Bizarreries contagieuses - feat Klaus

Je suis arrivé le : 27/04/2020

Bizarreries contagieuses - feat Klaus

Excepteur sint occaecat cupidatat non proident

Tout était en pagaille dans ma petite tête, enfin plus que d’habitude je veux dire. La nuit précédente avait particulièrement été compliquée. J’avais eu une grosse crise psychotique au milieu de la nuit, Keylia ma petite amie, avait tenté de m’aider, mais sa méthode était discutable. Elle savait pourtant gérer ce genre de situation, mais elle avait tenté la méthode de compression ce qui avait été intensément douloureux. Ça m'avait sorti de ma crise de manière brutale et traumatisante. Elle était parvenue à me faire reprendre mon calme après ça, mais j’avoue que dès qu’elle s'est rendormie je suis parti. Je ne me sentais pas bien. J’ai traîné un peu partout comme j’ai l’habitude de le faire. Le jour était levé depuis quelques heures, j’ouvrais les yeux allongés sur un tronc d’arbre en plein milieu de la forêt. Ce n’était pas si étonnant j’avais l’habitude de me réveiller dans des endroits bizarres. Bon j’avais un peu mal au dos, mais ça allait encore. Je remarquais qu’un homme bizarre était en train de me regarder. Il croyait que j’étais mort ou quoi ? C’est drôle de parler de bizarrerie alors qu’on est soit même une des personnes les plus étranges de la ville. “Bonjour.” Je me redressais doucement et m'étire le dos. J’étais épuisé, mais c’était à cause de ma crise qui m'avait vidé d’une partie de mon énergie. "Ça fait longtemps que vous êtes là à me regarder ?” C’était de la curiosité, je m’en fichais en réalité. J’aurais tué pour un café et des viennoiseries la tout de suite. Je devais avoir une sale tête, comme après un lendemain de soirée bien arrosée et pourtant c’était loin d’être le cas.

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Bizarreries contagieuses

"Travaillez comme si vous n'aviez pas besoin d'argent, aimez comme si vous n'aviez jamais souffert et dansez comme si personne ne vous regardait" . Mark Twain

Non je ne l'avais pas volé cette bouteille, elle était juste venu à moi, le genre de chose qui arrive très souvent à des bouteilles d'alcool, elles semblent si attirées par moi, que je ne peux leur dis non après tout. Oh évidemment à la caisse, ce n'était pas la même chose, on voulait toujours mes les retirer, mais comment pouvais je les abandonner, alors que je venais de répondre à leurs appels ? Non, alors oui je fuyais et je pouvais même dire que je courrais très vite, pensais-je avec un sourire en coin. Bon d'accord, revenons au chose sérieuse, sans d*conner, j'avais couru tellement vite, que j'avais réussi à avoir une pointe de côté, c'était si rare chez moi, c'était peut-être l'âge ? Oh non quelle horreur, ne jamais penser à l'âge. J'allais d'ailleurs vite l'oublier, en ouvrant l'une de mes chéris, pour boire une bonne rasade, tout en me dirigeant en direction de la forêt, pour une petite promenade quotidienne (non j'y ai juste mis ma planque mais chut). Une petite cigarette au passage, et voila comment on commence la journée, en voila un excellent petit déjeuner, vodka et nicotine .... Attendez voila que je parle trop vite ... Mais qu'est ce que voici ? Un homme qui dort comme une souche contre un arbre, et c'était à moi qu'on disait que je n'avais aucune manière "soupire". Bon, qu'est ce qu'elle fabrique la belle au bois dormant ? Oh il est peut-être mort ? Ah non ça respire, ça ronfle d'ailleurs ... Alors que l'homme présente des premiers signes d'éveil, je me contente de continuer de fumer, tout en buvant de la vodka, admirant le spectacle de la faune et la flore local. Oh moins, lorsque l'homme se réveil, il a le mérite de m'adresser un bonjour, je dois admettre que ça fait plaisir "Bonjour et ... Je ne sais pas j'ai pas calculé, mais voir quelqu'un dormir contre un arbre, sur le moment je trouvais ça intéressant et ... Je n'ai rien à faire d'autre" dis-je avec mon plus beau sourire, m*rde, ma cigarette est fini, le monde est injuste avec moi.

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Je suis arrivé le : 27/04/2020

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Pour tout vous dire, il m'a fallu quelques minutes pour me souvenir de comment j’étais arrivé ici et pourquoi. Bon encore pourquoi je ne sais pas toujours pour mes ballades nocturnes, parfois je laisse juste mon cerveau gérer la balade et je mets ma conscience en off. Cette fois-ci je me souvenais de ma nuit chaotique, certainement à cause des douleurs fantômes que je ressentais encore. Je ne m’attendais pas à me retrouver en tête à tête avec un inconnu en pleine forêt dès mon réveil cela dit. Je pensais être le plus loufoque de la ville, mais peut-être pas finalement. "Bonjour et ... Je ne sais pas j'ai pas calculé, mais voir quelqu'un dormir contre un arbre, sur le moment je trouvais ça intéressant et ... Je n'ai rien à faire d'autre" Il avait au moins le mérite d’être franc et j’apprécie ça ! Il n’avait pas l’air de porter de jugement non plus et je dois dire que c’est quelque chose de plutôt rare dans notre monde. Je passais ma main dans ma nuque. “Toujours mieux que de dormir au sol, mais j’imaginais ça plus confortable. Je jurerais par contre qu'un couple d’écureuil a dormi dans ma veste.. Je sens la noisette.” Ça ne me changeait pas du pays des merveilles en soi. Toujours à retrouver des bestioles dans mon chapeau ou dans mes poches. De bons compagnons quand on apprend à les connaître. Mon ami Charles le scarabé m’a déjà sorti de plusieurs ennuis ! “Je suppose que vous n'avez pas apporté le petit déjeuner ? Je ne serais pas contre un café la tout de suite. Voir même de l’alcool peut-être ?” Je jetais un œil vers lui. Qu’il ne fasse pas l’innocent avec moi, je suis sûr que lui aussi parfois il est du genre à attaquer la journée avec un bon petit irish coffee ou alors un petit whisky pour se mettre de bonne humeur. Bon me connaissant je ne devais pas être le dernier alors dans un certain espoir je tapotais mes poches et me mis à sourire. “Ahhh je savais que je pouvais compter sur moi.” Je sors alors une petite flasque de ma poche intérieure et en boit deux gorgées. “Une gorgée l’ami ?” Je n’allais pas me délecter de ce met précieux de façon égoïste.

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"Travaillez comme si vous n'aviez pas besoin d'argent, aimez comme si vous n'aviez jamais souffert et dansez comme si personne ne vous regardait" . Mark Twain

"Hum ça dépend du point des points de vue, il y a des sol très confortables, ou l'on peut s'étendre, dormir en étoile, sans qu'une souche d'arbre nous rentre dans le dos, et encore moins recevoir la compagnie des écureuils" dis-je en hochant la tête, imaginant déjà toute les nuits que j'avais passé dehors, à dormir sur l'herbe, avec un petit sourire en coin. Ouais j'avais aussi dormi dans la rue, la par contre ce n'était pas ce qu'il y avait de plus agréable, non, il y avait des odeurs répugnantes, puis parfois on se faisait réveiller, par une autre personne qui cherché à nouveau les poches, mais manque de bol, avec moi il n'y avait rien dans mes poches "ahahahahah". Puis je me mis à renifler et "ouais il y a comme une odeur de noisette captivante je dois dire" dis-je avec un sourire, tout en continuant de regarder la belle au bois dormant émerger, j'eu un sourire en coin, lorsque l'homme me demanda, si je n'avais pas ramener le petit déjeuner "oh si il savait, je venais de piller des bouteilles" ah ouais ... C'était sans doute pour ça que j'étais déjà dans mon monde ? J'avais complètement oublié l'heure d'avant, comme quoi, ce n'était pas extrêmement important de connaitre le temps ... Ouh la je deviens philosophe et intéressant, mais non, je sorti une bouteille de vodka, la montrant à l'homme "TADA !" dis-je avec un sourire rusé, jusqu'à ce qu'il sorte aussi de quoi boire, j'eu un rire avant de lui tendre la bouteille "Avec plaisir ! on échange, chacun une gorgée, on va dire que c'est la gorgée de la rencontre" oh non je ne disais jamais non à de l'alcool gratuit, puis quoi encore ? Fallait être complètement idiot, par contre la bouteille de vodka s'appelle revient, sinon je risqué de trop lui manquer.

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