Le Vice (Feat Darius)

Le grand jour était enfin arrivé... enfin, pas le grand jour pour moi, mais le grand jour pour le petit sucre d'orge. Ce jeune démon de luxure qui avait travaillé pour moi dans ses premiers pas à Storybrooke. Darius ouvrait le premier sexshop de cette ville, un truc qui, à mon sens, manquait beaucoup.

C'était le jour d'ouverture et, connaissant son sens de la démesure, je n'étais pas surpris du tout de voir une foule de gens. C'est parfait pour moi d'ailleurs, car je désire me fondre dans la masse, inspecter les lieux, voir si mon petit protégé me faisait honneur ou pas.

J'ai d'ailleurs choisi le look parfait pour me fondre au décor. Un peu de maquillage noir dans mes cheveux, donnant un effet blond et noir des plus réussi, un maquillage de fleur simpliste sur le visage, accompagné d'une chemise blanche, pantalon noir et une cape, bref, un homme du peuple.

Je dois avouer que ça fonctionne très bien. Je remarque Darius de loin, mais lui ne m'a pas vu, je semble parfaitement subtil. Je commence à regarder partout, chaque recoin, mais malheureusement, après quelques minutes, je croise le regard d'un de ses employés qui, à peine m'a-t-il reconnu, fuit vers Darius... Bon bah je n'aurais pas fait partit du misérable peuple dégoutant qui m'entoure très longtemps.

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Le petit commis fuit en courant, et, arrivant aux côtés de son patron, en pleine angoisse, tire sur son bras

- Monsieur... c'est une catastrophe ! Le roi du péché est ici... C'est un des hommes les plus riche de Storybrooke... il pourrait nous faire fermer !

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Je vois le petit commis pointer dans ma direction, alors je prend une pose à la fois théâtrale et fière, fixant Darius droit dans les yeux, le visage neutre.

La grande ouverture du Vice battait son plein, les serveurs en lingerie de cuir distribuaient des canapés et du champagnes aux nombreux convives, le tout dans une ambiance lascive et feutrés. Entre les différents rayons de jouets sexuels plus suggestifs les uns que les autres, les gens se massaient et certains commençaient déjà à s’échanger quelques caresses furtives. Eh oui, avec une telle ambiance chaude dans le temple de la luxure, il était évident que plusieurs situations déraperaient, mais de ça, je m’en fichais. Ça serait toujours bon pour les affaires et de toute façon, je refusais de jouer les flics ce soir. C’était mon ouverture, ma célébration et de la soirée, c’était moi la reine!


Vêtu d’un pantalon de cuir noir qui moulait mes formes si parfaitement qu’il semblait cousu sur moi, j’étais torse nu. Un harnais de cuir était la seule chose qui habillait mon torse finement musclé alors qu’une extravagante couronne trônait sur ma tête. J’étais parfait et cette ouverture était parfaite. Je discutais avec passion de notre catégorie de poupée sexuelle de luxe qui était robotisée lorsqu’un serveur vint me déranger. Il m’annonça que le roi du pécher était ici et qu’il avait le pouvoir de nous faire fermer. Nous faire fermer? Et puis quoi encore?


Le sourcil levé avec dédain, je me tourne vers la silhouette que me pointait mon employé provisoire et j’esquisse un large sourire sarcastique. « Le roi du pécher, c’est moi » Nuançais-je au serveur avant de le quitter sans plus de cérémonie ou d’explication pour me diriger vers celui qui avait été mon premier employeur à Storybrooke. « My Lord, tu viens faire du repérage ou bien est-ce que tes petits escorte-boy ne te satisfait plus? » Demandais-je avec sarcasme en me plantant devant lui. Il était sublime, comme à l’époque où je travaillais pour lui. « Alors, qu’est-ce que tu penses de cette boutique? Parfaite, n’est-ce pas? » Demandais-je avec une arrogance à peine dissimuler. « Tu es dans la partie la plus sage de la boutique en ce moment» Rajoutais-je en pointant l’escalier qui conduisait à l’étage fermée. Là, c’était le véritable antre de la dépravation.

- Je suis venu évaluer, sucre d'orge.

Je le regarde, d'une neutralité totale

- Je suis venu évaluer si tu avais tiré de mes enseignements... si tu ne faisais pas trop n'importe quoi... et si ta petite boutique de baise méritait de ne pas être rasée par les flammes...

Je n'avais pas mes griffes en métal, mais j'avais de longs ongles que je laissais trainer sur son torse dénudé.

- La compétition peut parfois être féroce, surtout quand on fait chier le diable... surtout quand on est pas à la hauteur...

Mes belles griffes acryliques rouges. Griffes que je fais remonter sur sa gorge.

- Mais pour l'instant ça va... si nous pouvons discuter affaire, le Maim Smile à toujours besoin d'accessoires... Par contre, je serai franc, l'évaluation ne se passe pas très bien...

J'attrape une paire de menotte et lui montre

- Combien de fois Darius je t'ai dit de ne jamais faire confiance aux produits F.U.N. !? C'est de la grosse merde et ça ne tient jamais !

Je casse la paire de menotte avec seulement quatre doigts, puis les jettent à ses pieds avec dégout.

- Comment veux-tu que tes clients se baisent convenablement si les sextoys ne tiennent pas 2 minutes !? C'est facile se mettre une couronne sur la tête, Darius, mais il y a des titres qui se méritent ! J'ai horreur quand tu gâches ton potentiel sur de la merde comme ça ! Tu es chanceux que je sois venu te voir, et que je n'ai pas envie de te faire du mal. Va falloir faire certain choix. J'espère que ton deuxième étage est moins décevant.

D'une démarche décidée, mais toujours élégante, je le contourne et monte les escaliers. J'avais toujours été très critique envers lui, et il le savait, mais j'avais au fond de moi cette peur qu'il se plante. Darius Mercado était probablement le seul homme avec suffisamment de cran et de potentiel pour, un jour, être sur le trône à mes côtés. il était tout simplement hors de question que je le laisse se planter. Pour réussir il faut se surpasser et je ne mâcherai pas mes mots, car Darius doit atteindre les sommets.

- Justement, sucre d'orge, si leurs premières fois sont décevantes, tes jeunes ne deviendront jamais des obsédés sexuels, ou du moins, il le deviendront beaucoup moins rapidement. Une piètre qualité de produit ou de service nuit aux futures ventes.

J'entre dans ce que Darius appelle ''la salle des plaisirs de la reine''... et je dois avouer que c'est du bon travail. j'approche un des androïdes, un brun frisé plutôt beau gosse. Je le scrute sous tous ses angles, ne manquant pas un centimètre.

Une fois mon inspection terminée, je viens prendre place aux côtés de mon ancien hôte de charme, laissant planer quelques secondes de silence avant de le regarder,

- Darius, je règne sans partage sur le milieu du sexe à Storybrooke depuis très longtemps. Je ne pensais pas qu'un homme comme toi arriverait un jour... mais te voilà.

Je soupire, effleurant sa cuisse du bout des ongles.

- Ton potentiel est énorme, et si je t'engueule sur les moindres petites choses, c'est parce que tu as un potentiel énorme, et que, pour la première fois de ma vie, une personne mérite d'être à mes côtés sur le trône des enfers.

J'eu un petit sourire en coin, mais un sourire sincère, pas du tout sarcastique ou sexuel, ce qui était rare.

- Il est hors de question que je te laisse échouer. C'est pour moi inconcevable... Je me rappelle encore de cette petite pute farouche qui travaillait si fort à mon Club. Tu as d'ailleurs toujours le record du plus grand nombre de jouissances causées en 5 minutes, tu n'as pas été détrôné à ce niveau là... Et maintenant te voilà dans la cours des grands. C'est... presque surréel.

Je soupire et ajoute.

- Si le Vice le désire, le Maim Smile serait ravis de s'associer et l'aider dans son développement. Après tout, nos établissements sont en quelque sorte complémentaire, tout en oeuvrant dans le même but. Qu'en penses-tu, sucre d'orge ?

- Je parle de faire des affaires. J'ai déjà le Maim Smile a gérer et ça me suffit. Je ne veux pas acheter le Vice. Je parle de faire bénéficier le Vice du Maim Smile, et vice versa.

Je me relève doucement, alors qu'il me fixe, entouré de bites presque vraies en tout genre. Je m'avance lentement vers lui, de ma démarche aguicheuse et prédatrice.

- Évidemment que j'ai déjà profité de l'homme que tu es... tu as crié mon nom plusieurs fois... Et je sais qu'au fond de toi, ton corps se souviens de moi...

Je souris plus franchement et met d'un coup ma jambe entièrement entre ses jambes. Je fais appuyer ensuite fortement ma cuisse contre la fourche de son pantalon et la fait frotter tout le long de ma jambe avec une lenteur exquise.

- Tu seras bientôt mon égal... ne précipite pas les étapes... ton potentiel sexuel est énorme... seul le temps montrera si tu es digne de ton potentiel, et si le Vice survivra. le Maim Smile à survécu... voyons voir si tu feras tes marques.

Je rompt ensuite le contact d'un coup, aussi vite qu'il avait commencé.

- Au moins tu sembles avoir retenu ma leçon... ce dont tu as envie, tu le prends...

Je rigole et fait le tour du donjon lentement, parcourant les objets de luxe et les poupées incroyables.