce joyau ? Lui qui connaissait toutes les personnes intéressantes de cette ville… Où s'était caché cet homme ? Dorian attrapa la main tendue, son regard n’ayant pas quitté l’inconnu avant de courir de nouveau. D’un sourire chaleureux et joueur. "Monsieur Gray… Mais vous pouvez m’appeler Dorian… Ici non jamais… Et c’est une erreur de ma part… Si j’avais connu votre présence plus tôt… Je me serais fait une joie de vous inviter à l’une de mes soirées… J’aurais adoré vous y voir.” Dorian ne perdait jamais de temps quand il se trouvait devant une personne à son goût. “Donc si je comprends bien cet endroit est à vous… Vous êtes une personne de goût." Durant tout ce temps Dorian n’avait pas lâché la main de Jeremiah. Mais il finit par le faire pour reprendre une gorgée de vin. “Votre vin n’a presque rien à envier à un grand cépage…”


 
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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptySam 27 Nov - 10:13





Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.


Au moment d’arriver devant mon nouvel invité, j’avais immédiatement compris que l’homme auquel j’avais affaire était de ma classe sociale. L’espace d’un instant, il m’avait semblé replonger avec délice dans l’ambiance des soirées mondaines de ma jeunesse. C’était comme si le poids de mes 170 ans n’avait plus aucune importance. J’étais redevenu ce jeune homme de 20 ans qui laissait sans pudeur le regard sombre d’un bel inconnu glisser sur sa silhouette. Ces mots ne firent que confirmer mes premières impressions, ce qui me ravit au plus haut point. Il était si rare de pouvoir rencontrer des personnes démontrant de si bonnes manières de nos jours.

« Vous semblez être un fin connaisseur en la matière, monsieur. Seriez-vous donc artiste ou critique d’art ? »

J’avouais volontiers que la curiosité me dévorait. Je voulais tellement pouvoir en apprendre plus sur lui. Après tout, c’était bien là la moindre des courtoisies, non ?

« J’avoue qu’avoir votre option sur ma collection ne me déplairait pas. Mais de grâce, ne me parlez pas de magie. J’ai cela en horreur. S’il est une chose que ma vie m’aura apprise c’est bien que cette dernière a toujours un prix… et qu’il peut parfois être bien trop onéreux. »

Je songeais alors avec une certaine mélancolie à ma vie passée. La seule fois ou j’avais fait appel à la magie pour me donne un coup de main, je m’étais retrouvé victime d’une terrible malédiction. J’avais même fini par perdre ce qui comptait le plus à mes yeux, ma fille Mélanie. Je secouais la tête, refusant de me laisser aller à des idées trop noires. Je tendis alors ma main vers mon visiteur pour faire les présentations. Une main qu’il ne tarda d’ailleurs pas à saisir. J’avouais être plutôt flatté par son ton cajoleur, d’autant plus que cela me permit de constater que le plaisir était partagé. Je ne manquais d’ailleurs pas de lui répondre sur le même ton malicieux.

« Pourquoi en parlez-vous comme si la chose était passée ? A moins que vous n’ayez cessé d’organiser vos soirées, je ne vois pas ce qui vous empêcherait de le faire. Je serais ravi de répondre à votre invitation, d’autant plus si la compagnie de vos amis est aussi exquise que la vôtre, Dorian. »

Depuis que ma malédiction avait été rompue, je me réjouissais à l’idée de pouvoir goûter à tous les plaisirs de la vie. Ils étaient tellement rares et glissaient entre nos mains aussi inexorablement que le temps. C’était une leçon de sagesse que m’avait accordée la vieillesse. J’étais prêt à en profiter avec voracité. C’est pourquoi, je concluais mes propos en lui retournant l’invitation.

« Mais ce soir, considérez-vous comme mon invité. Je me ferais une joie de satisfaire le moindre de vos désirs. »

Une phrase équivoque mais qu’il était en droit d’interpréter de la manière qu’il souhaitait. Il était rare que je fasse preuve d’autant d’hardiesse devant l’un de mes clients. Mais je ressentais en sa compagnie quelque chose de particulier. C’était comme si je me retrouvais face à un reflet de moi-même et j’adorais ce que j’y contemplais. C’était à la fois étrange et délicieusement attractif. Et comme Dorian venait de le préciser, j’étais un homme de goût.

« C’est effectivement le cas. Cela faisait bien des années que je rêvais de posséder un tel établissement et l’occasion s’est présentée. Vos compliments me flattent. J’essaie de faire au mieux pour satisfaire mes hôtes. Cet établissement a beau être un lieu de débauche, cela ne doit en aucun cas le priver d’être charmant et séduisant, vous ne pensez pas ? »

Dorian lâcha alors finalement ma main, me privant du contact chaleureux et tendre de sa peau contre la mienne. En ressentais-je un brin de déception ? Peut-être mais trop accaparé par notre discussion pour y songer. Je souris en l’entendant me complimenter sur le choix de mes vins.

« Je vous remercie. Ce vin a été exporté spécialement d’Italie. Mon père, un Anglais des plus traditionnaliste, avait coutume de dire que les meilleurs produits venaient du vieux continent. Je dois bien admettre que concernant le vin, il n’avait pas tort. »


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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptySam 27 Nov - 12:50


 

 

 

Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.

 

 
“Non simple esthète et passionné d’art. Surtout les portraits…" Un sourir étrange se dessina sur ses lèvres à ses mots. Mais il redevient joueur en l’espace de quelques secondes. “Surtout lorsque leurs sujets sont aussi agréables à regarder en peinture qu’en chair et en os…” Dorian n’avait que peu de pudeur, disons plutôt, qu’il n’était pas du genre à perdre son temps. Quand quelque chose ou quelqu’un lui plaisait, il aimait le faire comprendre. Pourquoi attendre ? L’immortalité avait ça de bon qu’il pouvait goûter à de nombreuses choses et qu’il pouvait y goûter autant de fois qu’il le voulait. Et puis il n’était pas idiot non plus, il savait également l’effet qu’il faisait sur les gens. La modestie c’était pour ceux qui n’avaient ni beauté ni talent. Et ce n’était pas son cas. “Je ne peux pas vous contredire sur ce point…” La magie, lui n’avait jamais vraiment compris ce qu’il c’était passé, mais son immortalité lui avait coûté son âme, au début il en avait eu peur, aujourd’hui ? Il n’avait plus assez de sentiments pour avoir peur de quoi que se soit mise à part d’une seule chose. La mort. Car son tableau avait beau le rendre immortel, il suffirait d’une balle, d’un coup de couteau, de poisons ou d’un trou dans la toile pour qu’il passe de vie à trépas.

“Si cela peut vous rassurer, je ne connais rien à la magie et je ne demande jamais rien en échange de mes faveurs ou de ma compagnie…” Il sourit, joueur, son regard se faisant de soies. Il rigola un peu secouant doucement ses mèches corbeau. “Parce qu’il faudrait que je vous partage avec les autres invités de mes soirées…Il est des choses que j’aime garder pour moi, que voulez-vous, si j’aime montrer au monde des beautés oubliés je suis également homme à ne pas aimer montrer tous mes trésors…” Les mots du propriétaire arrachèrent un autre sourire suave à Dorian.

“Vous ne devriez pas lancer ce genre d’invitation à la légère Jeremiah… Mes désirs sont… Nombreux et tous les combler pourrait vous prendre beaucoup de temps.. Cependant… Je me ferais une joie d’en partager certains avec vous... ” Il lui lança un clin d'œil avant de reporter son attention sur le reste du lieu quand Jeremiah se mit à lui en parler. Il revient vers lui quand il entendit le mot débauche et sourit. “En effet, la débauche n’est pas incompatible avec le charme.” Et Dorian était très bien placé pour en parler… Le mot débauche il le connaissait très bien et pourtant il ne se dépâtissait jamais de son charme et de sa politesse. Le sang anglais sûrement.  

“Vous avez donc du sang anglais, voici une raison de plus de vous apprécier. Je suis moi-même Londonien… Et il est vrai que l’on trouve sur le vieux continent un raffinement introuvable ici, souvent copié… Jamais égalé."


 
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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyDim 28 Nov - 12:51


 

 

 

Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.

 

 
Je ne pus m’empêcher de rire gentiment en entendant ses premiers propos. S’il est une chose que l’on peut trouver flatteuse c’est bien de savoir qu’un homme séduisant puisse nous trouver tout aussi ravissant. Je lui souris alors malicieusement en lui partageant un trait d’esprit.

« Vous savez, je pense que les modèles originaux ont un avantage plutôt conséquent par rapport à leurs tableaux. Ils peuvent parler à d’autres sens que celui de la vue. »

Un nouvel éclat de rire accompagna ma déclaration. Il était de bon ton en société de jouer avec les doubles sens, d’autant plus lorsqu’il était question de séduction. Cela ne faisait que décupler le plaisir de la chasse. C’est tout du moins l’une des valeurs que mon éducation m’avait transmises. La conversation dériva vers le thème de la magie et Dorian rebondit alors sur ma phrase, me permettant de me libérer de ma mélancolie pour me plonger avant d’autant de plaisir dans notre conversation.

« C’est un noble engagement de votre part, mon cher. Cela dit, je suis de ceux qui pensent que les bons comptes font les bons amis. Je ne me permettrais jamais de vous demander un service sans rien offrir en retour. Je sais faire preuve de générosité. »

Je ne manquais alors pas de sourire lorsque Dorian évoqua la raison qui l’empêcherait de m’inviter à ses soirées. Il était difficile de rester de glace en entendant de tels propos. En un sens, j’étais assez flatté à l’idée qu’il aurait pu être irrité à l’idée de me trouver pendu au cou d’un autre de ses invités. Cela pouvait avoir un aspect assez excitant à l’idée d’être à ses yeux une perle rare. La possessivité et la jalousie était des traits de personnalité que je connaissais très bien. Après tout, j’avais minutieusement assassiné tous les hommes qui tentaient d’obtenir les faveurs de ma fille. Je ne pouvais donc pas lui en tenir rigueur. En revanche, je n’étais pas une de ces midinettes qui fondaient à la moindre déclaration d’amour. Je ne lui appartenais pas, tout du moins pas encore. Et s’il désirait jouer à ce jeu, ce ne serait pas sans conditions.

« Je comprends. Vous êtes du genre à vouloir garder jalousement pour vous les pépites d’or les plus rares que vous possédiez en votre collection. C’est un sentiment que je partage. J’ai horreur que l’on touche à ce que je considère comme étant à moi. »

Je m’étais alors rapprocher de lui sans prévenir, ne me tenant plus qu’à un pas de lui. Je m’étais penché à son oreille pour lui offrir cette confidence suave.

« A mes yeux, il n’existe pas de plus douce sensation que d’être le seul à pouvoir observer, toucher et jouir de la compagnie de mes trésors loin des regards indiscrets et des convoitises. »

Je m’étais alors écarté de lui d’un air rieur, non sans avoir innocemment caresser sa joue d’un revers de main. Il connaissait à présent mes conditions, je lui laisserais le temps de méditer là-dessus avant de tenter d’aller plus loin. A la suite des ses prochains propos, je lui adressais un clin d’œil.

« Mais je ne disais pas ces mots à la légère, mon cher ami. J’ai toujours eu la réputation d’être un hôte d’exception. Je refuse que mes invités repartent de chez moi déçus ou même frustrés de ne pas avoir été pleinement satisfait par mes services. Tentez l’expérience d’un soir et si vous êtes satisfait… il restera beaucoup, beaucoup d’autres soirées pour vous satisfaire entièrement. »

Allais-je trop loin dans mes propos ? Peut-être mais je me sentais si bien en la présence de Dorian en ce moment que je ne voulais pas que cela s’arrête de ci-tôt. Je souris en songeant que nous venions tous deux du même pays. Même si cela ne m’étonnait guère à vrai dire. Il avait tout du gentleman anglais ce qui collaborait beaucoup à son charme naturel.

« Je me doutais bien que vous étiez tout comme moi un parfait gentleman anglais. Je suis originaire de Manchester mais j’ai fini par m’exiler aux Etats-Unis du temps de la ruée vers l’or. J’avais soif d’aventure et le vieux continent ne me satisfaisait plus. Mais rassurez-vous, j’ai su conserver mes bonnes manières. »

Je regardais un instant la salle devant nous, avant d’avoir une idée qui me semblait de génie.

« D’ailleurs à ce propos, j’avais pour projet de profiter d’un bon dîner à l’anglaise à l’étage dans mes appartements privés. Que diriez-vous de venir en profiter avec moi ? Il y en a bien assez pour deux et cette ambiance conviendra certainement mieux à gentleman de votre statut. »

 
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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyDim 28 Nov - 14:46


 

 

 

Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.

 

 
“Il est vrai…” Dorian ne donna pas d 'autre avantages, mais lui savait que les tables avaient un avantages celui de ne pas prendre d’âge. Et que cela l’avait rendu jaloux… Et qu’il avait vendu son âme afin de garder sa jeunesse… Et le tableau enfermé avec soins dans le bureau de son manoir lui ressemblait à une créature sans âge et monstrueuse, alors que lui était toujours jeune et désirable. “Mais votre regard est également des plus agréable, vos yeux disent beaucoup…” Pourquoi ralentir sur le flirt alors que de toute évidence son vis à vis semblait fortement apprécier ? “Hum...Il est vrai, et bien votre prix sera le mien, je ne suis du genre à refuser un bon compromis voyez vous… Surtout si nous y gagnons tous les deux. Et votre générosité est toute à votre honneur monsieur.” Il termina son verre de vin qu’il posa sur une table non loin de lui. Savourant les dernières notes sucrées typiques d’un vin italien qui venaient mourir sur son palet. “Vraiment très bon..Mais j'avoue avoir une passion pour le Bordeaux… ” Son accent Français était légèrement marqué par sa langue natale, mais ce n’était pas déplaisant. De toute façon, même quand il parlait on ne pouvait pas le prendre pour un américain, il n’avait jamais réussi à se défaire de son accent so british.  

Il avait laissé Jeremiah s’approcher et lui susurrer à l’oreille, si Dorian aimait jouer avec les autres, il ne les privait jamais de faire de même avec lui. Après tout, un jeu se jouait à minimum deux. Il sourit légèrement, laissant une de ses mains frôler la hanche de l’autre gentleman avant de le regarder s’éloigner de lui. Il laissa un petit rire sortir de ses lèvres. Jeremiah savait trouver les mots pour s’adresser à lui. Dorian se mordit un peu les lèvres sans rien dire. Il aimait beaucoup ce qu’il entendait. Ses yeux dévoraient déjà le corps offert devant lui. Et son esprit s’imaginait déjà mille et une façons de se combler… Il passa une main dans ses cheveux sombres. Il passa ensuite deux doigts sur le nœud de sa cravate pour en arranger l’attache avant de venir lisser les manches de son costume fait sur mesure. “Votre proposition me remplit de convoitise et de curiosité, je ne peux donc faire autrement que de l'accepter. J’espère en retour que je saurais vous satisfaire également. Voyez vous je ne sais pas me montrer égoïste avec ceux voulant me rendre service...”

“ Je suis de Londres, je crois que je n’aimerais jamais aucune autre ville comme j’aime Londres… Même si j'apprécie le voyage il n’y a rien de mieux que la maison.” Mais étant immortel, il devait se faire discret un petit moment le temps de pouvoir passer pour un de ses ancêtres. Parce que ne pas prendre d'âge, généralement ça faisait jaser les gens. Il sourit un peu. “Je serais ravie d’accepter votre invitation sire…”


 
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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyLun 29 Nov - 21:51


 

 

 

Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.

 

 
Décidément, cette soirée se déroulait sous les meilleurs auspices. J’étais plus que ravi d’avoir pu rencontrer un homme aussi intéressant et cultivé que Dorian. Sa beauté et son charme naturel venait compléter ce magnifique tableau que je dévorais avec envie du regard.

Je ne pus m’empêcher de rire au moment où il approuva ce magnifique projet que je lui proposais. Pouvoir passer une des plus agréables en compagnie d’un très bel homme était quelque chose, mais garantir que ce dernier conservait un si doux souvenir de moi qu’il viendrait encore me réclamer était un défi bien plus engageant et intéressant. Je me tournais alors vers lui, soulignant ses derniers propos.

« Croyez-moi mon cher ami, vous avez déjà égayé ma soirée avec bien plus d’aisance que la plupart de mes connaissances. Je ne doute pas un instant que vous saurez vous montrer à la hauteur de mes attentes. Je suis moi-même touché par un tel engagement de votre part. »


Je ne doutais pas que ses merveilleuses qualités rendraient cette soirée inoubliable. Son intelligence et sa vivacité d’esprit ne rendrait mon repas que plus satisfaisant. Son expérience, son imagination et son goût sûr constitueraient quant à eux des alliés de choix lorsque nous laisserions nos envies charnelles s’exprimer librement. D’ailleurs, une partie de moi avait hâte de pouvoir enfin goûter à ses lèvres arrogantes qui ne cessaient de m’exciter par de magnifiques sourires. Mais je faisais taire cette envie du mieux que je le pouvais. Je ne voulais pas qu’il se fasse de mauvaises idées sur moi. Le plaisir seul sans la séduction n’avait qu’une saveur amère et de courte durée et ce n’était pas ce que je désirais.

L’invitant à rejoindre mes appartements privés, je lui ouvris la route dans un geste de la main théâtral. Je m’arrêtais en arrivant vers le comptoir, constatant les regards complices de Molly qui bien évidemment n’avait pas manqué une miette de notre petit manège.

« Molly, pourrais-tu je te prie demander que l’on m’apporte mon dîner dans ma salle à manger et que l’on dresse deux couverts. Je mangerais en compagnie de mon invité. »

« Tu peux compter sur moi, Jeremiah. Je me chargerais personnellement de sa préparation. »

« Je te remercie… Oh et amène-nous également la meilleure bouteille de Bordeaux de notre cave je te prie. »

J’adressais alors un sourire à Dorian, fier de pouvoir démontrer que j’avais su être à son écoute. Ce n’était pas rien venant de ma part. J’étais pourtant d’ordinaire si égoïste. Nous grimpions alors les escaliers de marbre montant à l’étage et je profitais de cette marche pour rebondir sur ses propos.

« Vous savez, j’ai souvent eu l’occasion de visiter la capitale de Londres. Je vous l’accorde volontiers, il est difficile de trouver une ville plus plaisante. Elle est si vivante et invite si bien à la découverte. Je comprends que vous soyez si attaché. Et dans le fond, rien ne remplace vraiment ce que l’on considère comme notre foyer, n’est-ce pas ? »

Pour moi mon foyer avait été Thunder Mesa. Même aujourd’hui, ma vie avait figé dans la pierre et le bois ces magnifiques souvenirs. Ce n’était pas pour rien si mon établissement était la copie conforme du Lucky Nugget ou que je n’avais pas su vivre ailleurs que dans le manoir des Ravenswood. D’ailleurs, même une fois arrivé dans le salon, tout respirait encore cette ravissante ville du Far West. Les tableaux accrochés au mur étaient des représentations de mes lieux préférés de cette cité. La pièce était richement décorée. Son ameublement aussi ben que son papier peint était dans la plus pure tradition victorienne.

« En attendant que notre bouteille de vin de Bordeaux arrive que diriez-vous d’un verre de whisky ? Il provient des plus grandes distilleries d’Ecosse. »


Je me servis un verre attendant une réponse de sa part. Je ne pus alors m’empêcher de voir admirer mes tableaux ce qui ne manqua pas de me faire sourire. Je le rejoignis alors et lançait d’un air amusé.

« En réalité, je crois que je sais où j’ai entendu votre nom. N’êtes-vous pas le propriétaire d’une galerie d’art de cette ville ? »

En réalité, j’étais plutôt fier de cette trouvaille. Il faut dire que j’avais le don pour prêter attention à ce genre de détail. C’est ce qui m’avait permis de devenir l’un des meilleurs hommes d’affaire de mon monde d’origine. Je perdis cependant quelque peu mon sourire au moment où son regard s’arrêta sur monportrait aux côtés de Mélanie. Je comprenais alors qu’il me serait impossible de ne pas l’évoquer.

« Si vous vous demandez qui est cette jeune femme, il s’agit de ma tendre fille Mélanie. Une bien belle jeune personne, n’est-ce pas ? »


 
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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyJeu 2 Déc - 19:20


 

 

 

Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.

 

 
Dorian suivit le mouvement, sachant se faire discret quand il le fallait. Suivant son hôte quand il commanda le repas. Le jeune homme, comme à son habitude, lança un regard charmeur à la dénommée Molly avant de faire danser ses pupilles de nouveau sur le propriétaire des lieux. Un sourire se dessina sur ses lèvres quand il entendit qu’il commandait un Bordeau. Il ne fit pas de remarque mais se contenta de suivre Jeremiah dans l’escalier de marbre. La conversation revient sur Londres et Dorian laissa un léger sourire se dessiner de nouveau sur ses lèvres en secouant doucement ses mèches corbeau.

“Je ne vais pas vous contredire. Londres est ma ville de cœur. J’espère pouvoir y revenir bientôt…” Même s’il savait qu’il lui faudrait attendre un demi-siècle voir un siècle entier avant de pouvoir y revenir. Mais Londres était à la fois la ville qui avait fait de lui l’homme qu’il était et il l’aimait pour ça. Mais il l’a détester tout autant pour les mêmes raisons. Dorian avait été un jeune homme doux, romantique et gentil. Mais il avait suffit d’un seul homme et d’un portrait pour faire de lui le prince de l’hédonisme prêt à tuer pour que sa vie ne lui échappe pas. “Peut-être que si j’y reviens et que vous décidez de passer dans la ville-monde je vous en ferais voire toutes les… beautés…"

Arrivé à l’étage, Harrington observa la pièce avant de sourire et de hocher doucement la tête. “Je ne refuse jamais un bon verre d’alcool…” Et puis Dorian ne refusait jamais rien. Jamais. Il n’avait pas obtenu son surnom de Prince de l'Hédonisme pour rien. Il suivit le regard de son hôte qui sembla se perdre dans un portrait. Encore un. Dorian reconnu Jeremiah mais pas la jeune femme. Il observa le tableau silencieux. Il avait bien compris que cette toile faisait remonter des souvenirs douloureux pour son hôte. Alors il le laissa avec sa mélancolie.

C’est quand il s’adressa à lui que Dorian s’approcha doucement, restant dans son dos à quelques centimètres de lui, les yeux sur la toile. “Elle semble charmante en effet. Belle et jeune comme une jeune fleure au printemps. Elle a vos yeux et quelque chose dans le coin de ses lèvres qui rappel la votre…” Dorian observa encore le portrait, elle lui rappelait Sibly Vane. Et alors qu’il devrait se sentir cruellement responsable pour la mort de cette jeune femme. Il ne ressentit rien du tout. Ce trou béant dans sa poitrine faisait partie du prix à payer pour l’immortalité.

 
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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyDim 5 Déc - 14:43





Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.


Lorsque Dorian me lança la proposition de visiter la ville de Londres à ses côtés, je ne pus m’empêcher de réprimer un sourire. Durant tout le temps qu’avait duré ma malédiction, j’avais plus d’une fois rêvé de voyage. Il était certain que rester enfermé entre quatre murs fait voir le monde d’une manière très différente. Il représentait pour moi un terrain infini de possibilités et je m’étais juré d’en faire le tour aux côtés de Mélanie lorsque notre malheur toucherait à son terme. Malheureusement, il semblerait que jamais je ne pourrais réaliser ce souhait… tout du moins pas avec ma fille. Mais cette envie était toujours en moi alors je n’allais certainement pas décliner une invitation aussi prometteuse. Je alors charmé et finis par lancé amusé.

« N’est-ce pas vous, Dorian, qui venez de me mettre en garde contre les invitations un peu trop précipitées ? En réalité, je serais vraiment charmé de pouvoir devenir votre compagnon de route le temps d’un voyage. »

Je m’arrêtais quelques instants avant de reprendre sur le même ton taquin.

« Il reste malgré tout un défi de taille. Si vous souhaitez m’éblouir, il vous faudra trouver une beauté plus éclatante que celle se trouvant à mes côtés. Ce ne sera pas une mince affaire. »

Je lui adressais alors un clin d’œil alors que nous nous rendions dans mon salon privé. Une pièce digne de mon invité de marque que je tenais absolument à impressionner. C’était je devais bien l’avouer un peu par orgueil mais surtout pour lui donner envie de franchir cette porte à l’avenir. Je lui servi un verre avant de le lui donner. Je levais alors le mien et portais un toast.

« Je trinque à notre rencontre et à une soirée emplie de belles promesses. »


En réalité, j’étais heureux de nous savoir seul en ces lieux alors que mes clients profitaient eux du saloon. Ce cadre plus intimiste nous offrirait une liberté à laquelle je goûtais avec délice. Il était difficile d’être le patron d’un tel établissement sans attirer les regards de la clientèle que je fréquentais depuis des semaines voir des mois. Je n’étais pas le genre d’homme à faire étalage de mes conquêtes surtout que ces dernières étaient rares et précieuses. Cela n’aurait assurément pas manquer de faire jaser et mes roucoulades auraient pu devenir le sujet de conversation principal de la soirée. Ce n’étais pas du tout mon genre.

J’avais alors profité de cette occasion pour partager l’existence de ma fille avec Dorian. C’était une manière de me découvrir comme une autre. Mélanie occupait la plupart de mes pensées tout aussi bien le jour que la nuit. Il aurait été impossible de parler avec lui durant des heures sans évoquer son existence. Il valait donc mieux révéler ce secret de suite. Dorian dans mon dos, je ne pouvais manquer de sourire en l’entendant commenter ce tableau. Il eut l’intelligence d’évoquer les points communs que je partageais avec elle, ce qui flatta immanquablement ma fierté de père. Je soupirais alors légèrement.

« Elle l’est… tout du moins, elle l’état ! Mélanie était une enfant ravissante et charmante. J’aurais bien voulu que vous puissiez la rencontrer. Mais hélas elle a disparu lors de la malédiction et j’ignore où elle se trouve en ce moment. »

C’était une blessure vive que j’avais encore de la peine à évoquer.

« Il est difficile pour un parent de vivre sans savoir où se trouve son enfant. C’est une blessure qui ne s’en va jamais véritablement. Avez-vous eu des enfants ? »


Je laissais un silence s’abattre dans la pièce avant de secouer la tête. Ce n’était vraiment pas la tournure que je voulais que cette soirée prenne. Il valait mieux laisser le sujet de côté pour le moment. Vidant mon verre d’une traite, je me tournais vers Dorian l’air plus avenant et charmeur que jamais.

« Pardonnez-moi cette mélancolie. Elle n’est pas digne de moi et encore moins de vous. Vous savez, il y a une question que je souhaiterais vous poser. Vous avez évoqué le fait que mes yeux en disaient beaucoup sur moi. Il est vrai que l’on dit que le regard est le miroir de l’âme. Je serais donc curieux de savoir ce que vous avez pu y lire. »


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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyDim 5 Déc - 19:48





Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.


“Mais je ne fais jamais rien de précipiter, sachez mon très cher et nouvel ami. Je mûrie toujours parfaitement mes décisions.” Dorian sourit légèrement, ce n’était pas toujours vrai, mais pour le coup il ne pensait pas que son invitation soit précipitée. Il laissa un petit rire sortir de sa gorge. Amusé et légèrement flatté. “Voilà que vous usez de la flatterie Jeremiah. Hum, continuez cela pourrait bien finir par fonctionner. Et ne vous en faites, vous n’avez pas encore été témoins de tous les trésors que je garde pour moi.” Cependant Dorian continua de suivre l’hôte, observant les alentours de son regard de velours.  En arrivant en haut, Jeremiah lui offrit du whisky que l’anglais accepta aussitôt. Il n’était pas homme à dire non.

Il sourit et trinqua donc avec son hôte sans le quitter des yeux avant de porter l’alcool à ses lèvres. Il n’était pas grand consommateur d’un tel alcool mais il était connaisseur et c’était un très bon cru. Décidément il était en présence d’un homme de goût.  “Je ne peux que vous suivre là dedans…” Répondit-il avant que son nouvel ami ne se perde dans ses pensées. Dorian l’y laissa, le temps qu’il faudrait, après tout il n’était pas pressé. Il attendit silencieux à ses côtés jusqu’à ce que Jeremiah ne reprenne la parole. “Si elle a disparu avec la malédiction alors dites vous que vous la retrouverez. La malédiction n’a rien pris pour toujours et croyez moi, toujours est un bien grand mot pour certains. Mais si c’est la malédiction qui vous l’a prise alors elle finira par vous êtres rendus et si ce n’est pas le cas, je suis certain que vous trouverez un moyen qu’on vous la rende.”

Dorian prit une autre gorgée d'alcool, retenant de tout recracher à la question. Lui des enfants ? Que Dieu le garde… Il avala sa gorgé avant de secouer légèrement la tête de droite à gauche. “Non, non je n’ai pas d’enfants.” Où alors il avait engrossé des prostituées mais elles n’avaient jamais eu le courage de venir lui demander quoi que ce soit. Dorian était trop égoïste pour les enfants. “Je ne peux que vous croire sur parole je n’ai pas… Disons que je suis pleins de talents mais celui de communiquer avec les enfants n’en fait pas partie. Cependant, j’espère pouvoir rencontrer votre adorable enfant un jour. Si son esprit est à la hauteur du vôtre et que la beauté de ce tableau n’est pas exagéré alors je pense qu’elle sera le diamant qui viendra assurément agrémenter de la plus belle des façon ce lieu déjà incroyable.”  

Dorian lui fit un sourire, pour lui faire comprendre que ce n’était rien et il fit claquer sa langue sur son palet avant de répondre. "Oh vraiment ? Vous voulez que je dresse un portrait de vous ? Je ne sais pas, si ce que je dis ne vous enchantes pas je ne voudrais pas me retrouver priver de votre personne…”


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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyMer 8 Déc - 17:23





Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.


Je souris à ses premiers propos. Moi non plus je n’étais pas homme à prendre des décisions précipitées. Pourtant, s’il m’avait proposé de partir le soir-même je n’aurais pas hésité une seconde. Je l’aurais suivi jusqu’au bout du monde tant j’appréciais sa compagnie.

« Et vous sentiriez l’humeur suffisamment généreuse pour me faire découvrir vos trésors ? J’apprécie le geste et je vous promets que je saurais vous en témoigner toute ma reconnaissance en temps voulu. »


En réalité, je lui aurais bien volontiers fait découvrir les miens aussi. J’aurais sans doute organisé notre petit tête-à-tête au manoir Ravenswood. Mais nous venions à peine de nous rencontrer et j’ignorais quel aurait été sa réaction en découvrant les cadavres que je dissimulais dans mes placards. Je préférais largement prendre le temps de le séduire et de devenir indispensable à ses yeux pour qu’il passe l’éponge sur la franche et cruelle réalité de mon existence.

La discussion dérivant sur Mélanie, je partageais avec Dorian ma souffrance de père. Je ne savais pas très bien de quelle manière il pourrait réagir. Peut-être cela l’ennuierait-il prodigieusement ? Pourtant il eut à mon égard la plus belle des réactions. J’ignorais s’il était réellement sincère dans ses déclarations mais ses propos accélèrent les battements de mon cœur. je posais une main sur son épaule en signe de reconnaissance.

« J’espère que vous avez raison, mon ami. Mais vous avez sans doute raison. Je ne dois pas me laisser décourager. Je ne baisse jamais les bras lorsqu’il s’agit d’obtenir quelque chose que je désire ardemment. »

Il me confia alors qu’il n’avait jamais eu d’enfant. Je pouvais deviner que l’idée même d’en avoir lui semblait bien saugrenue. Je ne lui en tenais pas rigueur. Après tout, fonder une famille n’était pas le rêve de tous.

« Comme c’est dommage vous n’imaginez pas toutes les joies que la présence d’un enfant peut apporter dans une vie. Le bonheur que cela peut-être de voir grandir auprès de soi un petit être humain dont on peut façonner la personnalité et les valeurs. C’est une petite part de soi que nous laisserons sur Terre et qui restera ici pour l‘éternité. C’est une pensée si agréable. Mais il est certain que d’autres réalisations personnelles peuvent apporter ce petit goût d’éternité, n’est-ce pas ? »

Je me perdis un instant dans mes pensées, songeant à toute mon histoire avec elle… depuis ses premiers cris jusqu’au dernier qu’elle avait poussé lorsque l’on m’avait éloigné d’elle.

« Oh oui, j’ai passé beaucoup de bons moments avec elle… de nombreuses années à vrai dire. Jusqu’à ce que des jeunes hommes imprudents commettent l’erreur de vouloir me la prendre. »

A ce moment-là un éclair rougeoyant et inquiétant passa dans mes pupilles. Le ton de ma voix se fit également plus sombre. Heureusement qu’à cet instant je tournais le dos à Dorian. Qui sait ce que le jeune homme aurait pensé de moi ? Je poursuivis alors notre conversation, poussant même un léger éclat de rire.

« Si cela peut vous rassurer, ma fille a passé l’âge où les univers des parents et des enfants et si éloigné qu’il peut être malaisant de trouver des sujets de conversation. Vous pourrez parler entre adultes du sujet qui vous plaira le plus. J’ai veillé à ce qu’elle ait une éducation des plus exemplaires. »


Je ne pus réprimer un rire sincère lorsque Dorian admit qu’il craignait que son opinion à mon encontre ne le fasse fuir.

« Vous imaginez réellement que si vous m’annoncez avoir deviné que je ne suis pas un saint je pourrais m’enfuir telle une précieuse petite diva en claquant la porte derrière moi ? Je suis bien au-delà de cela rassurez-vous. J’ai conscience de l’homme que je suis et je sais que le péché fait partie intégrante de ma vie de tous les jours. »

J’avançais d’un pas vers lui, plus séducteur que jamais. Laissant mon regard se perdre vers ses lèvres fines qui me faisaient tant envie, je plongeais ensuite mes yeux de braise dans les siens. Un sourire carnassier s’affichant sur mes lèvres.

« Et quoi que vous ayez pu lire en moi, elles font également partie de ces choses qui vous ont conduites à suivre en toute confiance un inconnu jusque dans ses appartements privés. Alors parlez sans crainte, mon ami, je ne veux pas le moindre secret entre nous. Dites-moi qu’est-ce qui vous plait tant chez moi ? »

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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyVen 10 Déc - 11:52





Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.


“Ho certains trésors ne brillent que lorsque ils sont partagés et voyez vous avec certains je peux me montrer très… Très généreux.” Il avait soufflé les deux derniers mots contre l’oreille de Jeremiah avant de se reculer lentement. “Je ne doute pas que votre reconnaissance sera à la hauteur de mon partage. J’ai toute confiance en vous pour cela.” Dorian laissa un petit sourire flotter sur ses lèvres, son regard sombre et profond continuant de décortiquer l’homme devant lui. Son instinct ne lui avait pas menti en lui faisant passer le seuil de cette porte.

“C’est une qualité indiscutable. Ne jamais baisser les bras. Et si votre fille à la même qualité alors de son côté il se peut qu’elle trouve le chemin vers vous. Et je suis certain qu’elle a votre volonté et votre force d’esprit, elle ne serait pas votre fille autrement.” Il écouta son hôte lui parler de sa fille et de ce qu’avoir un enfant pour lui pouvait représenter. Dorian laissa un sourir mystérieux glisser sur ses lippes et il  secoua un peu la tête pour faire danser ses mèches corbeau.   “Il est vrai… Mais un esprit naïf et malléable ne doit pas être laissé entre les mains de n’importe qui.” Et il savait de quoi il parlait. Lui-même avait été modeler par Sir Henry… En un monstre. Est-ce qu’il regrettait ? Il n’en savait rien. Mais il savait qu’on pouvait faire n’importe quoi des esprits fragiles. Mais Sir Henry était mort depuis longtemps, lui non. Quelque part sans sir Henry il aurait eut une vie normale. “Quand à l’immortalité, je vous assure qu’il existe de nombreuses autres façons d’y arriver. Mais peut-être qu’un jour je vous en parlerai. L'éternité peut être touchée du doigts de bien nombreuses façons…Et certaines de ses façons sont très agréables. Je me ferais une joie de vous le prouver." Ho oui, il y avait de nombreuses choses qu’il voulait montrer et voir avec Jeremiah il était certain que ce serait des plus agréable.

“Des hommes imprudents certes, mais qui avaient bon goûts… Cependant je prend bien note de ne pas chercher à vous arracher à votre fille ou l’inverse. Je ne voudrais pas subir votre courroux.”
Et Jeremiah faisait bien de le dire, cette charmante demoiselle aurait été du plus bel effet dans les draps de Dorian. Mais il se contenterait de sa conversation. Surtout s’il pouvait profiter de la compagnie du père. “Je n’en doute pas, elle porte sur son visage le goût qu'ont les jeunes femmes de bonnes familles avec qui l’on sait que la conversation sera un plaisir.” Et puis Dorian était de la haute société, il avait appris à combler les trous dans la conversation si le besoin s’en faisait sentir.

L’ambiance changea et il laissa Jeremiah approcher, son sourire joueur revenant sur ses lèvres alors qu’il retenait ses mains de venir se poser sur les hanches délicates de l’autre homme. “J’ai vu une noirceur qui à répondu à la mienne, un goût pour le luxe et le plaisir. Une envie de vivre la vie entièrement sans concession aucune.  Et… Je ne vais pas vous mentir, une beauté raffiné qui m’attire.”


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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyVen 10 Déc - 19:42





Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.


Je souris à la première de ses réflexions. Il avait totalement raison, les gens étaient constamment à la recherche de l’admiration de leur pairs et les possessions ne faisaient que leur apporter ce qu’ils désiraient. Un délicieux frisson parcouru mon dos lorsque Dorian murmura à mon oreille. Je me tournais vers lui, charmé et ravi et songeait un instant qu’il n’avait pas tort. Nous passerions sans doute de merveilleux moments ensemble.

Je sentais réellement de la sincérité dans ses paroles rassurantes sur Mélanie. Ou peut-être était-ce simplement l’envie d’y croire ? J’acceptais malgré tout ses encouragements. Qu’importe les intentions dissimulées derrière, des paroles réconfortantes font toujours plaisir. Je ne pus ensuite m’empêcher de rire aux paroles de mon invité.

« Dois-je comprendre par vos insinuation que j’aurais pu avoir une mauvaise influence sur son esprit d’enfant ? Oh certes, je n’étais peut-être pas le meilleur des pédagogues. Je lui ai appris très vite à avoir un esprit rebelle et une détermination qui ne convenait pas forcément à une jeune fille de notre époque. Mais les femmes ont tout autant le droit de s’exprimer que les hommes, n'est-ce pas ? Et son fort caractère me plaisait. »

C’était tout du moins le cas jusqu’au jour où Mélanie me présenta le quatrième de ses prétendants avec lequel elle avait des projets de mariage. J’étais en cela puni de ma fierté de père qui voulait que sa petite fille marche sur ses traces.

Dorian me parla ensuite d’immortalité et ces propos me plurent. Je savais qu’il existait des moyens autres d’obtenir une semi-immortalité. La magie par exemple ! J’avais été maudit durant plus d’un siècle, enfermé dans une bulle temporelle qui avait bloqué le temps de la malédiction. J’étais beaucoup plus âgé qu’il ne semblait au premier regard. Je me demandais un instant si c’était également le cas de mon interlocuteur. Je souris d’avantages lorsqu’il évoqua sa volonté de me faire découvrir des délices subtils aux goûts d’éternité.

« J’avoue que vous éveiller ma curiosité. Mais ne vous sentez aucunement obligé de m’en parler, Dorian. En revanche, je serais ravi de goûter à ces petites miettes d’éternité en votre compagnie. »


J’ignorais ce qu’il voulait réellement signifier par ses paroles mais je m’en moquais. Quoiqu’il puisse me faire découvrir, je savais que je m’y jetterais en toute confiance et avec un plaisir inégalé. Je claquais malgré moi ma langue dans ma bouche en l’entendant parlé aussi mal des intentions qu’il aurait pu avoir à l’encontre de Mélanie. Je me tournais vers lui avec une expression de sévérité qu’il ne me connaissait pas encore.

« Oui et je vous prie de bien vouloir le garder en mémoire, cher ami. Il est des risques qu’il ne vaut mieux pas prendre et des colères qu’il ne vaut mieux pas provoquer. Cela serait dommage pour vous et encore plus pour moi… votre imprudence me causerait un terrible chagrin. »

J’avais parlé de chagrin et cela était vrai. Imaginer que Dorian, cet homme pour lequel mon attachement grandissait à chaque instant, pourrait me poignarder dans le dos pour aller courtiser ma fille serait une douleur terrible pour moi. Oui je l’avais admis à voix haute et je n’en avais pas honte. C’était à Dorian d’accepter ma remarque ou de faire comme s’il n’avait rien entendu. Fort heureusement la discussion fut bien vite clause et Dorian exprima des paroles dignes d’un ami. Cela me rassura et je me calmais alors immédiatement et adoptais une attitude beaucoup plus séductrice.

Me tenant devant lui, si proches qu’il aurait pu sentir mon souffle, je restais un instant bouche bée devant son discours. Sa capacité à lire en moi était véritablement stupéfiante. Comment se pouvait-il qu’en si peu de temps, il ait aussi bien réussi à me cerner. De plus, il prononçait ces mots avec un tel calme. Je comprenais alors que ma véritable nature ne pouvait le faire fuir et j’en tressailli de bonheur.

« Il est difficile lorsque l’on appartient à la race des prédateurs de ne pas reconnaitre ses semblables n’est-ce pas ? Mais vous avez raison. Vous m'avez parfaitement compris et je suis ravi que cela ne vous ait pas fait prendre vos jambes à votre cou. »

Je fis alors de nouveau un pas dans sa direction. Je lui souris alors aimablement avant de laisser un rictus malicieux apparaître sur mes lèvres.

« J’ai eu exactement le même sentiment vous concernant, mon ami. Votre beauté singulière, votre regard sombre et votre sourire carnassier m’ont fait deviner tout de suite que nous nous ressemblions beaucoup. Votre intelligence, votre curiosité et votre spontanéité m’ont permis d'espérer que vous pourriez parfaitement répondre à mon grand appétit de vivre. »

Je levais alors une main devant moi pour la poser sur la joue de mon invité. Le dévorant des yeux, je finis par faire cette confession avec malice.

« Oh Dorian, pourquoi nos routes ne se sont-elles pas croisées plus tôt ? »

J’imaginais le bonheur que cela aurait pu être de le voir vivre à nos côtés au manoir Ravenswood durant le temps qu’avait duré notre malédiction. Il aurait sans doute su mieux que personne apaisé mes craintes et j’étais persuadé qu’il aurait adouci l’ambiance si pesante de cette prison.

J’étais alors animé d’une envie pressante et irrésistible de l’embrasser, ses paroles ayant fait tomber les dernières barrières qui me tenaient encore éloigné de lui. Posant une deuxième main sur sa joue, je collais mon front au sien avec encore un peu d’hésitation. Je finis par déposer un tendre baiser sur ses lèvres dont j’appréciais infiniment le goût sucré de whisky. Je m’écartais alors, riant gentiment devant l’audace dont j’avais fait preuve.

"Pardonnez-moi c'était inconvenant de ma part. Nous n'avons même pas encore dîner."


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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyDim 12 Déc - 11:33


 

 

 

Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.

 

 
“Non, je ne parlais pas de votre influence sur votre fille. Je pense que vous l’aimez à un point tel qu’aucun autre amour ne pourrait le surpasser. Je pense à l'expérience d'une…connaissance." Il parlait de lui-même, de son arrivée jeune et innocent à Londres et de sa rencontre avec Basile. Ah, Basile s’il n’y avait pas eu Sire Henry peut-être que… Mais Sire Henry… Sire Henry avait changé la donne. Dorian glissa sa main dans sa poche pour en sortir un paquet de cigarette. Il glissa un tube entre ses lèvres et en proposa une à Jeremiah avant d’allumer sa cigarette. Il tira une bouffée avant de recracher la fumée vers le plafond avant de revenir poser ses yeux sur son hôte du jour. Il sourit un peu. “L’esprit rebelle chez les enfants viendra toujours, même si les parents tentent de le réprimer. Vous avez bien fait de l'inculquer à votre fille. Trop souvent on tente de réprimer l’intelligence et l’esprit critique chez les jeunes filles. Je trouve cela fortement dommageable.” Souvent Dorian aidait à cette émancipation.  Mais c’était une histoire qu’il préférait ne pas raconter à Jeremiah. “Oui, je ne suis pas misogyne, je défends même le droit des femmes à vivre la vie qu’elles souhaitent."

Il tira de nouveau sur sa cigarette pensant à cette immortalité qui était arrivée dans la conversation. Dorian savait que ni les méfaits du tabac, ni l’alcool, ni la drogue, ni rien ne pourrait venir à bout de lui. Quand Jeremiah lui dit qu’il n’était pas obligé d’en parler, un petit éclair dangereux passa dans le regard sombre de Dorian et il se détourna pour écraser sa cigarette dans un cendrier. Il porta angoissé sa main à son torse pour sentir sa clé. Il ne voulait pas parler de son tableau. De peur qu’on lui vole ou pire… Il se reprit rapidement et retrouva son sourire charmeur et son regard de braise. “Et sans me vanter, je suis certain que vous en redemanderez." Et il était vrai qu’il ne se vantait pas. Dorian n’était pas du genre à se vanter il connaissait parfaitement ses qualités.

Il rigola un peu à la mise en garde de Jeremiah, de nombreux pères avaient sans doute voulu en faire de même. Cependant il leva ses mains en guise de bonne fois. “Je vous jure de ne pas chercher à séduire la  fille… Le père m’a tapé dans l'œil… Je serais fort confus de causer un tel sentiment chez vous. Il y a de nombreuses choses que j’aimerais vous faire ressentir, mais le chagrin ne fait pas partie de ça…" Ils étaient si proches l’un de l’autre que Dorian avait soufflé ses mots contre les lèvres du propriétaire des lieux. Il laissa un petit son proche d’un rire sourd et charmant sortir de son torse pour envahir la pièce. L’ambiance entre eux s'était faite plus intime et plus explosive tout en même temps. Dorian la sentait, cette étincelle. Et il avait bien envie de souffler dessus pour allumer l'incendie. Dorian adorait ça, allumer des incendies et les attiser afin qu’ils ne s'éteignent jamais. Mais malheureusement, il y avait toujours une fin à tout, sauf à lui. "Peu de chose pourrait me faire fuir. Il n’est que peu de perversions et expériences qui pourraient me pousser à prendre mes jambes à mon cou… Surtout que si mes jambes devaient s'accrocher à un cou… Ce serait le vôtre..” Le jeu était lancé et Dorian avait beaucoup d'expérience dans ce domaine.

Il laissa Jeremiah caresser sa joue, il avait l’habitude, les gens étaient souvent fascinés par son visage. Il resta immobile mais son regard se fit plus sombre et presque affamé avant de sourire un peu. “Peut-être que si nous nous étions rencontrés ailleurs, plus tôt, dans une autre vie, les choses n’auraient pas été telles qu’elles sont. Ne nous posons pas de questions. Voyez-vous, trop se poser de question va à l’encontre de l’immortalité. Vivons simplement le moment présent.” L’étincelle était devenue une flamme. La flamme un feu, le feu un brasier et le brasier un incendie qui brûlait en lui, entre eux, en eux. Et le baiser vient de Jeremiah. Dorian en fût surprit, agréablement surprit mais le contact fût rapide. Trop court. Il sourit et glissa ses mains sur les hanches de l’homme devant lui, les glissant sur ses flancs, son cou puis ses joues.

“Ne vous excusez jamais de prendre ce que vous désirez. Et vous me désirez depuis que nos regards se sont croisés, cela aussi je l’ai lu dans vos orbes sombres. Et je ne vous demande aucunes excuses… Sachez le mon ami, que le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit. Et je serais fort fâché que vous vous rendiez malade… Le dîner peut attendre, nous allons nous nourrir d’une autre façon.” Dorian glissa de nouveau ses mains sur le corps de Jeremiah avant de fondre sur ses lèvres pour l'entraîner dans un langoureux baiser.

 
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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyDim 12 Déc - 18:11





Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.


J’acceptais avec plaisir la cigarette qu’il me tendit, la portant à ma bouche avant de lui demander du feu. C’était un petit plaisir coupable auquel je n’avais jamais su résister. D’ailleurs plus notre échange avançait, plus je comprenais que j’aurais de la peine à refuser quoique se soit à mon nouvel ami. Je songeais aux paroles qu’il avait prononcées auparavant.

« Faites-vous donc référence à votre propre expérience ? »

Après tout pourquoi pas ? Il ne sortait probablement pas de nulle part ses connaissances de la vie et son art de la séduction. Il aurait été tout à fait envisageable qu’un ou un mentor l’ait entraîné sur la pente glissante du vice. Je laissais cette question en suspens, le laissant libre de s’exprimer.

La discussion dérivant sur Mélanie, je fus ravi de le voir exécuter une aussi belle pirouette. Je souris immanquablement lorsqu’il admit vouloir me faire découvrir bien des sentiments auxquels la tristesse était étrangère. Je me mordis la lèvre par réflexe en sentant sa bouche si proche de la mienne.

« Je suis ravi de vous l’entendre dire et comme j’aimerais vous croire, mon ami. Mais il y a si longtemps que le chagrin et l’amertume sont mes seuls compagnons de route. Ils ont fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui. Je frémis presque à l’idée de vouloir aspirer à mieux. »

Pourtant, je savais très bien que ce n’était pas entièrement vrai. Si mon cœur battait à l’instant si vite dans ma poitrine c’est que Dorian avait fait naître en moi l’espoir de vivre enfin un vrai bonheur. Je réfléchis à tout ce qu’il pourrait m’apporter. Le plaisir de la découverte, l’exaltation des sens, la chaleur de l’amitié et peut-être même l'ivresse de l'amour. Cette dernière pensée restait cependant bien grotesque. De toute ma longue vie je n’avais eu de sentiments amoureux pour qui que se soit, même pas pour mon épouse. Au nom de quoi s’inviterait-il aussi hasardeusement dans ma vie ?

Je l’embrassais ensuite dans un geste que j’appréciais particulièrement. Je laissais Dorian faire connaissance avec mon corps, rêvant de l’instant où ses mains brûlantes effectueraient le même parcours sur ma peau nue. Je plongeais mon regard dans l’infini obscurité de ses yeux, venant glisser mes mains derrière sa nuque. Je laissais le monde avancer à sa guise alors que mon attention était toute portée sur mon futur amant.

« C’est une bien belle philosophie de vie. Même si la perspective que votre souvenir hante mes pensées à chaque heure du jour et de la nuit ne serait pas pour me déplaire. Mais quitte à ce que cet instant reste dans mon esprit, autant faire en sorte qu’il soit le plus délicieux possible, vous n'êtes pas d'accord ? »

J’acceptais alors le baiser de Dorian, goûtant avec délice et profondeur la danse mutine de nos langues qui se liaient et se déliaient à l’infini. Je ne parvenais pas à détacher mes lèvres des siennes. Son parfum et ses gestes empressés mais délicats m’emportaient déjà vers un autre monde. Je lui rendais alors ses douces attentions tout en serrant son corps contre le mien. Je glissais l’une de mes mains dans ses cheveux alors que la deuxième caressait ses cuisses et ses fesses à travers le tissu de son pantalon. J’aurais voulu l’emporter avec moi jusqu’au canapé du salon mais me ravissais alors. Me séparant de lui avec beaucoup de difficulté, je lui lançais un sourire malicieux.

« Venez avec moi… il y a bien mieux que cette pièce pur notre confort et je m’en voudrais beaucoup de ne pas vous réserver le meilleur des traitements. »

Je pris alors sa main, entrelaçant mes doigts aux siens. Traversant l’appartement, nous arrivions alors à la grande chambre de maître à la décoration victorienne digne de mon statut. Refermant la porte sur notre passage, je souris en observant mon invité. Certes il n’en avait pas conscience, mais jamais je n’avais laissé personne pénétrer dans cette pièce sans moi. C’était un immense privilège que je lui accordais mais plutôt que me vanter je préférais lui laisser apprécier la majesté des lieux.

Avec un regard félin, je me débarrassais de ma veste que je jetais sur le fauteuil. Je m’approchais de Dorian que j’embrassais alors à pleine bouche. Je répétais et répétais cette action avant de le pousser à s’asseoir sur mon lit. Je restais alors debout, caressant son visage du bout de mes doigts alors que j’avais le souffle court.

« Laissez-moi encore profiter un peu de cet instant. J’aime savourer ce petit moment de volupté, juste avant de franchir le point de non-retour, pas vous ? »

Je m’agenouillais alors devant lui, mes mains bien calées sur ses cuisses. Mon air sembla alors être plus celui d’un homme d’affaire que d’un amant.

« Mais avant de plonger dans le vide, il y a un point sur lequel je souhaiterais revenir avec vous. Quitte à rendre cette soirée palpitante autant pimenter le jeu autant que faire se peut et je devine que vous êtes tout comme moi du genre à aimer vivre dangereusement. »

Je me relevais alors et vins m’asseoir sur les cuisses de Dorian, déposant un nouveau baiser passionné sur ses lèvres. Je passais mes bras derrière sa nuque et repris mon discours.

« Lorsque vous m’avez fait part du souhait de vouloir me conserver pour vous, j’étais un peu réticent. Mais je vous ai découvert ensuite passionnant, charmant, magnifique. Vous êtes à mes yeux la perfection à échelle humaine. C’est pourquoi je me sens prêt à m’offrir à vous… pleinement et exclusivement à vous. Pas uniquement cette nuit mais également toutes celles qui suivront. »

Je l’embrassais encore une fois, riant légèrement tout en l’allongeant sur le lit. Je me plaçais alors juste au-dessus de mon potentiel amant.

« Mais vous me devrez quelque chose en retour. Je refuse d’être traité comme n’importe quelle catin ou gigolo s’étant déjà retrouvé dans votre lit ou de goûter à un bonheur éphémère que vous vous empresserez de m'enlever si cruellement dès les premières lueurs de l'aube. Ce que je veux de votre part, ce sont plus que de belles promesses c’est un engagement… celui d’accepter de m’appartenir au même titre que moi je vous appartiendrais. »

Je m’écartais alors de lui, m’éloignant temporairement du lit. Je me tenais debout, au milieu de la pièce.

« Maintenant, si cet accord ne vous satisfaisait pas, vous êtes libre de partir. J'espère que nous pourrons restés bons amis et je serais tout à fait disposé à mettre une des filles à votre disposition pour vous épargnez une éventuelle frustration. »

Je revenais alors sur le lit, reprenant la place qui était la mienne au début. Je me rapprochais de lui, collant presque mes lèvres aux siennes.

« Mais si vous acceptez ce marché, je vous promets que vous n'aurez jamais à le regretter. Je vous adorerais et vous choierais comme le plus précieux de mes trésors, je ferais en sorte que votre bonheur soit quotidien et si le cœur vous en dit, je vous aimerais mieux que quiconque sur cette Terre. La balle est dans votre camps.»

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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptySam 18 Déc - 11:41


 

 

 

Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.

 

 
L’anglais porta son regard sur son hôte à sa question. Il se mordit la lèvre avant de faire doucement jouer les muscles de sa nuque puis d’enfin reprendre la parole. “Un jour peut-être que je vous parlerez de mon histoire mais pas ce soir. Je ne suis pas d’humeur à m'épancher sur mon passé et puis, c’était il y a si longtemps et puisque nous avons été victime d’une malédiction, dans un autre monde pourrons nous dire. Alors ce n’est pas bien important.” Et il n’avait pas très envie de faire venir les fantômes d’un passé qu’il préférait ne pas réveiller dans cette chambre. Ce n’était ni le lieu, ni le moment. Et puis, même si Dorian n’avait plus d’âme, il arrivait encore à ressentir parfois une pointe désagréable dans la poitrine quand il repensait à certains moments du passé. De la culpabilité oui c’était ça. Et il cherchait toujours à tuer ce sentiment dans l'œuf avant qu’il n’éclose et ne le fasse sombrer dans ses pires souvenirs. Il secoua de nouveau la tête avant de poser son regard de charbon dans celui de Jeremiah. Il aimait ce qu’il voyait dedans. Le désir, l’attirance, une pointe de débauche et de l’obscurité. Il porta sa main sur la joue de l’homme devant lui avant de laisser un sourire carnassier se dessiner sur ses lippes parfaites.

“Pourquoi vouloir aspirer à mieux ? Pourquoi toujours vouloir s'élever. Vous êtes ce que la vie à fait de vous. Ne cherchez pas à devenir autre chose. Nous sommes ce que nous devions être et laissez moi vous dire que je vous trouve parfait de la façon dont vous êtes fait. Physiquement et mentalement. Je pense que vouloir s'élever c’est se gâcher, n’ayez pas honte de votre obscurité c’est ce qui vous rend si spéciale. La lumière est attirante mais aveuglante et elle à tendance à se faner vite…” Il se laissa traîner vers le lit, restant légèrement en arrière alors que son regard se perdait sur le dos qu’il devinait finement musclé à travers ses vêtements et sur la chute de rein encore honteusement caché à ses yeux par bien trop de tissus.

Après son examen détaillé, il releva les yeux pour observer la pièce. Une charmante chambre, décorée avec goût. Et un lit qui semblait des plus confortables. Mais soyons honnête ce n’était pas ce que recherchait Dorian pour le moment. Cependant il fût vite sorti de la contemplation du lieu par les lèvres chaudes et douces de son hôte. Il répondit au baiser, entrant dans la danse pleine de langueur à laquelle l’autre homme venait de l’inviter. Ses mains partirent de nouveau à la découverte du corps offert mais encore bien trop caché à son goût avant qu’on ne le pousse vers le lit. Dorian se laissa tomber sur le matelas, rebondissant légèrement avant de poser ses mains paume vers le dessus de lit, dans une position des plus languides.

“Mais je suis votre invité, profitez de ce que vous voudrez, autant que vous le désirerez, je ne voudrais pas gâcher votre plaisir mon très cher…” Il sourit légèrement, sans bouger, observant de son regard sombre l’autre homme qui vient se caler contre ses cuisses. Un frisson de plaisir le parcourut de le voir dans cette position et il releva légèrement une de ses mains pour la passer dans les boucles brunes qui dansaient devant lui.

Cependant, il vit son air et Dorian savait lire ce genre de signes. Il écouta donc stoïque les conditions émises par Jeremiah et tout à coup son cœur se mit à battre plus fort. Ses mots… Ses mots venaient de trouver un écho, un écho à d'autres mots, entendu il y a longtemps… “Je vous adorerais et vous choierais comme le plus précieux de mes trésors” C’était il y a longtemps, dans une autre vie presque… Le visage d’un homme se dessina dans son esprit.. Un nom résonna dans son esprit.. Basile, il n’y avait pas repensé depuis.. Si longtemps et pourtant, lui aussi lui avait fait une grande déclaration, lui avait promis l’adoration…  Il se reprit ses mains venant se glisser sur les hanches de l’homme devant lui pour l’attirer doucement contre lui.

Dorian ne savait pas quoi répondre, il aurait pu en rire et partir comme il était arrivé. Après tout, il l’avait déjà fait… Il scruta le regard de Jeremiah un long moment, silencieux, les minutes s'égrainent comme la neige tombe. Silencieuse… Enfin il se remit en marche ayant chassé les brumes du passé. “Pourquoi pas… Je suis prêt à accepter votre adoration…”

 
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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptySam 18 Déc - 19:06





Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.


Un éclat de malice passa dans mes yeux lorsque Dorian confirma mes pensées. Lorsqu’il parlait de cette connaissance façonnée par un esprit fort et corrompu c’était évidemment de lui qu’il parlait. D’une certaine manière, j’étais fier d’avoir réussis à relever une partie du voile du mystère. Malgré tout, j’étais réellement navré pour l’homme en face de moi. Il semblait s’assumer complètement mais la culpabilité était une compagne de chaque instant chez des hommes comme nous.

« Je suis navré, mon cher ami. Bien loin de moi l’idée de vous chagriner avec des pensées moroses. Peut-être remettrons-nous cette discussion à un autre jour. En attendant, amusons-nous et profitons de cette soirée pour chasser loin de nous ces vieux démons. »

Je frémis de plaisir lorsque je sentis le contact si doux de sa main contre ma joue et encore plus lorsque je vis apparaître ce sourire carnassier sur ses lèvres. Je plongeais alors mes yeux dans son regard si sombre et mystérieux. Jamais encore je n’avais vu d’orbes d’ébène comme les siennes. On disait que l’on pouvait voir l’âme des gens au travers de leurs yeux. Mais je ne devinais rien dans son regard. Avait-il été privé de son âme ? Était-ce seulement possible ?

Secouant la tête, je préférais me laissais porté par ses paroles. Et quel discours ! Un nouveau frisson de délice parcourut mon échine lorsqu’il me qualifia de parfait. Il appréciait cette obscurité qu’il lisait en moi là où tout le monde la craignait et en venait à me rejeter. Quelles étaient douces ses paroles à mes oreilles. Plaçant alors ma main sur la sienne, je fermais les yeux et profitais de sa caresse. Je ne trouvais pas exactement les mots pour lui dire à quel point j’en étais reconnaissant. Je préférais donc l’exprimer à travers l’intensité que je pouvais mettre dans nos jeux sensuels. Plantant un regard séducteur dans le sien, je saisis sa main et embrassais le dos de cette dernière avec douceur.

Cette intimité et cette volonté de découverte de l’autre qui nous avait conduites jusqu’à ma chambre à coucher. Je le regardais s’asseoir sur mon lit et je ne pouvais m’empêcher d’éprouver une grande fierté à l’idée d’avoir su m’attirer les faveurs d’un homme aussi sublime que lui. Son entier consentement et soumission ne manquèrent pas de me faire sourire alors que je me tenais encore debout devant le lit.

« Certes, mais mon plaisir ne pourra être entier que si mes désirs rencontrent les vôtres. Un hôte parfait doit avant savoir assouvir le moindre caprice de son invité. Et vous n'êtes pas homme à manquer d'expérience ou d'imagination.»

A ses mots j’aurais voulu me jeter sur lui, pouvoir laisser libre cours à tous les fantasmes qu’il pouvait m’inspirer depuis que nos chemins s'étaient croisés. Je tentais malgré tout de demeurer maître de moi. Dorian ne m’avait-il pas dit qu’il fallait savoir être à l’écoute de ses désirs ? Eh bien ce que je souhaitais, c’était bien plus qu’une passion éphémère qui se flétrirait dès le lendemain. Je n’étais pas homme à croire à l’amour et encore moins aux coups de foudre. Pourtant, je sentais bien que ce qui se jouait ici était bien plus qu’une simple coucherie. Tout ce que Dorian avait exprimé, tout ce que je sentais en lui, et cet étrange sentiment qui s’emparait de moi à chaque fois que ses yeux se posaient sur moi… tout chez lui m’avait fait comprendre que nous pourrions accomplir de très grandes choses ensemble. Il aurait pu être cette joie de chaque jour qu’on ne pourrait m’enlever, cette pépite inestimable que j’avais si longtemps cherché. Alors oui j’avais peur et je souhaitais plus que tout qu’il puisse me rassurer. Mais peut-être que ce que j’avais cru partager avec lui n’était que le fruit de mon imagination ? C’était tout du moins ce que je croyais alors qu’un silence de mort s’abattait dans la pièce. Je me détachais de Dorian, restant assis sur le lit alors que j’attendais sa sentence avec appréhension. J’entendais alors à ce moment-là les battements de mon cœur s’accélérer et guettait le moindre mot sortant de sa bouche.

Je finis alors par lui adresser un sourire charmant lorsqu’il me donna sa réponse. Ce n’était pas un oui franc ou catégorique. Il transpirait malgré tout l’honnêteté et il me confirmait être prêt à entrer en discussion. Je me sentis alors soulagé et je me plaçais au-dessus de lui pour lui offrir un baiser langoureux.

« Vous avez encore des doutes, n'est-ce pas ? Dans ce cas, laissez-moi finir de vous convaincre. Je veux vous faire découvrir les merveilles d'une 7ème ciel dont vous ne soupçonniez même pas l'existence et vous faire goûter à une passion si douce qu'elle éveillera en vous bien plus qu'une envie... une véritable addiction. Voilà mon désir le plus cher. Je veux devenir votre addiction.»



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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptySam 8 Jan - 17:23


 

 

 

Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.

 

 
“Vous ne me chagrinez pas. Pas véritablement du moins, il y a longtemps que chagrin et sentiments ne semblent plus vouloir dire grand choses pour moi.” Dit-il de sa voix grave et suave le gants de soie. C’était ce qu’était le corps de Dorian. Un gants de soie mais en lui, son essence même était de fer. Un fer solide qu’on avait forgé pour faire de lui un monstre sans cœur ni âme. Henry avait fait un très bon forgeron et Dorian devait être sa plus belle réussite. Mais pour l’avoir forgé il devait pourrir dans les limbes des enfers… “Ne vous en faites ni pour les fantômes du passé, ni pour les démons. Je n’ai peur que de ma propre culpabilité et elle n’est pas assez forte ce soir pour me gâcher ce moment. Et pour la plupart; ils sont si vieux que je ne me souviens pas de leurs visages.” Sa voix s'était faite légèrement moins certaine sur ses derniers mots mais il se reprit très vite surtout que Jeremiah se faisait de plus en plus confiant. Et que Dorian aimait l’ambiance qui commence à se charger de désir et d'électricité. C’était si bon de se laisser glisser les bras d’Eros et Thanatos, car pour Dorian le plaisir rimait avec douleur. Il ne pouvait en être autrement. La mort et l’amour. Le noir et le rouge, le sang et l’air.

“Mes désirs et mes fantasmes ne sont jamais déçus, en règle générale je trouve toujours le moyen de combler mes désirs et ceux des personnes qui partagent mes draps. Et je compte bien faire de même avec vous ce soir.” Sa voix c’était de nouveau faite charmeuse et rendue rauque par le désir.

Mais Jeremiah lui posa un ultimatum, il était dangereux de mettre Dorian dos au mur. Peu avait essayé mais tous avaient étés très déçus. Cependant alors qu’il avait dit ne pas avoir peur des fantômes, celui de Basile entra dans la pièce quelque seconde. Sentant son regard sur lui, ce n’était plus Jeremiah qui le regardait. C’était Basile. Un seul mot avait suffit, “vénération” et les mots de Basile avait coulé comme un torrent à ses oreilles, comme si Basile était là avec eux et qu’il jugeait de son regard si pur Dorian. “Mon âme, mon cerveau, mon énergie étaient dominés par toi. Tu étais devenu l’incarnation visible de l’idéal jamais vu dont le souvenir nous hante, nous autres artistes, comme un songe exquis.” Les mots se tarirent, plutôt Dorian ferma la valve de ses souvenirs et attrapa son hôte par les hanches.




 
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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptySam 8 Jan - 20:27





Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.


Je l’écoutais parler, un sentiment de jalousie s’emparant de moi. C’était étrange et absolument sans fondement. Pourquoi ressentirais-je de la rancune face à ses propos ? Sans doute parce que contrairement à Dorian, je ne connaissais que cela. Le chagrin et l’amertume faisait partie de mon quotidien. Ils m’habitaient chaque jour que Dieu faisait et j’étais bien assuré qu’eux ne me quitteraient jamais. Compagnons indésirables dont j’aurais tant voulu me séparer. Mais les chaînes qui me reliaient à eux étaient bien trop solide pour espérer être rompues.

« Je suis bien aise de l’apprendre, je m’en voudrais de devoir rompre le plaisir de votre soirée. Et vous avez raison… il est dangereux de vivre dans le passé car il n’y a aucun moyen de le changer. Il faut savoir l’accepter et passer outre. Certaines compagnies sont bien moins agréables que d’autres. »


J’avais rêvé de cela depuis bien longtemps, D’un ami qui pourrait m’aider à porter mes chaînes pour qu’elles puissent sembler être des fardeaux bien plus supportables pour mes épaules. J’ignorais si jamais il pourrait un jour se réaliser. Il y avait si longtemps que cet espoir était déçu que je l’avais rangé bien à l’abri loin des regards indiscrets. Comme si j’avais peur de ce qui pourrait se passer si jamais quelqu’un découvrait mes points faibles. Quelques instants plus tard, l’ambiance érotique qui se dégageaient entre nous chassa mes démons de mon esprit et de la pièce. Ils me laissaient quartier libre ce soir pour toutes les nouvelles sensations que je désirais éprouver. Je ne pouvais que m’en montrer reconnaissant.

« Dans ce cas nous tâcherons vous et moi de collaborer afin de réaliser le meilleur de nos fantasmes. Cela pourra être une expérience très excitante »


J’aimais ses promesses emplies de sensualité et d’ardeur. Je n’avais en règles générales que peu de respects pour les libertins, mais je ne pouvais nier qu’ils n’avaient pas le leur pareil lorsqu’il s’agissait d’être d’excellents partenaires de chambrée. Alors que je marchandais notre future relation, je voyais le regard de Dorian s’assombrir d’une lueur que je ne connaissais que trop bien. Un fantôme du passé s’interposa entre nous sans que je puisse ne le percevoir. Il semblait garder en lui bien plus de regrets qu’il ne voulait bien l’admettre. Je ne m’y attardais cependant pas et brisais ses pensées négatives par un baiser passionné lorsqu’il me rapprocha de lui. J’avais son accord, il ne manquait qu’à finir de le convaincre que me rencontrer était une chance exceptionnelle pour lui.




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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyLun 17 Jan - 11:06


 

 

 

Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.

 

 




 
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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyLun 17 Jan - 14:59





Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.




Je le serrais alors tendrement contre moi, caressant ses cheveux d’une main avant de déposer un baiser beaucoup plus tendre dans son cou. Je demeurais alors quelques instants silencieux, tentant vainement de me calmer, profitant simplement de la chaleur de son corps.

« Oh Dorian, c’était tout bonnement fabuleux. Tu étais parfait… divin même. Je n’ai jamais ressenti un plaisir pareil entre les bras d’un autre homme. »


Je ramenais alors son visage vers moi, embrassant ses lèvres une nouvelle fois avant de lui caresser la joue.

« Je savais que j'avais raison de t'entraîner jusqu'ici, de prendre le risque de m'offrir exclusivement à toi. Nous nous ressemblons beaucoup trop pour que ces moments charnels soient autre chose qu'une parfaite réussite. »

Je l’embrassais encore une fois, tout excité par ce nouveau projet de vie qui me permettrais de me sentir plus vivant que jamais. Je replongeais alors à nouveau mon regard dans le sien.

« Mais ce qui me fait le plus plaisir, c’est de savoir qu’à partir de maintenant tu m’appartiens. »



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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyJeu 20 Jan - 18:06


 

 

 

Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.

 

 
Un sourire énigmatique se dessina sur ses lèvres mais une ombre passa dans son regard à la question de son amant. “Il y tellement de façon différentes de se voir offrir l’immortalité…Je ne l’ai pas chercher elle m’est tombée dessus, mais je préférerais ne pas en discuter maintenant.” Ne pas réveiller les fantômes de nouveaux. Ne pas en parler. Jamais, sinon il lui faudrait parler de son tableau et c’était un secret qu’il préférait ne jamais avoir à partager avec qui que ce soit. Basil en avait payé le prix fort, il ne préférait pas que Jeremiah ne subisse le même sort. Il fit en sorte de ne plus “Je vous retourne le compliments, vous m’intriguez comme jamais personne n’a réussi à le faire, j’ai le sentiments qu’avec vous, je ne me lasserais jamais..” C’était là la grande malédiction des amants et amantes de Dorian, la lassitude qu’il éprouvait rapidement. Mais peut-être qu’avec Jeremiah se serait diffèrent, il avait une aura de mystère qui l’entourait. Une brume mystérieuse et sombre qu’il avait du mal à percer.Tant mieux. Il n’y avait rien de pire dans la vie de Dorian que l'ennui.

Il reprit son souffle doucement avant de passer une main derrière sa tête pour observer Jeremiah. L’amateur d’art sourit un peu avant de passer sa main libre sur le torse imberbe de son éphèbe et de le caresser du bout des doigts. “Il est vrai que c’était un grand moment. Nous avons formé une formidable équipe…” Il répondit au baiser caressant toujours son torse avant de sourire de nouveau. “Une réussite totale avec un grand goût de reviens-y sur le bout de la langue… La prochaine fois j’espère bien que ce sera mon tour de goûter à vos coups de reins.”


Il ne dit rien quant à ses derniers mots l’embrassant à pleine bouche ses mains remontant le long de ses flancs.


 
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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyVen 21 Jan - 9:09





Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.


Ce moment de volupté dans les bras de Dorian avait été des plus appréciables. Je ne rappelais plus de la dernière fois où je m’étais autant amusé que ce soir-là. Peut-être même n’avais-je jamais connu de moment aussi excitant et passionné. Cela tenait bien évidemment aux grandes qualités d’amant de mon invité mais pas uniquement. Nous avions été deux à jouer notre rôle et j’étais persuadé tout comme Dorian que ce qui avait la beauté de nos jeux charnels était notre ressemblance tout autant que notre complémentarité. Tout avait été divin parce que c’était lui et parce que c’était moi. J’aimais cette idée que je trouvais fortement enivrante et qui confortait moi-même sur le devenir de cette relation. Il ne me restait plus qu’à espérer que le temps et les circonstances seraient de notre côté. Et, bien évidemment, que le mystère nous entourant puisse perdurer aussi longtemps que possible pour pimenter les choses.

J’aimais savoir que je l’intriguais plus que nul autre, qu’il n’ait jamais connu de pareil sentiment de curiosité pour personne d’autre. Ce compliment était d’autant plus flatteur que je savais qu’il possédait l’immortalité ou tout du moins une quasi-immortalité. Cela signifiait qu’il avait vécu durant des années voir même des siècles sans jamais avoir connu quelqu’un comme moi ? Inutile de dire que je m’en sentais hautement flatté. Un sentiment qui prit encore plus d’importance lorsqu’il affirma avec confiance qu’il y aurait effectivement bien une prochaine fois. Je ris légèrement à ses propos, charmé par la perspective de pouvoir le posséder à mon tour.

« Tu sais que tu serais presque capable de me faire rougir ? Enfin s’il me restait un minimum de décence et de pudeur à préserver. »

Je l’embrassais alors langoureusement tandis que je le serrais tout contre moi pour le préserver du froid de la pièce.

« Ce sera un grand honneur pour moi de t’accorder cette faveur. Je voudrais pouvoir te marquer d’une manière qui elle ne s’effacera pas. »

Il esquiva alors ma dernière affirmation d’une manière subtile, en m’embrassant avec autant de passion que lors de notre coucherie. A nouveau, je frissonnais sous les caresses de ses mains qui se baladaient sur mon corps. Il n’était vraiment pas le seul à ne pas vouloir que cela s’arrête de ci-tôt. Mais j’étais encore trop fatigué pour renouveler l’expérience de suite. Je m’écartais alors non sans lui adresser un large sourire.

« Tu sais quoi ? Je meurs de soif. Je vais chercher à boire… il ne faudrait pas avoir fait montrer de ma cave la meilleure bouteille de Bordeau pour ne pas en profiter maintenant. Tu n’es pas d’accord ? »

Et je m’exécutais alors. Je me relevais en prenant tout mon temps pour aller récupérer ma robe de chambre. J’aimais cette impression de sentir le regard de Dorian courir le long de mon corps nu. J’étais revenu quelques instants plus tard avec la bouteille. Allongé aux côtés de mon amant, j’avais pris le temps de porter un toast et de goûter avec lui au vin qui éveillait en moi de nouvelles sensations. D’ailleurs, après seulement un verre, j’invitais Dorian à de nouveaux jeux charnels profitant pour réaliser ses fantasmes qu’il avait exprimé plus tôt. Puis, épuisé par nos efforts physiques, je finis par m’endormir tranquillement lové dans les bras de mon amant.

Je me réveillais quelques heures plus tard, alors que les rayons matinaux perçaient à travers la fenêtre. Je découvrais Dorian endormi toujours paisiblement à mes côtés. Un sourire éclaira mon visage, une partie de moi craignant qu’il n’ait été qu’un magnifique songe éphémère ou qu’il m’aurait laissé tomber à la première occasion. J’étais heureux et ne pouvais détacher mon regard de lui. Il était tellement beau ! Mais mon bonheur fut de courte durée. Je sentis soudainement l’air se rafraîchir et de violents frissons glacés agressèrent ma peau nue. J’aurais sans doute pu songer qu’il s’agissait du froid de la pièce. Mais je connaissais ce phénomène si caractéristique. Nous n’étions plus les seules personnes présentes dans la pièce. Je relevais alors mon regard pour trouver un homme se tenant au pied du lit. Quiconque autre que moi aurait pu sursauter devant cette vision spectrale. Mais j’avais vécu durant plus d’un siècle avec des fantômes. Ils étaient bien plus proches de moi que les vivants. De plus, il ne semblait pas agressif. Au contraire, son regard empli de lassitude et de regrets était tourné vers mon amant. Je restais alors silencieux, le laissant briser le silence s’il le désirait vraiment. J’espérais que cela serait le cas. Je voulais comprendre la raison de sa présence en ces lieux. Et il finit par le faire.

« Il a l’air si calme et si paisible. N’est-il pas l’être le plus magnifique que vous ayez eu l’occasion de contempler de votre vie ? »

Je ne lui répondis pas, craignant d’interrompre le repos de Dorian. Qu’importe s’il parlait, il ne pourrait de toutes façons pas l’entendre. Mais moi ce n’était pas la même chose.

« Si seulement il avait pu rester ainsi, aussi innocent et pur qu’il semble l’être à l’instant. »


Ma curiosité ayant été fortement stimulée, je me glissais à l’extérieur du lit vêtu de ma robe de chambre. Je m’approchais lentement de lui et murmurais.

« Vous… vous le connaissiez bien ? »

« Aussi bien que deux amis peuvent se connaître. Je l’ai connu bien avant qu’il ne vienne tout gâcher. »

« Que s’est-il passé ? »

« Il se fait tard maintenant… il faut que je vous quitte. Prenez garde à vous surtout. Les apparences sont trompeuses. »

« Non attendez, restez encore un peu. Dites-moi qui vous êtes. »

Mais il disparut presque aussi tôt. Je me rendis alors compte que j’avais prononcé cette phrase plus fort que prévu. La preuve étant que Dorian avait commencé à se réveiller. Laissant là ces étranges évènements, je me concentrais sur mon amant, m’avançant vers lui au moment où il ouvrit les yeux. Un large sourire éclairant mon visage, je reviens m’asseoir à ses côtés et l’embrassais tendrement.

« Bonjour bel endormi, tu as passé une bonne nuit ? »


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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyMer 26 Jan - 11:41





Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.



L’extase, ce moment pur, puissant haletant. Ce moment où plus rien n’existait et où en même temps on avait conscience de tout.Dorian aimait et recherchait sans cesse ce pur moment d’extase, ce moment où du doigt il touchait au parfait, au sublime. Il aurait pu ajouter à l’immortalité, mais il l’était déjà immortel. Il recherchait cet état dans le sexe bien sûr mais pas seulement, dans le théâtre, l’laccol, la musique,la drogue, la peinture, toute forme d’art et de vie. Dorian ne refusait rien et rien ne lui était refusé. Il vivait en hédoniste convaincu et convainquant. Alors ce moment de pur extase dans les bras de son hôte, le laissa extatique et comblé de bonheur. Il resta un moment sans bouger ni parler. Ses membres sont rendus lourds par ce moment, s'enfonçant dans le matelas et les couvertures de qualité. Il se redressa quand son amant lui annonça qu’il avait soif et le suivit du regard. Cette chute de reins qui aurait pu réveiller son désir de suite. Lui en profita pour chercher ses cigarettes et s’en allumer une soufflant la fumée nocive en volute claire vers le plafond.

Quand son amant revint avec le bordeau, Dorian observa la robe d’un rouge rubis magnifique, puis le sentit en connaisseur avant de le goûter du bout des lèvres. “Merveilleux…Vous avez bon goût, presque aussi bon que le mien… C’est peut-être le mien d’ailleurs…” Il sirota son vin en savourant sa texture sur sa langue et les arômes qui lui glissaient dans la gorge.  Mais après le vin, il fût plus qu’heureux de sentir, de voir et d’entendre que la soirée n’était pas terminée.Tant mieux il serait resté sur sa faim le cas échéant. Dorian s’y plia avec grande joie, goûtant de nouveau à la peau douce et parfumée, glissant ses mains sur les muscles et les cheveux d'ébène. Ce fût un moment merveilleux et une fois de plus il goûta à la petite mort, s'épanchant autant vocalement que physiquement.

Il s’endormit un peu après son amant, se demandant s’il devait rester ou pas. Mais il était trop bien, alanguie par les deux parties de jambes en l’air. Alors il se laissa aller lentement avant de s’endormir. Il fût totalement étranger à la rencontre que faisait Jeremiah alors que lui-même dormait semblable à un ange. S’il avait su comment aurait-il réagi de voir Basil ? Impossible à dire. Il dormit comme une pierre, savourant dans ses rêves de milles et un plaisir.

C’est la voix de Jeremiah qui de loin finit par le faire remonter lentement vers le réveil. Il revint lentement à lui, ouvrit ses paupières encore lourde de sommeil. “Bonjour… Quelle heure est-il ?” Il s’étira légèrement avant de se redresser lentement dans le lit, calant son dos contre l’oreiller. “A qui parlais-tu ?” Il l’avait entendu parler sns en saisir les mots ou le sens. Peut-être un coup de fil. Il fit de nouveau jouer les muscles de son corps pour se réveiller et se pencha pour déposer un baiser sur la commissure des lèvres de son amant. “Penses tu qu’un de tes gens puisse nous apporter un petit déjeuner ?” Il avait envie de prendre son temps ce matin.

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MessageSujet: Re: Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18)   Que vaut la vie sans un grain de folie ? - Feat Dorian (+18) EmptyMer 26 Jan - 23:30





Un petit grain de folie
Jeremiah et Dorian.


Je me sentais bien, enfermés avec mon nouvel amant dans cette bulle d’intimité qui n’appartenait qu’à nous. C’était ce que j’aimais tant avec cet appartement. Vivre à l’abri des regards indiscrets en songeant que dans les étages plus bas des visiteurs se livraient exactement à la même activité que nous mais en manquant cruellement de discrétion. Mais j’avais estimé que Dorian méritait beaucoup mieux que cela. Même si je l’imaginais aisément qu’il aurait très bien pu faire partie des clients des filles qui travaillaient pour moi, je voulais lui offrir le meilleur. Un moment d’extase parfait dans un décor luxueux et avec la conviction qu’il profitait du patron de cet établissement alors que ce n’était de loin pas donné à tout le monde.

D’ailleurs, je ne me gênais pas pour aller chercher une bouteille de vin, conscient que tout comme moi il devait très certainement avoir envie d’un petit remontant après toutes ces émotions. Ce fut bien évidemment le cas et lorsque je revins avec son verre, je fus ravi de constater qu’il appréciait beaucoup le breuvage. Je ne pus m’empêcher de rire en l’entendant dire que j’avais bon goût. Je ne pus alors m’empêcher de lui lancer malicieusement.

« Cela c’est une certitude. Il suffit de voir les personnes que je ramène dans mon lit pour savoir que j’ai un goût sûr et avisé. »

Je ris encore une fois avant de reprendre mon sérieux et de lui répondre sur un ton égal au sien. J’adoptais alors une mine étonnée.

« Tiens donc, j’ignorais que tu possédais ton propre vignoble. Eh bien si ton vin est aussi exquis que celui-ci, nous pourrions envisager de passer commande chez toi. J’en serais réellement enchanté et comme tu as pu le constater en visitant mon établissement, ce ne sont pas les ivrognes qui manquent. Tu pourrais en tirer des bénéfices intéressants. Tu devrais y réfléchir. »


La nuit se terminait aussi divinement qu’elle avait commencé. Tout était absolument parfait et j’aurais souhaité que ce merveilleux rêve ne connaisse jamais de fin. Lorsque nous finissions par nous endormir, je connus un sommeil calme et reposant comme je n’en avais pas eu depuis bien longtemps. Le réveil fut en revanche beaucoup plus agité. Je ne m’attendais guère à ce qu’un spectre soit à ce point attaché à Dorian et je fu quelque peu déçu de ne pas connaître son identité. Mais mon amant s’était éveillé et il était hors de question que m’attarde sur l’au-delà. Surtout pas aujourd’hui que je me sentais tellement vivant. Je me rapprochais de lui pour le saluer d’un baiser.

« Il est un peu plus de 9 heures. »

Je souris alors mystérieux alors qu’il me demandait à qui j’étais en train de parler. J’hésitais quelques instants, me demandant si je devais lui dévoiler cette rencontre. Je finis cependant par y renoncer. Je ne voulais pas briser ce moment charmant dès le matin. Pourtant, je voulais être honnête avec lui concernant mon secret. Cela ne pourrait qu’étoffer le mystère me concernant… tout du moins s’il était sensible à la question de l’au-delà.

« Je l’ignore… ils viennent et s’en vont à leur guise et refusent parfois de se présenter à moi. Si parfois tu me surprends à parler seul, ne me prends pas pour un fou. Mes interlocuteurs appartiennent simplement à un plan que le nôtre… un plan qui échappe aux vivants. »

Il me demanda alors si je pouvais demander qu’on fasse montrer un petit déjeuner. Je lui souris alors, ravi de constater qu’il n’était pas pressé de partir. Je pourrais donc profiter encore quelques heures de sa compagnie. Je l’embrassais encore une fois en retour et approuva ses dires.

« Bien évidemment. Je vais demander à Molly qu’elle nous prépare un petit-déjeuner de roi. Je crois que nous avons bien besoin de reprendre des forces après notre soirée d’hier. »

Je me relevais alors, appelant Molly grâce à mon téléphone de service en leur demandant de nous apporter le petit-déjeuner dans une petit demi-heure. Je revins alors vers Dorian et m’assis à ses côtés pour lui donner des nouvelles.

« Monsieur sera bientôt servi… en attendant je vais en profiter pour prendre un bain. »


Je caressais alors sa joue avec tendresse avant de lui sourire malicieusement.

« Et si tu veux te joindre à moi, tu es le bienvenu. Ma baignoire est bien assez grande pour deux. »


Vivre encore un petit moment charnel et délicat avant de profiter de la bonne chaire n’était pas une idée déplaisante. Elle était même délicieuse et j’embrassais mon amant passionnément pour finir par le convaincre. C’était peut-être également l’occasion de vérifier s’il était bien vrai qu’il ne se refusait jamais rien. Je me relevais alors et rejoignis la salle de bain attenante à ma chambre. Oh oui cette nuit avait été parfaite et j’étais prêt à parier qu’elle n’était que la première d’une longue liste de bonheurs que je pourrais vivre à ses côtés.

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