Le Palais des horreurs -ft Cole

Je suis certes une femme de pouvoir et qui exerce son ascendance sur l'ensemble de mon entourage, mais il se trouve que j'ai du mal à faire en sorte que mon employé à la boutique, Cole Addams, exerce son emploi correctement. Si il n'est pas qui il est je ne serais très certainement pas sur l'heure en train de préparer un assortiment de toasts aux goûts qui seraient discutables selon ma jumelle, mais je ne sais pas la raison qui me pousse à faire ça mais j'ai comme une envie d'offrir un nombre incalculable de chance à ce jeune adulte. Un besoin quasiment maternel, comme je l'ai eut avec mercredi, les tiges de roses bien disposées dans le vase au centre de la table, je vais lui ouvrir la porte quand je l'entends arrivé, un verre de vin rouge dans la main.

"Cole quelle surprise, je ne vous attendais que depuis une heure, entrez donc"

Lui indiquant d'un mouvement altier de la main le chemin en claquant la porte derrière lui.

Ouais... ok... j'étais arrivé une heure en retard au rendez-vous fixé par ma patronne, c'est vrai, mais ca ne doit pas être bien grave, puisque je m'en branle. Je vais directement à la table. Je prends place sur l'une des chaises de manière classe, c'est a dire sur deux pattes, les pieds sur la table. J'empoigne direct une toast et mord dedans à pleine dent.

- Oh Morticia... ta cuisine est infecte, dégueulasse... si horrible...

Je souriais, soupirant de satisfaction et en reprenant encore

- tellement infame... je ne peux pas m'en passer... Je pourrai emmener les autres chez moi quand t'auras fini de me faire chier avec tes reproches ? J'ai vraiment envie de les conserver pour plus tard !

Et je semblais vraiment enthousiaste en plus. J'ai toujours détesté les trucs que Morticia, ma patronne, me faisait. j'en redemandait toujours. Je ne pourrai me nourrir que de ça. J'avais toujours été très franc, s'en était une normalité avec elle, mais en vrai, je portais cette femme dans mon cœur. Elle m'a offert une chance de me bâtir la vie que je voulais et je serai éternellement méchant avec elle pour ça... attend non c'est pas ça... c'est... reconnaissant ! Voila. je serai toujours reconnaissant envers elle.

Je l'observe s'installer, commencer directement à manger ce qui me fait sourire dans une sorte de sentiment de fierté, mais en le voyant manger directement le toast je lui colle une gifle magistrale, certes à la boutique je préfère éviter mais ici il se trouve sur mon territoire et ce sont mes règles qui priment, je vais m'assoir face à lui en observant mes ongles avant de porter mes iris glaçant sur lui.
"Depuis quand on mange directement, il faut jouer avec la nourriture, c'est un principe de base, on ne vous l'a jamais répété ?!

Je n'allais quand même pas répondre à ses interrogations sur le fait d'emporter la nourriture, ça va de soit, et pas de celle des araignées, mais je porte à nouveau mon verre à mes lèvres avant de le regarder intensément à nouveau.

"Vous vous doutez bien pourquoi je vous ai fait venir, ce n'est pas juste pour emplir votre estomac, il faudrait que vous vous investissiez plus dans votre travail, je peux toujours vous dégager dans le coin plus spécialisé dans Halloween, mais vous risqueriez de détestez ça, il y a bien plus de clients en ce moment, donc ressaisissez vous! Et par rapport aux pauses cigarettes, fumez à l'intérieur vous gagnerez plus de temps. Je veux bien faire des efforts et essayez de vous aider mais vous me rendez vos causes de renvoi beaucoup trop évidentes, vous comprenez ?"

Allumant une cigarette devant lui à l'aide d'une allumette, alors que l'objet que je m'apprête à fumer se tient sur un portoire adapter.

L'écoutant avec intérêt, j'apprécie le ton qu'il emploi, tirant une bonne bouffée sur ma cigarette avant de lever à nouveau mon regard vers lui. Il est vrai qu'il fait de grands efforts, mais ce n'est pas assez et quand bien même il en fait certain, il ne faut pas oublier que ma boutique doit quand même tourner.
M'éclaircissant la voix alors que je sais que mes paroles ne seront pas vraiment en adéquation profonde avec mes pensées profondes, mais je reste tout de même une femme d'affaire dans un sens.

"Les efforts sont remarquables, mais il ne faut pas non plus les faire fuir, les effrayer oui mais que ça reste dans l'amusement, car une boutique sans aucune clientèle ne sert à rien. Et si il s'avère que je n'ai plus de clientèle, ma boutique fermera et vous devrez certainement vous trouvez un autre travail, vous êtes intelligent vous devriez le comprendre après tout. Sinon il est certain qu'avec votre habilité à vous piquez vous feriez un bon infirmier"

Je laisse s'échapper de ma gorge un léger rire avant de reprendre une bouffée et prendre un toast, faisant glisser mon ongle dessus avant de le manger.

Ses mots ne me plaisent pas, je décide d'en faire abstraction, il est hors de question que je le laisse partir et retourner à ses basses besognes, bien que mon mode de vie ne soit pas le plus lumineux comme peut l'être celui de ma jumelle, je vis ma noirceur avec grâce et élégance. Un chemin que j'aimerais profondément offrir à ce jeune homme me faisant face, alors que je le regarde je pose une main sur mon ventre comme par un pur instinct maternel, pourtant il n'y aucune raison qui pourrait me pousser à me montrer si protectrice avec lui.

Mais le coeur à ses raisons que la raison ignore, dès que je l'ai vu j'ai eut envie de le protéger comme je l'aurais fait avec mon enfant, celui que j'avais perdu il y a déjà plus de 18 ans, je prends une profonde inspiration et me lève venant poser une main ferme sur l'épaule de mon employé.

"Peut-être que ça vous échappe mais si je ne vous ai pas renvoyer c'est que j'ai tout simplement foi et confiance en vous, je ne souhaite vraiment pas vous renvoyez dans la rue. Je pourrais même au contraire plutôt vous proposer une chambre, ce n'est pas l'espace qui manque. Qui plus est je suis intiment persuadé qu'il vous suffit de juste un peu d'aide pour vous y retrouver"

Lâchant son épaule avant de lui servir un verre de vin.

"De l'aide pour organiser votre façon de travailler bien sûr, c'est une très bonne chose de faire peur mais malheureusement bien trop de gens ne vivent pas dans l'esprit d'Halloween au quotidien et ma boutique prône une forme de tolérance et les personnes restent les bienvenues tout de même. Mais ne vous inquiétez pas on va trouver des solutions ensembles."

Me resservant un verre de vin, quand il prononce un prénom que j'ignore je ne peux m'empêcher de poser sèchement la bouteille sur la table, alors que je lève mon regard vers lui.

"Comment ça Carson, c'est qui ? Ou au mieux c'est quoi ? Je veux tout savoir et hors de question de se défiler"
Le désignant de mon index, lui pointant dessus mon ongle long et vernis, mon attitude pourrait ressembler à celle d'une mère à s'y méprendre, mais j'avais comme ce besoin avec lui. Mais je dois avouer que cette situation n'était pas pour me déplaire, buvant une gorgée de mon verre en attendant ses explications.